Le14 juillet 1943 JĂ©sus dit : âCelui qui ferme son cĆur Ă la misĂ©ricorde ferme son cĆur Ă Dieu, car Dieu est dans vos frĂšres et sĆurs, et celui qui nâest pas misĂ©ricordieux envers ses frĂšres et sĆurs nâest pas misĂ©ricordieux envers Dieu. On ne peut dissocier Dieu de ses enfants, et dites-vous bien que vous tous qui vivez ĂȘtes les enfants de lâEternel qui vous a créés.
InvitĂ© InvitĂ© Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 1 Sep - 2137Jâai dans ma collection de souvenirs une image de me semble loin comme le son de ta voix, comme la sensation de tes mains sur mes hanches j'ai bon a fermĂ© les yeux le temps use les souvenirs restant malgrĂ© mes efforts Ă les conserver. Il y a bien longtemps que ton odeur m'a quittĂ© bien longtemps que ton sourire est fanĂ© par les dĂ©gĂąts de ton absence, je suppose que tu as dĂ» partir pour chercher ta chance en laissant derriĂšre toi ce que tu avais de plus te vois dans les traits de son visage, je t'entends dans son rire, je te respire en elle Ă chaque battement de son coeur... Je te vois Ă travers ses yeux chaque jour blotti contre toi. Une phrase dit " Loin des yeux, loin du coeur" elle me sonne bien fausse puisque le temps passe, mais jamais je n'oublie l'amour que tu as graver en moi. J'ai cherchĂ© pendant des annĂ©es Ă comprendre pourquoi tu m'as abandonnĂ© pourquoi je ne t'ai jamais retrouvĂ© et j'ai imaginĂ© des situations plus douloureuses les unes que les autres... Mon espoir Ă te retrouver a nourri mes nuits pendant des annĂ©es... J'ai franchi des barriĂšres, des frontiĂšres pour un jour revoir les traits de ton visage, mais je n'ai jamais eu cette chance et notre Leksa a finalement eu le besoin de sa mĂšre alors, j'ai d'une certaine maniĂšre baisser les bras sans jamais oublier les souvenirs de notre vie. Je pourrais te demander pardon pour les barriĂšres que je t'ai faites franchir, mais ton silence et les annĂ©es passĂ©es ont effacĂ© cette culpabilitĂ© qui m'a rongĂ© pendant une la lĂąchetĂ© dont tu as fait part en me laissant du jour au lendemain, tu as Ă©veillĂ© en moi une force que je ne connaissais pas, tu as Ă©tĂ© ma force pour me relever et ĂȘtre la mĂšre que notre fille avait me suis battue pour elle et pour le souvenir de notre amour et j'ai rĂ©ussi Ă devenir celle que j'aurais dĂ» toujours ĂȘtre. Je ne sais pas aujourd'hui, si l'enfer Ă oublier qui je suis, mais je sais que je connais la douceur du paradis puisqu'enfin je sens que mon Ăąme et en paix. Pourtant, mon coeur lui est toujours en peine malgrĂ© ses quinze annĂ©es qui se sont Ă©coulĂ©s, il saigne et pleure toujours ton absence. J'ai essayĂ© de t'effacer par tous les moyens que le ciel Ă mit en ma possession, mais tu reviens encore et toujours Ă tout ce qu'une femme dite normale peut rĂȘver d'avoir puisque je suis mariĂ©e Ă un homme adorable qui sait prendre soin d'une femme et d'une adolescence, j'ai une maison que peu de gens peuvent se permettre d'avoir, j'ai l'amour de notre fille et pourtant, je ne suis pas heureuse. Mon amour pour toi est mon poison, il me ronge, il me bouffe, il me dĂ©truit de jour en jour. Pendant des annĂ©es entiĂšres tu as Ă©tĂ© ma force, mais aujourd'hui tu es ma faiblesse et il est temps pour moi de tourner cette page une bonne fois pour pour ça que je me retrouve sur le lit de ma chambre un pendule Ă la main et la carte du monde devant moi, je te cherche avec des moyens bien plus puissants. Je pourrais te chercher pour notre fille, mais elle ne souhaite pas te connaĂźtre la colĂšre est bien trop prĂ©sente en elle et je la comprends... Je profite de cette nuit pour lancer ce sort puisque mon mari n'est pas prĂ©sent Ă cause d'un dĂ©placement en tailleur je regarde le pendule tourne encore et encore avant de se poser sur notre pays et plus prĂ©cisĂ©ment sur notre rĂ©gion, je fronce les sourcils et je saute du lit pour courir dans la chambre de Leksa qui dort chez une amie, j'ouvre ses tiroirs de bureau et