Letemps est prĂ©cieux vos recherche Internet aussi, on vous sĂ©lectionne le meilleur des articles insolites qu’on a trouvĂ© sur le web. Le vrai prix des bonnes choses
Accueil Campagnes Campagnes en cours LIDL qui paye rĂ©ellement "le vrai prix des bonnes choses ?" LIDL qui paye rĂ©ellement "le vrai prix des bonnes choses ?" Le Centre de Documentation Tiers Monde vous invite Ă  signer et relayer cet appel PubliĂ© le 29/10/2016 Avec un chiffre d’affaires de 80 milliards d’euros en 2014, l’enseigne Lidl dispose de plus de 8 100 filiales dans 24 pays. Leader europĂ©en des enseignes de supermarchĂ©s discount, Lidl a multipliĂ© par trois ses investissements publicitaires en un an. Mais ses investissements pour garantir des conditions de travail dĂ©centes tout au long de sa chaine d’approvisionnement ne semblent pas aussi ambitieux. En Équateur et au Costa Rica, les travailleurs et travailleuses agricoles des plantations de bananes et d’ananas qui approvisionnent ses Ă©tals perçoivent des salaires insuffisants pour vivre dignement, sont rĂ©guliĂšrement exposĂ©s Ă  des produits toxiques et confrontĂ©s Ă  la rĂ©pression syndicale. En France, 75% des ananas et 86% des bananes sont vendues en grandes surfaces qui disposent d’une puissance d’achat considĂ©rable. Or, tant que celles-ci payeront des prix aussi bas, les travailleurs-ses agricoles ne pourront ni sortir de la pauvretĂ©, ni faire respecter leurs droits. Les travailleurs-ses agricoles sont exposĂ©-e-s Ă  des pesticides toxiques et souffrent de problĂšmes respiratoires, de nausĂ©es et de vertiges sans disposer d’un revenu suffisant pour se soigner. "Le nombre d’enfants qui naissent avec un handicap augmente chaque annĂ©e parce que l’usage des pesticides augmente". tĂ©moigne Jorge Acosta, ancien pilote d’avion d’épandage de pesticides sur les plantations de bananes en Equateur. Face Ă  cette situation votre mobilisation est indispensable ! POUR SIGNER LA PETITION, CLIQUEZ ICI
Unsite internet aujourd’hui ne vaut plus autant qu’il y a 10 ans. Il n’offre pas les mĂȘmes rĂ©sultats non plus. Aujourd’hui, pour avoir un site internet attractif, un site web qui apporte des clients, vous devez en plus mettre en place un dispositif internet qui inclut du rĂ©fĂ©rencement, du marketing de contenu, une utilisation efficace des rĂ©seaux sociaux et Maryne Dumaine Entre les excĂšs alimentaires de l’Action de grĂące, la course aux costumes de l’Halloween et les listes de cadeaux pour les FĂȘtes de fin d’annĂ©e, la semaine de rĂ©duction des dĂ©chets apporte un vent de rĂ©flexion sur nos habitudes d’achat. Elle rappelle que le prix de notre consommation n’est pas seulement celui indiquĂ© sur l’étiquette. La friperie communautaire a ouvert ses portes il y a trois ans et gĂ©nĂšre dĂ©sormais assez de profit pour pouvoir offrir des subventions aux autres organisations, a annoncĂ© la prĂ©sidente, Joie Quarton. Le magasin est situĂ© sur la 4e avenue, en face de la station Tag’s. Photo Maryne Dumaine. La Semaine canadienne de rĂ©duction des dĂ©chets s’est tenue du 18 au 24 octobre derniers. Durant cette semaine annuelle de sensibilisation, chaque journĂ©e de la semaine porte un thĂšme. Le mardi 19 octobre Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  la consommation des textiles. Les vĂȘtements deviennent des dĂ©chets En 2018, une Ă©tude estimait que 90 000 Ă  140 000 kilos de textiles rĂ©utilisables se retrouvaient dans la dĂ©charge de la Ville de Whitehorse chaque annĂ©e. Depuis, des solutions ont Ă©tĂ© mises en place dans le but de rĂ©duire cet impact environnemental. Ainsi, de 2017 Ă  2020, Ă  l’échelle territoriale, il est estimĂ© que 165 000 kg de vĂȘtements ont Ă©tĂ© recyclĂ©s au lieu d’atteindre les dĂ©potoirs. On peut encore faire mieux », ont dĂ©clarĂ© Joie Quarton, prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© des magasins d’aubaines communautaires de Whitehorse Whitehorse Community Thrift Store Society et Dan Curtis, maire sortant de la Ville de Whitehorse, lors de la confĂ©rence de presse du lancement de la campagne Le coĂ»t des vĂȘtements ». Lors de cette confĂ©rence, les discours ont Ă©tĂ© Ă©loquents Pour fabriquer un T-shirt en coton, il faut prĂšs de 2 700 litres d’eau!, s’est Ă©criĂ© Dan Curtis. Ne dit-on pas que l’eau est le nouveau pĂ©trole? », a-t-il ajoutĂ© en interpellant Ă  la volĂ©e les Ă  son poste. Ce chiffre en effet a de quoi rassasier la soif de statistiques, puisqu’il correspond au besoin en eau potable d’une personne moyenne pendant deux ans et demi. L’intention de cette campagne est de sensibiliser la population aux coĂ»ts environnementaux de nos habitudes vestimentaires, tout en mettant en perspective ce que nous pouvons faire pour rĂ©duire notre consommation, nous vĂȘtir de maniĂšre plus durable et rĂ©duire ainsi la quantitĂ© de textiles qui finit dans les dĂ©charges. Le fast-fashion sur la sellette La mode rapide » basĂ©e sur des saisons et des changements continuels de garde-robes continue de stimuler la production de vĂȘtements. La campagne propose d’adopter une approche diffĂ©rente de la mode et encourage la communautĂ© Ă  porter le changement ». En moyenne chaque annĂ©e en AmĂ©rique du Nord, chaque individu jette 34 kg de textiles et environ 12 millions de tonnes de dĂ©chets textiles se retrouvent dans des dĂ©charges. Seuls 13 % des textiles sont recyclĂ©s, la plupart Ă©tant sous-cyclĂ©s en matĂ©riaux isolants ou en pĂąte Ă  papier. En fait, seulement moins de 1 % des textiles placĂ©s dans les bacs de recyclage sont convertis en nouveaux vĂȘtements, le reste Ă©tant considĂ©rĂ©, Ă  tort, comme des dĂ©chets. Selon les statistiques fournies par l’organisme, seules 15 % des personnes recyclent leurs vĂȘtements. Plus nos vĂȘtements sont recyclĂ©s et rĂ©utilisĂ©s, plus nous augmentons le rĂ©acheminement des dĂ©chets et plus nous nous rapprochons du zĂ©ro dĂ©chet », est-il ajoutĂ© dans la longue liste de statistiques. Si 95 % des textiles usagĂ©s peuvent ĂȘtre recyclĂ©s, 85 % d’entre eux atterrissent Ă  la poubelle. Quelles pistes de solution? Selon les porte-parole de la campagne, la solution commence non pas par le recyclage, mais par la façon de repenser notre consommation rethink et par la rĂ©utilisation reuse. Commencez par acheter moins et lorsque vous faites des achats de vĂȘtements neufs, Ă©valuez ce que vous porterez rĂ©ellement et ce qui durera », a indiquĂ© Joie Quarton. Vient ensuite la possibilitĂ© de recycler, notamment grĂące Ă  la presse Ă  balles pour textiles dont le Yukon s’est dotĂ© en mars 2020. Je ne peux pas croire que notre petite population yukonnaise, Ă  elle seule, envoie dans le sud 83 de ces balles de vĂȘtements par annĂ©e! », a