je trouve une carte de notre ville je retourne dans ma chambre et je me place Ă nouveau sur le lit oĂč je place cette nouvelle carte retirant l'autre la balançant sur le cĂŽtĂ©. Je reformule le sort de localisation et le pendule se dĂ©pose sur notre ville mon coeur s'emballer et mon sang ne fait qu'un tour de mon corps. Je ressens ma colĂšre enfouie depuis ses annĂ©es remontĂ©es Ă la surface, j'attrape l'un des livres de mon arriĂšre grand-mĂšre et je cherche un autre sort de localisation qui lui sera plus prĂ©cis aprĂšs quelques heures je me retrouve devant un bar miteux. J'entre dedans naturellement, je suis certaine que je ne passe pas inaperçu puisque je sens des regards sur ma personne, mais le seul qui m'importe est celui du traĂźtre qui me fait encore regarde sur ma droite puis ma gauche et je le vois, mon coeur rate un battement aprĂšs tant d'annĂ©e je remarque sa silhouette que je ne peux pas oublier. Je m'avance vers le bar et je commande deux biĂšres que nous avons Ă l'Ă©poque pour habitude de boire. Normalement, je ne bois plus, mais la magie Ă ses avantages puisqu'il me suffit de me lancer un sort pour que mon corps puisse se contrĂŽler face Ă l'alcool, je m'avance vĂȘtue d'une tenue qui me ressemble puisque c'est une robe noire avec une ceinture dorĂ©e Je ne parle pas des chaussures j'arrive Ă sa table, je me retrouve derriĂšre lui et je passe sur le cĂŽtĂ© oĂč je dĂ©pose une biĂšre devant lui en disant > je tourne mon regard pour le poser dans le sien ce que je ressens en ce moment mĂȘme n'a pas de mot et n'est pas descriptible. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 119 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toiâI never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.âDans son appartement dĂ©nuĂ© de tous luxes et dâornements, Aksel tournait en rond. Il faisait les cent pas, observant de temps Ă autre la fenĂȘtre qui donnait sur une ruelle submergĂ©e par la pĂ©nombre de la nuit. Ah, il Ă©tait tiraillĂ© entre son dĂ©sir de terminer la bouteille de whisky qui gisait au fond de son frigo, et son dĂ©sir de se rendre au bar pour espĂ©rer ressentir un brin de chaleur. La solitude lui pesait lourdement sur les Ă©paules et Aksel cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment un moyen de se dĂ©barrasser de ce poids mort, qui avait lâaudace dâĂ©touffer sa poitrine. Lui, Aksel Kovaleski, paniquĂ© Ă lâidĂ©e dâĂȘtre seul, cloĂźtrĂ© dans son salon. Cette idĂ©e aurait pu lui arracher un rictus, si seulement il en avait eu le coeur. Ce soir-lĂ , la quiĂ©tude qui lui avait toujours paru rassurante, semblait agitĂ©e lâhomme comme la bĂȘte tapie dans les abysses de son ĂȘtre. Il nâavait pas envie dâĂȘtre seul. Cette vĂ©ritĂ© lâavait frappĂ©, Ă lâinstant mĂȘme oĂč il avait quittĂ© son lieu de travail pour se traĂźner jusquâĂ son appartement. DâoĂč provenait ce sentiment ? Il nâen avait pas la moindre idĂ©e. Il Ă©prouvait simplement le besoin dâentendre du bruit, quâimporte la source. De la musique, des rires, des voix...le silence ne le berçait plus et ne suffisait pas Ă lâapaiser, mĂȘme le loup semblait grogner de mĂ©contentement. Le jeune russe prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons dâoxygĂšne comme sâil Ă©tait restĂ© en apnĂ©e durant de longues minutes. Si seul. Son regard survola les murs vierges de la piĂšce, le canapĂ© vide face Ă un Ă©cran Ă©teint, la plante posĂ©e avec nonchalance au centre dâune table au bois abĂźmĂ©. Si seul. Le silence devenait pesant, au point quâAksel ressentait dorĂ©navant la sensation de suffoquer. Son appartement lui fit lâeffet dâune cage. Une cage qui se refermait sur lui, au fil des minutes. Et le loup ne le supportait plus. Les murmures de la nuit lui parvenaient, sonnant comme une invitation Ă la rejoindre. Mais pouvait-il rĂ©ellement prendre le risque de se mĂȘler Ă la foule ? Aksel se savait ĂȘtre instable et les bars nâĂ©taient pas toujours rĂ©putĂ©s pour leur sobre