lancĂ© la prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© des magasins d’aubaines communautaires de Whitehorse en dĂ©signant la balle de vĂȘtement placĂ©e derriĂšre elle pour l’occasion. Plusieurs initiatives existent au Yukon pour permettre d’éviter de mettre nos vĂȘtements au rebut. Les cafĂ©s-rĂ©paration peuvent notamment permettre d’apprendre Ă  rĂ©parer les vĂȘtements ou les objets au lieu de les jeter. Les comptoirs communautaires des dĂ©potoirs sont aussi une alternative pour trouver des vĂȘtements nouveaux pour soi ». Nous n’avons pas encore de contact avec les dĂ©potoirs des communautĂ©s, mais ce serait une bonne idĂ©e de travailler avec eux », a indiquĂ© Mme Quarton. Recycler les costumes d’Halloween Les Ă©changes de vĂȘtements sont une autre possibilitĂ© de rĂ©intĂ©grer un vĂȘtement dans un nouveau cycle de consommation. L’organisme Les essentielles propose d’ailleurs en cette pĂ©riode prĂ©-Halloween un Ă©change de costumes pour femmes et enfants, et ce, jusqu’au 29 octobre. Nous avons aussi en permanence des vĂȘtements pour enfants et de maternitĂ©. C’est trĂšs populaire, nous avons des mamans qui viennent trĂšs souvent pour apporter des choses ou juste pour magasiner », tĂ©moigne Laurence Rivard, la nouvelle directrice de l’organisme. Pour plus d’information au sujet de la campagne et pour dĂ©couvrir les activitĂ©s organisĂ©es par la SociĂ©tĂ© des magasins d’aubaines Écouter l’article
Leprix des filtres Ă  air sport varie de 8,18 Ă  219,60 euros selon les modĂšles. La mise en place d’une durite en silicone est Ă©galement recommandĂ©e pour augmenter les performances d’un
Accueil Guide Web BlogsDivers Combien CoĂ»te L’homme, dans sa dimension existentielle, est appelĂ© Ă  faire un certain nombre de dĂ©penses au quotidien. Chacune de ces dĂ©penses implique un vrai prix dont un plus grand nombre de personnes n’a forcĂ©ment pas connaissance. C’est pour donc pallier cet Ă©tat de choses que le site dĂ©nommĂ© Combien CoĂ»te ? » met Ă  la disposition des uns et des autres plusieurs ressources informatives qui sauront leur permettre de connaĂźtre le vrai prix des dĂ©penses du quotidien en vue d’une meilleure expĂ©rience en la matiĂšre. Tout sur le vrai prix des dĂ©penses du quotidien Avec cette plateforme, vous avez en rĂ©alitĂ© affaire Ă  un vĂ©ritable guide pratique dont le but est de vous aider Ă  mieux apprĂ©hender le vrai prix des dĂ©penses du quotidien en l’occurrence le vrai prix des choses, des objets ainsi que des services du quotidien. Et quant Ă  ces choses, objets et services, ils sont re
Leprix d'une tasse du cafĂ© aux É.-U. en l'an 1950 Ă©tait USD 0,05 ou 5 centimes. Le prix en 2021 chez Fouchon est EUR 8 ou USD 10. Je ne sais combien coĂ»tait le cafĂ© en l'an 1657 de son

Lidl trop fort sur les prix !... et c’est vous qui le dites depuis 10 ans* DĂ©couvrez la vidĂ©o sur le panier prix des bonnes choses cliquez-iciPour en savoir plus sur la liste des produits du "panier prix" cliquez-ici Trop fort sur les prix Les rĂ©sultats fournis dans l’étude sont filtrĂ©s auprĂšs des frĂ©quentants de chaque toute donnĂ©e issue d’un panel, ces donnĂ©es ont une valeur de probabilitĂ© et non un caractĂšre de certitude. Cette valeur de probabilitĂ© se traduit notamment par un intervalle de confiance spĂ©cifique Ă  chaque donnĂ©e fonction du nombre d’observations.