et raisonnable clientĂšle. Il nâusait que trĂšs rarement de la violence mais sâil ne commençait jamais une bagarre, le loup se faisait une joie de les terminer. Tant pis. Il Ă©tait prĂȘt Ă prendre ce risque, rien que pour chasser cette solitude, manifestement affreusement tenace. Il enfila un long manteau crĂšme par-dessus sa chemise entiĂšrement noire accordĂ©e Ă©ternellement Ă son pantalon, puis attrapa une paire de bottines Ă la couleur aussi sombre que le reste de sa tenue. DĂšs lâinstant oĂč lâair frais mordit ses joues, Aksel sentit une vague dâĂ©nergie le submerger. Comme sâil respirait de nouveau, son palpitant retrouvait son comportement flegmatique et ne cherchait plus Ă sâextraire vigoureusement de sa cage thoracique. Le russe prit la direction du bar quâil frĂ©quentait rĂ©guliĂšrement, parfois rien que pour profiter des nombreux effluves dĂ©licieux de lâalcool. AccompagnĂ© par une brise glaciale, Aksel progressait dans la rue, se fondant parfaitement dans lâobscuritĂ© de la nuit, chaque pas le rapprochant un peu plus du moment fatidique. Il sâarrĂȘta finalement face Ă lâenseigne qui lui Ă©tait familiĂšre et se retrouva englouti par un torrent de paroles, et un flot dâodeurs diffĂ©rentes. Il inspira doucement avant dâouvrir la porte de lâĂ©tablissement. Aksel se fraya sans difficultĂ©s un chemin jusquâau bar, le regard dirigĂ© vers le fauteuil vide. Personne ne tourna la tĂȘte pour lâobserver, quiconque croiser son regard se serait certainement confondus en excuses, sans vĂ©ritables raisons. Le loup dormait, mais il ne suffisait que dâun murmure pour lâarracher Ă son sommeil. Mais le jeune russe nâavait nullement besoin du prĂ©dateur qui somnolait dans son cĆur pour paraĂźtre naturellement intimidant. Des Ă©paules larges, une stature haute et carrĂ©e, des yeux aussi sombres quâune nuit sans Ă©toiles, le moindre dĂ©tail de son apparence sonnait comme une menace. Aksel se glissa sur un siĂšge, et sâempressa de commander une biĂšre. La cacophonie du lieu Ă©tait presque Ă©tourdissante, mais le russe Ă©tait Ă©trangement Ă son aise. La musique agressait sans mĂ©nagement son ouĂŻe bien plus fine que celle dâun humain, mais Aksel se sentait Ă sa semblant de chaleur qui se dĂ©versait dans son corps Ă©tait agrĂ©able, bien plus que lâalcool qui coulait dorĂ©navant dans son grincement de la porte dâentrĂ©e retentit, laissant entrer un dĂ©licieux parfum teintĂ© de miel. Un parfum empli de douceur, mĂȘlĂ© Ă une certaine assiduitĂ©. Un parfum qui lui rappela aussitĂŽt une vague de souvenirs, bien quâAksel Ă©tait conscient que la silhouette qui se dessinait dans son esprit ne pouvait ĂȘtre en aucun cas celle qui traversait le bar. Pourquoi ? CâĂ©tait tout simplement impossible. Il avait abandonnĂ© Iris en Russie, il y a des annĂ©es. Son cĆur se serra aussitĂŽt Ă cette pensĂ©e, alors que le visage de la jeune femme lui apparaissait toujours avec autant de clartĂ©. Il nâavait pas oubliĂ© un seul dĂ©tail de son apparence. Chaque fragment de son ĂȘtre Ă©tait ancrĂ©s en lui et mĂȘme lâĂ©ternitĂ© nâaurait pas suffi Ă effacer son image. Son premier amour. Son unique amour. Iris, celle pour qui il se serait damnĂ© sans hĂ©siter, rien que pour espĂ©rer apercevoir lâombre de son sourire lumineux. Il aurait pactisĂ© avec le diable, rien que pour entendre le murmure de son rire cristallin. Il aurait chassĂ© les anges pour lui offrir le paradis. Seulement, sa vie en avait voulu autrement. CoincĂ© avec la malĂ©diction, Aksel sâĂ©tait comportĂ© comme le lĂąche quâil Ă©tait, et le lĂąche quâil continue Ă ĂȘtre. Alors quâil portait doucement le verre Ă ses lĂšvres, le parfum quâil trouvait terriblement irrĂ©sistible envahi tout son espace et Aksel nâeut pas le temps dâesquisser le moindre mouvement pour observer la silhouette installĂ©e Ă ses cĂŽtĂ©s. Une voix quâil nâavait pas entendue depuis des annĂ©es retentit par-dessus le vacarme et le moindre de ses muscles se figĂšrent aussitĂŽt