Vraiprix et disponibilitĂ© des motos neuves / occasion. par Roymaky Mer 20 Oct 2021, 19:06 . Bonjour tout le monde, Je viens de vendre ma Yamaha Ybr, vraiment une super petite bĂ©cane pour commencer. Je voudrais passer Ă  la ''vitesse supĂ©rieure'' et je suis en recherche d'une Honda CB-125-R. Je parcours les annonces proche de chez moi qui Bac Le professeur de philosophie Thomas Schauder invite Ă  s’interroger, dans sa chronique hebdomadaire, sur la phrase Tout ce qui est gratuit n’a plus de valeur ». Chronique Phil d’actu. Le 15 dĂ©cembre, l’excellente Ă©mission de France Culture, Les Pieds sur terre », rediffusait un reportage de 2014 intitulĂ© Le coĂ»t du ticket et le prix de la fraude ». Olivier Minot y raconte son expĂ©rience de fraudeur dans les transports en commun de l’agglomĂ©ration lyonnaise, parle des associations de fraudeurs Ă  Paris, de l’expĂ©rience de la gratuitĂ© dans des villes comme Aubagne. InterrogĂ© Ă  ce propos, Bernard Rivalta, Ă  l’époque conseiller municipal PS Ă  VĂ©nissieux et prĂ©sident du Syndicat mixte des transports pour le RhĂŽne et l’agglomĂ©ration lyonnaise Syrtal de 2001 Ă  2015, lui rĂ©pond Tout ce qui est gratuit n’a plus de valeur. [
] Il faut bien que quelqu’un paye. Vous le payez directement ou indirectement, mais vous le payez quand mĂȘme. » Et d’ajouter, quand le journaliste lui demande s’il veut bien faire sauter son amende Vous Ă©conomisez un paquet de cigarettes de temps en temps et vous payez votre amende de trente-trois euros ». Cette interview synthĂ©tise tous les Ă©lĂ©ments du dĂ©bat soulevĂ©s par ce reportage la dimension morale voire moralisatrice et Ă©conomique contre le projet Ă©cologique et social moins polluer, dĂ©senclaver les quartiers » et les banlieues ». Mais lĂ  n’est pas mon objet. Ce qui m’intĂ©resse ici, c’est cette phrase, surprenante de la part d’un Ă©lu d’un parti dit de gauche » Tout ce qui est gratuit n’a plus de valeur. » Surprenante, parce qu’une bonne partie de l’histoire du mouvement social, et mĂȘme de la RĂ©publique, consiste, justement, dans le fait de rendre gratuit ou du moins de fixer le coĂ»t de ce qui est considĂ©rĂ© comme Ă©tant le plus nĂ©cessaire plafonnement du prix des produits de base, comme le pain, en 1793 ; Ă©cole publique gratuite en 1881 ; sĂ©curitĂ© sociale en 1945, et j’en passe. Valeur d’échange » contre valeur d’usage » Deux conceptions de la valeur s’opposent ici, et donc deux visions Ă©conomiques diffĂ©rentes. Et cette discussion, aussi vieille que la discipline Ă©conomique, est encore d’actualitĂ©. D’un cĂŽtĂ©, la valeur d’un bien ou d’un service dĂ©pend de son prix, c’est-Ă -dire de la possibilitĂ© de l’échanger contre un autre bien ou service c’est la valeur d’échange » ; de l’autre, la valeur dĂ©pend de l’utilitĂ©, voire de la nĂ©cessitĂ©, de ce bien ou service c’est la valeur d’usage ». Pour les Ă©conomistes dits classiques », comme Smith, Ricardo, ou encore Marx, ce sont lĂ  deux choses complĂštement diffĂ©rentes. Ainsi, l’or ou le diamant ont une trĂšs forte valeur d’échange ça coĂ»te trĂšs cher, mais une trĂšs faible valeur d’usage. A l’inverse, le ticket de bus a une trĂšs faible valeur d’échange et une trĂšs grande valeur d’usage pour certains, c’est le seul moyen de se rendre au travail, par exemple. Sauf que la valeur d’échange est relative Ă  la loi du marchĂ©, alors que la valeur d’usage, bien que variant selon les individus, peut apparaĂźtre comme beaucoup plus stable si demain le prix du diamant augmentait, ça n’empĂȘcherait pas grand monde de dormir, alors que lorsque le prix de la nourriture augmente, cela peut entraĂźner des famines. Donc, l’un des rĂŽles historiques du politique consiste Ă  soustraire certaines choses Ă  la loi du marchĂ©, donc Ă  en fixer ou en plafonner le prix, ou encore en assurer la gratuitĂ©. Dans ce cas, qui paye ? Les impĂŽts, les cotisations sociales ou patronales, les taxes, etc. Sauf qu’à ce moment-lĂ  l’Etat peut dĂ©cider d’une progressivitĂ© du coĂ»t, par exemple les plus riches payent plus que les plus pauvres. On remplace l’égalitĂ© par l’équitĂ© ce n’est pas le mĂȘme coĂ»t pour tout un chacun, mais un coĂ»t relatif aux moyens. D’aucuns, comme c’est le cas dans le reportage de France Culture, peuvent bien rĂąler et refuser de payer pour les autres. Dans une sociĂ©tĂ© bien rĂ©gie, l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral doit primer sur les intĂ©rĂȘts particuliers. Quel Ă©talon ? Bon, ça a l’air technique, tout ça, mais en fait c’est trĂšs important, parce qu’il s’agit de savoir quel est l’étalon, s’il en est un, pour fixer la valeur d’une chose. En un mot qu’est-ce qui vaut le plus ? Est-ce ce qui est utile individuellement ou socialement, ou est-ce ce qui est cher ? Et le marketing ne s’y est pas trompĂ©, puisque sa principale activitĂ©, notamment par la publicitĂ©, consiste Ă  nous faire croire qu’un objet est utile, voire indispensable, tout en restant trĂšs cher voyez les smartphones par exemple. Le politique pourrait aussi bien fixer arbitrairement un plafond, quitte Ă  rogner sur certains coĂ»ts, comme la publicitĂ© Dans la pĂ©riode actuelle, la tendance ne semble pas ĂȘtre Ă  la gratuitĂ© ou au plafonnement des prix, alors mĂȘme que tout est de plus en plus cher et que les inĂ©galitĂ©s Ă©conomiques s’accroissent. L’idĂ©ologie dominante, le nĂ©olibĂ©ralisme, comme on l’appelle, s’appuie sur le postulat que si on veut diminuer les prix, il faut jouer sur la concurrence. Ainsi, si la SNCF pratique des tarifs de plus en plus prohibitifs, il faudrait mettre fin au monopole d’Etat, et la compĂ©tition entre les compagnies ferroviaires ferait mĂ©caniquement diminuer le prix. Mais puisqu’il s’agit d’un monopole d’Etat, le politique pourrait tout aussi bien fixer arbitrairement un plafond, quitte Ă  rogner sur certains coĂ»ts, comme la publicitĂ©, par exemple. Ne nous y trompons pas l’économie ne repose pas sur des lois immuables et nĂ©cessaires comme le sont les lois de la physique. Elle dĂ©pend du politique, c’est-Ă -dire de la dĂ©cision collective. Nous sommes toujours plus sommĂ©s d’ĂȘtre efficaces, bankables », bref de prouver notre valeur. Mais comment mesure-t-on la valeur d’un ĂȘtre humain ? A l’heure du discours de plus en plus technique des politiciennes, Ă  l’heure oĂč les plateaux de tĂ©lĂ©vision sont bondĂ©s d’experts » venant dire au petit peuple qu’il vit au-dessus de ses moyens, alors mĂȘme que la spĂ©culation, l’optimisation fiscale et les dividendes se portent on ne peut mieux, il est du devoir de chaque