en rĂ©ponse. Cette voix, il la reconnaĂźtrait entre mille. Son verre resta suspendu dans les airs durant un quart de seconde, alors que le russe ne rĂ©pondait plus de rien. Sa mĂąchoire se contracta, alors que ses doigts enserraient avec violence la coupe presque vide. Son expression ne transmettait pas la moindre de ses Ă©motions, et son regard ne reflĂ©tait rien de ce quâil ressentait, pourtant...pourtant, au fond de lui, dĂ©ferlait une vague de sentiments qui emportait tout sur son passage. Son prĂ©nom franchit alors ses lĂšvres, avant mĂȘme quâAksel ne rĂ©alise quoi que ce soit. âIris.â. Une myriade dâĂ©motions lâenvahissait, tandis que le russe tournait la tĂȘte pour observer le feu qui avait ravagĂ© son ĂȘtre, il y a quinze ans. Il plongea ses pupilles voilĂ©es par un manteau de tĂ©nĂšbres dans ses yeux Ă©tincelants, et le monde autour dâeux se dissipa aussitĂŽt. Son regard le percuta avec une telle violence quâAksel en garderait certainement des bleus Ă lâĂąme pour des semaines. Seigneur. Elle Ă©tait aussi belle que dans son souvenir. Iris. Sa splendide et flamboyante Iris. Non, diable, non. Cette femme nâĂ©tait plus sienne depuis des annĂ©es. Le lĂąche quâil restait dĂ©tourna la tĂȘte, incapable de supporter plus longtemps lâocĂ©an de sensations quâil ressentait. Aksel attrapa la biĂšre que la jeune femme lui tendait, soucieux dâĂ©viter son regard qui Ă©tait comme une porte ouverte sur le passĂ©. Leur passĂ©. â Quâest-ce que tu fout ici ?âlĂącha-t-il finalement, son timbre aussi mordant que la brise extĂ©rieure. Ses yeux se posĂšrent sur le mur de bouteilles qui sâĂ©talait derriĂšre le bar et Aksel entreprit de feindre un dĂ©sintĂ©ressement total. Oh, câĂ©tait aussi douloureux que toutes ses mĂ©tamorphoses rĂ©unies. Mais Aksel Ă©tait incapable de la regarder en face sans songer Ă lâatrocitĂ© quâil avait commise. Le meurtre de son assaillant. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il parti pour son bien, pour celui dâIris, pour leur bien commun, intentionnellement. Mais sa fuite avait Ă©tĂ© avant tout par faiblesse, et le russe en Ă©tait pleinement conscient. Et la prĂ©sence dâIris ne faisait quâamplifier ce sentiment de lĂąchetĂ© quâil Ă©prouvait. â ou plutĂŽt, quâest-ce que tu veux ? Il y a rien pour toi ici, et je nâai rien Ă te donner.âajouta-t-il, glacial, tranchant comme une lame de couteau aiguisĂ©e.Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 1722Jâai dans ma collection de souvenirs une image de rĂȘvĂ© de ce moment pendant des annĂ©es entiĂšres, j'ai vu dĂ©filer la pleine lune un nombre incalculable de fois j'ai imaginĂ© ton visage dans l'obscuritĂ© la plus profonde, mais aucune de mes mises en scĂšne travailler et rĂ©pĂ©ter en boucle dans ma tĂȘte ont eu l'effet que je ressens en ce moment crois que n'importe quelle simulation n'aurait pas eu l'effet et la sensation que mon coeur ressent en ce moment mĂȘme. Oh, j'ai imaginĂ© un tas de raisons possibles pour pardonner ton dĂ©part, j'ai cherchĂ© Ă rendre ta fuite, ton abandon moins pĂ©nible en te trouvant des excuses... J'ai nourri ma colĂšre avec des "Si" et des "Peut-ĂȘtre" et j'ai rĂ©ellement pensĂ© que ce soir-lĂ quelques choses t'Ă©taient arrivĂ©s et que la mĂ©moire t'avait simplement Ă©tĂ© arracher. Mais entendre ta voix prononcĂ©e avec tant de facilitĂ© les quatre lettres qui font mon prĂ©nom m'oblige Ă rĂ©aliser ce que je n'ai jamais rĂ©ellement voulu admettre. Tu es simplement parti en me laissant derriĂšre toi, je cligne doucement des paupiĂšres gardant mon regard sur toi, dieu que tu n'as pas changĂ©. Je retrouve les traits de ton visage dure et sĂ©vĂšre et tes yeux scintillant et profond, le temps Ă marquer ton visage puisque les annĂ©es sont passĂ©es, mais cela n'enlĂšve rien Ă ton charme et ton attrait au contraire une touche de mystĂšre a pris naissance au creux de tes bout de ma langue glisse doucement sur mes lĂšvres pour les hydratĂ©es t'avoir Ă mes cĂŽtĂ©s m'assĂšche