citoyen de se demander non pas ce que coĂ»tent la sĂ©curitĂ© sociale, le chĂŽmage, les retraites, l’éducation nationale, la culture et autres gouffres financiers, mais ce qu’ils rapportent socialement et individuellement. Ou, pour prendre le problĂšme dans l’autre sens, ce que serait une sociĂ©tĂ© dans laquelle tout cela serait soumis Ă  la loi du marchĂ©, et ce que cela nous coĂ»terait dans notre capacitĂ© Ă  vivre ensemble. Quitte Ă  paraĂźtre gentiment naĂŻf, je dirais que pendant la pĂ©riode des fĂȘtes de fin d’annĂ©e nous avons tous fait l’expĂ©rience de la valeur. La valeur des cadeaux que nous avons offerts ou reçus dĂ©pendait-elle de leur prix ? La valeur des repas en famille ou entre amis dĂ©pendait-elle du fait d’avoir mangĂ© du foie gras ou des huĂźtres ? Si vous vous ĂȘtes disputĂ© avec votre oncle ou votre cousine en parlant de politique ou de philosophie, on peut toujours rĂȘver, le prix de la dinde ou du cuissot de chevreuil a-t-il sauvĂ© votre soirĂ©e ? Et que souhaitez-vous Ă  vos proches en ce dĂ©but d’annĂ©e ? La santĂ©, le bonheur, l’amitiĂ©, l’amour, la rĂ©ussite dans leurs projets, et que sais-je encore. Des choses qu’on ne peut chiffrer ou quantifier, qui ne dĂ©pendent pas du marchĂ©. Des choses gratuites, au fond, ou qui devraient l’ĂȘtre. Je profite donc de cette chronique gratuite pour vous souhaiter Ă  toutes et Ă  tous, lecteurs fidĂšles ou de passage, une excellente annĂ©e 2018. Qu’elle vous coĂ»te peu et vous rapporte beaucoup ! Thomas Schauder Phil’ d’Actu, l’actualitĂ© au crible de la philosophie Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Toutsur le vrai prix des dĂ©penses du quotidien. Avec cette plateforme, vous avez en rĂ©alitĂ© affaire Ă  un vĂ©ritable guide pratique dont le but est de vous aider Ă  mieux apprĂ©hender le vrai prix des dĂ©penses du quotidien en l’occurrence le vrai prix des choses, des objets ainsi que des services du quotidien.
C’EST sur la luxuriante plage de Dinard, quand le sable d’or et d’argent scintille aux moites Ă©toiles du ciel marin, que je rencontrai ce dimanche mon ami le colonel Troadec, villĂ©giateur Ă©mĂ©rite et businessman conquĂ©rant. Nonobstant mon maillot lĂ©opard et mes tongs Marsupilami, le colonel ne se dĂ©partit pas de sa dĂ©fĂ©rence Ă  l’égard de la haute et puissante reprĂ©sentation de l’État qu’un Ministre du Dimanche ne cesse d’illustrer sur les plages comme au casino. Mon cher Ministre, permettez-moi, en ces temps caniculaires oĂč le budget du pays fond dans les poches des contribuables comme une glace Ă  la vanille, de vous faire part du lumineux projet qui doit sans dĂ©lai mettre un point final et dĂ©cisif Ă  l’impĂ©cuniositĂ© chronique de votre gouvernement. » La gravitĂ© annoncĂ©e du sujet requerrait une solennitĂ© passablement altĂ©rĂ©e par ma mise aussi allĂšgrement estivale que furieusement sexy et je proposais donc Ă  mon colonel de passer de concert un pantalon et un polo dignes de l’élĂ©vation de ses propos Ă  venir. J’offris Ă  mon commensal de partager une bouteille de Champomy sur la terrasse du Grand HĂŽtel BarriĂšre. Ah, redoutable ministre ! Allez-vous me compromettre en sifflant votre coĂ»teux Ă©lixir payĂ© sur le dos du contribuable essorĂ© ? Je vois autour de vous tout un appareil de luxe et