comme le dĂ©sert assĂšche son territoire... Aussi loin que je me souviens tu as toujours Ă©tĂ© mon oasis, mon espoir, mais je me rends compte que je n'Ă©tais pas ce que tu as pu ĂȘtre pour moi. Je sens la plaie faussement cicatrisĂ© en moi s'agrandir face Ă la dure vĂ©ritĂ© qui m'Ă©clate au ce que je ressens je reste Ă tes cĂŽtĂ©s, mon regard reste sur tes traits que j'ai tant observĂ©s autre-fois. De ma voix cristalline, fruitĂ© je te rĂ©ponds >. Je sens l'ironie prendre possession de mon corps et de mon esprit, mais je la balaie d'un coup pour ne pas tomber dans la haine, la colĂšre pourtant, cela m'est lĂ©gitime. Ton regard caresse le mien tandis que le mien se perd dans les profondeurs du tien comme autrefois. Le temps d'un instant, je me sens lĂ©gĂšre, libre comme une reine qui retrouve son roi aprĂšs des annĂ©es de combat. Mais cette lĂ©gĂšretĂ© me quitte quand tu dĂ©tournes le regard, je te laisse saisir la biĂšre que je t'ai apportĂ©e et je remarque que tu tentes d'Ă©viter mon regard. Je prends place Ă tes cĂŽtĂ©s quand tu me demandes d'une maniĂšre mordante qui briserait la glace d'un hiver lĂ©gendaire. Autrefois peut-ĂȘtre que le ton de voix m'aurait fait trembler, mais la gamine que tu as pu connaĂźtre est loin derriĂšre moi, je me suis renforcĂ©e j'y ai Ă©tĂ© obligĂ©e Ă cause de reste de marbre face au timbre de voix que tu emplois et je garde mon regard sur toi alors, que tu t'obstines Ă m'ignorer dans un sens. Je m'apprĂȘte Ă te rĂ©pondre quand tu reprends pour me demander ce que je veux puisque tu n'as plus rien Ă me donner d'aprĂšs tes dires. Oh Aksel, si tu savais ce que moi j'ai Ă te donner, Ă t' langue passe doucement sur mes dents de devant et je te rĂ©ponds > ma voix reste calme et posĂ© puisque je ne suis pas ici pour crĂ©er une faille surtout que je sais parfaitement que ma colĂšre pourrait crĂ©er une faille aussi importante que celle de Saint-AndrĂ©as. Je me contrĂŽle pour le moment du moins >. Je prend ma biĂšre et je dĂ©pose le goulot de la bouteille sur mes lippes rosĂ©e pour en boire une gorgĂ©e avant de la dĂ©poser sur le comptoir en passant une main dans mes cheveux pour les remettre en arriĂšre > j'inspire doucement l'air de ce bar qui me semble ĂȘtre Ă©touffante, je tente de faire la conversation, mais cela est compliquĂ© puisque je ressens l'envie de t'en mettre une pour ce que tu m'as fait, pour ce que tu nous as fait Ă elle comme Ă moi. Ma main tremble, mais je serre le poing pour contenir un peu plus cette colĂšre et ce besoin d'extĂ©rioriser ce que j'ai enfouie au plus profond de mes entrailles. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 3 Sep - 1801 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toiâI never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.âIl y a quinze ans, son univers portait un nom. Le sien. Iris. Comment pouvait-il oublier ce prĂ©nom qui mĂȘme aprĂšs toutes ces annĂ©es, lui provoquait encore un dĂ©licieux frisson Ă travers son corps ? Elle lui avait tendu la main et avait brisĂ© les murailles Ă©rigĂ©es autour de lui. Comment, comment, pouvait-il oublier ce prĂ©nom qui avait marquĂ© son Ăąme au fer rouge ? Elle Ă©tait une partie importante de sa vie. Elle Ă©tait son passĂ©, et autrefois, il avait imaginĂ© quâelle deviendrait son futur. Ah, oui, il avait imaginĂ© un avenir Ă ses cĂŽtĂ©s. CâĂ©tait comme une Ă©vidence qui sâĂ©tait imposĂ© Ă lui. Dans sa folie, il avait mĂȘme songĂ© Ă lâĂ©pouser, et comme il aurait aimĂ© embrasser lâĂ©ternitĂ© Ă ses cĂŽtĂ©s ! Leur vie aurait pu ĂȘtre teintĂ©e de couleurs, de passion et dâamour. Si seulement il nâavait pas eu cette fichue arme mĂ©tallique dans la poche. Si seulement, il Ă©tait venu la rĂ©cupĂ©rer en voiture. Si seulement, il nâavait pas appuyĂ© sur la gĂąchette. Si seulement il nâĂ©tait pas une bĂȘte sauvage, incapable de contrĂŽler ne serait-ce quâune partie du loup. Si seulement il nâĂ©tait pas maudit. Aksel ne lâaurait jamais abandonnĂ©. Jamais. Il aurait dĂ©placĂ© des montagnes pour la garder Ă ses cĂŽtĂ©s. La malĂ©diction aurait pu ĂȘtre rĂ©duite Ă une vieille lĂ©gende. Pourtant. Aksel Ă©tait bien lĂ , assis Ă un bar, en compagnie de ses vieux dĂ©mons qui lui susurraient quelques douces paroles Ă lâoreille. Sa vie Ă©tait devenue un Enfer, et Aksel sâabandonnait aux flammes destructrices qui ravageaient son existence. Sa vie aurait pu prendre un tournant diffĂ©rent mais la tornade lâavait emportĂ© loin dâIris, son point dâancrage. Son seul et unique repĂšre en ce bas monde. Il lâavait abandonnĂ©, sans un seul regard en arriĂšre, sans un seul regret. Du moins, Ă lâĂ©poque. Maintenant quâil lâavait sous ses yeux, si belle quâelle en devenait cruelle, un flot de remords le submergeait. Peut-ĂȘtre aurait-il dĂ» faire les choses diffĂ©remment. Peut-ĂȘtre aurait-il pu se reposer sur elle. Mais Iris, lâaurait-elle aimĂ© avec la mĂȘme ferveur si elle avait vu le monstre quâil Ă©tait devenu ? Non. Certainement pas et Aksel aurait Ă©tait incapable de supporter son regard chargĂ© de haine et de dĂ©goĂ»t. Cette vĂ©ritĂ© le poignarda aussi violemment qu'un couteau en plein cĆur. Bien sĂ»r quâelle nâavait pas besoin de lui. Ă quoi pensait-il ? Elle nâavait jamais eu besoin de lui. Pouvait-il en dire autant ? Non, il avait toujours eu besoin dâelle. Aksel effleura son menton de sa main, seule rĂ©action qui Ă©mane de lui alors que le sarcasme de la jeune femme manqua de lui arracher un sourire sardonique.â Toi et moi, on sait que ma courtoisie sonnerait fausse.ârĂ©pliqua-t-il tandis quâil contemplait la surface de lâalcool qui ondulait dans son verre, alors quâAksel faisait tourner ce dernier en lâair. Finalement, il tourna ses yeux de glace pour observer la jeune femme qui continuait Ă lâimpacter, malgrĂ© toutes les annĂ©es Ă©coulĂ©es. Comme il admirait la fiertĂ© qui brillait dans ses pupilles. Comme il apprĂ©ciait la douceur de ses traits, douceur qui offrait un dĂ©licat contraste avec cette Ă©nergie explosive qui vibrait tout autour dâelle. Le temps dâun maigre et furtif instant, son regard parut sâadoucir face aux tremblements presque imperceptibles dâIris. Une part de lui se haĂŻssait dâĂȘtre la cause de cette fureur, et se haĂŻrait toujours pour avoir Ă©tĂ© un jour lâorigine de sa douleur. Une part de lui aurait aimĂ© ĂȘtre assez adroit avec les mots pour lui rĂ©vĂ©ler les raisons de son dĂ©part. Une part de lui aurait voulu lui assurer quâelle avait Ă©tĂ© une vĂ©ritable lumiĂšre dans son obscuritĂ©. Mais Aksel en Ă©tĂ© tout simplement incapable et comme toujours, le russe se dirigeait vers lâoption de facilitĂ©. â Tu nâas pas rĂ©pondu Ă ma question et jâimagine que tu nâas pas quittĂ© la Russie pour simplement tâassurer que jâĂ©tais toujours en vie. Alors quâest ce que tu fais vĂ©ritablement ici ?âfinit-il par demander, laissant entendre une certaine impatience transpercĂ©e dans ses propos, alors que son expression se refermait de nouveau. LâĂ©clat qui Ă©tait apparu sâĂ©vapora aussitĂŽt, comme emportĂ© par une brise fugace. âet comment mâas-tu retrouvĂ© ?âajouta-t-il, avant de boire une longue lampĂ©e de sa boisson. Son regard glissa une nouvelle fois vers la jeune femme, comme pour sâassurer quâelle Ă©tait bel et bien Ă ses cĂŽtĂ©s. LâĂ©tonnement imprĂ©gna aussitĂŽt ses traits, tandis que ses yeux se posaient sur lâanneau ornant son annulaire. Un voile sombre sâĂ©tait dĂ©posĂ© sur ses pupilles, recouvrant la moindre lueur qui siĂ©geait au cĆur de ces derniĂšres. La souffrance du loup, mĂȘlĂ©e Ă la sienne, lui fit lâeffet dâune vague se fracassant contre la roche. Il lĂącha aussitĂŽt son verre, comme si celui-ci venait de le brĂ»ler. Le russe releva la tĂȘte, cette fois-ci incapable de maĂźtriser la surprise qui sâĂ©tait emparĂ©e de lui. Refusant dâaccepter quâun autre homme partagerait lâĂ©ternitĂ© avec Iris, Aksel se dĂ©roba Ă son regard pour fourrer la main dans sa poche et dĂ©poser un billet sur le comptoir. MariĂ©e. La seule femme pour qui Aksel aurait dĂ©crochĂ© le soleil durant un orage, mĂȘme quinze ans plus tard, Ă©tait mariĂ©e. Il Ă©tait parti et Iris avait refait sa vie. Il nâavait aucun droit de ressentir la tornade dâĂ©motions qui tourbillonnait en lui. Et pourtant... Et pourtant, pour sa santĂ© mentale, il aurait prĂ©fĂ©rĂ© quâIris ne mette jamais un seul pied Ă Tulsa. â Jâai besoin dâair.