de voluptĂ© fort dispendieux et je suis terrifiĂ© Ă  l’idĂ©e que cela ne soit phynancĂ© par cet argent public dont vous savez qu’il est le plus dĂ©terminĂ© Ă  faire de vous un ministre dĂ©missionnaire ! — Mais c’est aujourd’hui dimanche et je suis en fonction ! Le dĂ©testable Ă©quipement de plage dont vous m’avez vu revĂȘtu n’est qu’une tenue de travail et cette horrible gargote qui se parfume trop aisĂ©ment du nom de Grand HĂŽtel me procure trĂšs administrativement un pucier moyenĂągeux que dĂ©daignerait un caporal-chef en campagne chez les Zoulous ! — Vous avez bien compris que les homards et les grands crus de votre ancien collĂšgue aussi Ă©cologique que gourmand avaient causĂ© sa perte et que, dĂ©sormais, il ne vous sera plus permis d’acquĂ©rir la moindre canette de biĂšre sur vos notes de frais sans encourir la saine et juste colĂšre des citoyens. C’est pourquoi, cher ministre, je viens vous exposer la solution dĂ©finitive aux dĂ©penses somptuaires du gouvernement. — Vous serez notre sauveur ! — Imaginez un instant que vous puissiez faire bombance sans retenue avec tous vos amis dans le faste qui sied aux palais de la RĂ©publique ! Imaginez-vous habillĂ© par les plus grands couturiers et chaussĂ© Ă  prix d’or, vĂ©hiculĂ© dans les plus luxueuses torpĂ©dos et bĂ©atement vautrĂ© dans les palaces les plus Ă©clatants ! Et tout cela sans qu’il en coĂ»te un traĂźtre liard au TrĂ©sor Public mais surtout avec l’assentiment, que dis-je, l’admiration de l’opinion en liesse ! — Quel est ce miracle, ĂŽ ineffable colonel ? — Au pays de MbappĂ©, fais comme MbappĂ© ! Le sponsoring, luxurieux ministre, le sponsoring ! Un juteux contrat de sponsoring permettra de financer toutes les activitĂ©s festives du gouvernement et des parlementaires en Ă©change de l’adjonction d’une marque connue dans le libellĂ© des institutions. Ainsi, le ministĂšre Panzani de l’Éducation Nationale pourra offrir Ă  son titulaire fĂȘtes et rĂ©ceptions dignes de son Ă©blouissante calvitie, point de limite dans la taille des crustacĂ©s pour le prĂ©sident du SĂ©nat Tropicana et vacances bahamĂ©ennes sans rougir pour le ministre Biscuits LU des Affaires ÉtrangĂšres ! Certains prĂ©fets sont dĂ©jĂ  demandeurs d’une mention RĂ©publique Banania Française sur le fronton de leur Ă©difice pour boucler leur budget champagne et petits fours. — Pensez-vous que mon ministĂšre du Dimanche puisse ĂȘtre Ă©ligible Ă  cette prodigieuse innovation ? — Non seulement il est Ă©ligible mais je vous invite Ă  rejoindre le programme de sponsoring des personnalitĂ©s politiques Ă©minentes j’ai dĂ©jĂ  une offre difficile Ă  repousser pour le Premier ministre qui s’appellera dĂ©sormais Édouard CrĂ©dit Agricole Philippe pour une durĂ©e contractuelle de deux ans. À l’attention de votre collĂšgue porte-parole du gouvernement, j’ai prĂ©vu l’onctueuse dĂ©nomination de Sibeth Camembert PrĂ©sident Ndiaye. Pour vous, j’ai justement ici un contrat qu’il vous suffit de signer pour vous dĂ©gager des tourments pĂ©cuniaires de vos lĂ©gendaires ribouldingues ministĂ©rielles. — Montrez-moi que je signe illico ! C’est quelle marque ? — Les couches culottes Pampers ! » L’idĂ©e est salutaire, soit, mais jusqu’à quelle extrĂ©mitĂ© ?
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