âdĂ©clara-t-il, aussi clairement que possible, bien que son timbre tenait plus dâun grognement animal que dâune voix humaine. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 7 Sep - 1509Notre histoire remonte Ă loin, si loin qu'on pourrait dire quelle date du temps des dinosaures puisque certain de mes souvenirs sont aussi fragiles que des fossiles pourtant, tu ne semble pas avoir changĂ© que ce soit dans ta posture, ta maniĂšre de contracter ta mĂąchoire comme dans ta maniĂšre d'ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able . Oh je ne suis pas surprise puisque tu as toujours eu un caractĂšre bien forgĂ© plusieurs fois, nous avons eu l'occasion de confronter nos deux caractĂšres crĂ©ant une vĂ©ritable scĂšne digne d'une piĂšce de théùtre de shakespeare. Mes annĂ©es Ă tes cĂŽtĂ©s ont Ă©tĂ© les plus belles, mais pas les plus douces, nos beuveries et nos erreurs on bien souvent animĂ© des situations plus farfelus les unes que les autres. J'ai pour ma part quitter ce monde, mais en te regardant je me demande oĂč tu en es... Ătrangement, sans aucune raison visible j'ai le sentiment que tu ne sais pas toi-mĂȘme oĂč tu en rĂ©action est directe quand il s'agit de te rĂ©pondre, je tente d'Ă©touffer le sarcasme dont j'ai toujours su faire preuve quand la haine, la colĂšre, le dĂ©goĂ»t m'envahit, mais je n'y parviens pas totalement puisque que malgrĂ© moi je viens de te faire une remarque sur la connaissance toujours acquise de mon prĂ©nom, mais je me permets en prime d'ajouter que je n'attends plus rien de toi depuis fort longtemps et dans un sens, c'est vrai tandis qu'une moitiĂ© de moi sait parfaitement que cela est un mensonge puisqu'une part de moi espĂšre qu'un jour tu seras le pĂšre que tu aurais dĂ» ĂȘtre il y a longtemps son de voix que tu emplois pour me rĂ©pondre caresse mon moi intĂ©rieur, tu n'imagines pas le bien, le soulagement que je ressens, rien qu'en entendant le ton de ta voix. MalgrĂ© le bien-ĂȘtre que tu m'apportes sans t'en rendre compte ta remarque reste totalement appropriĂ© Ă celui que tu pourrais en ce moment mĂȘme laissĂ©e la rancĆur que je ressens envers toi de cĂŽtĂ© pour ĂȘtre la gentille et douce Iris, mais la sensation que tu me procures en ce moment mĂȘme n'est pas suffisante pour calmer cette rage qui brĂ»le en moi >. Mon regard est toujours sur toi, je ne parviens pas Ă m'en dĂ©tacher comme-si mon regard Ă©tait paralysĂ© par les traits de ton visage. Tu sembles ĂȘtre agacĂ© par ma prĂ©sence pire encore tu sembles ĂȘtres dĂ©sintĂ©ressĂ© puisque la surface du liquide prĂ©sent dans ton verre attire d'avantage ton attention. Le temps d'un instant je me demande oĂč est le regard que tu posais sur moi Ă l'Ă©poque celui qui me donnait la sensation d'ĂȘtre exceptionnelle, d'ĂȘtre celle qui valait bien mieux que les autres, c'est quand tu tournes enfin le regard pour le poser sur moi que mon esprit quitte ses questions qui n'ont plus de sens aujourd'hui puisque je le sais avec certitude que jamais plus je n'aurais ce genre de regard enfin dans le tien, je te cherche tentant de passer Ă travers les murailles et les barricades que tu as pu te forger en quinze longues annĂ©es. Je cherche cette connexion qui nous reliait, mais je ne la trouve pas du moins pas directement. C'est seulement aprĂšs quelques secondes que je trouve une faille, mais celle-ci fut brĂšve, maigre et furtive puisque ta dĂ©fense a repris possession de ton Ăąme. Tu reprends la parole et tu reviens sur ta question prĂ©cĂ©dente, tu as toujours Ă©tĂ© tĂȘtu je ne suis donc pas surprise. Je tapote doucement mes doigts sur ma bouteille de biĂšre et je viens Ă te rĂ©pondre > dis-je alors pour rĂ©pondre Ă ce que tu as bien pu imaginer aprĂšs tout, tu n'as pas conscience des efforts et des moyens que j'ai mit dans mes recherches, recherche qui ne m'ont menĂ© nulle part. J'entends ta patience te jouer des tours puisque le son de ta voix est lĂ©gĂšrement tirailler par sa concurrence. Je m'accroche malgrĂ© tout Ă ce petit Ă©clat que je nommerais de survivant dans ton regard noir et tĂ©nĂ©breux et je m'apprĂȘte Ă te rĂ©pondre quand tu assassines cet Ă©clat pour me poser une nouvelle question > dis-je d'une voix net et remarque que tu laisses glisser ton regard sur ma personne rien que ce regard pourtant, vide de sentiment me caresse de bien-ĂȘtre. AprĂšs toutes ses annĂ©es, aurais-tu toujours autant de pouvoir sur moi ? Je te fixe attendant une rĂ©ponse Ă ma question, mais au lieu de voir tes lĂšvres se mouvoir c'est ton regard qui te trahit puisque j'y dĂ©couvre de l'Ă©tonnement, instinctivement mon regard rejoint le tien pour dĂ©couvrir l'objet de ta surprise. Mon alliance semble ĂȘtre l'objet de ta dĂ©composition chose qui me surprend. La brillance, la lueur et l'humanitĂ© qui restait dans ton regard disparaĂźt sous un voile sombre et Ă©pais. Le bruit du verre que tu viens de lĂącher me fait lĂ©gĂšrement sursautĂ© et je cligne des yeux cherchant Ă comprendre ton comportement soudain. J'ai toujours dit que tu avais par-moment le comportement d'une bĂȘte et que tu devais laisser l'homme prendre le dessus, une simple mĂ©taphore concernant cette froideur que tu as toujours portĂ©e en toi et j'ai le sentiment que la bĂȘte Ă dĂ©vorer l'homme en l'espace de quelques secondes. Je te regarde sortir un billet de ta poche pour le dĂ©poser sur le comptoir et je fronce les sourcils en t'entendant dire que tu as besoin d'air, penses-tu partir ainsi ? Le ton de ta voix qui ne semble plus ĂȘtre humaine me fait frissonner de tout mon ĂȘtre tandis que mon regard t'observe t'Ă©loigner. Je sors Ă mon tour de mon sac un billet sans prĂȘter attention au montant et je dis en quittant mon siĂšge >, l'argent n'est pas ma prioritĂ© et dans un sens l'argent n'a jamais Ă©tĂ© une prioritĂ© pour moi, mais quoi qu'il en soit en ce moment-mĂȘme ma prioritĂ© c'est toi, toi qui t'enfuis une fois de plus loin de moi. Je te suis avec un pas de retard, je te rejoins dehors dans cette rue qui empeste le fromage et le putois mort, mais je n'y prĂȘte pas attention puisque qu'une fois dehors ma main se pose sur ton avant bras pour te retenir > dis-je doucement dans un murmure presque inaudible, ma raison exige que je te saute dessus, mon esprit me brĂ»le les neurones pour que je t'hurle dessus tout le mal que tu m'as fait, mais mon cĆur lui souffre de te voir perdre la face pour un anneau qui Ă mes yeux ne signifient rien. Le contact de ta peau contre la mienne laisse passer un courant Ă©lectrifiant qui parcourt chaque partie de mon corps. Ressens-tu ce que je ressens en cet instant ? Je cligne des yeux en te fixant cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă te comprendre. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 12 Sep - 1113 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toiâI never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.âNon, ils ne savent plus rien de lâun et de lâautre. Ils sont rĂ©duits Ă deux inconnus, deux inconnus partageant un passĂ©. Les annĂ©es ont fait dâeux des Ă©trangers, Ă©troitement liĂ©s par des souvenirs emplis de douceur et de passion. Des souvenirs emplis dâamour, des souvenirs quâAksel Ă©tait incapable dâoublier. Des annĂ©es, toute une vie, une Ă©ternitĂ© pouvait bien sâĂ©couler. Jamais, oh grand jamais, il nâoublierait la ferveur du brasier qui les consumait tous deux. Pourtant, ils Ă©taient lĂ , assis lâun Ă cĂŽtĂ© de lâautre, et Aksel se contentait de garder une indiffĂ©rence totale. ExagĂ©rĂ©e. Feinte. Une belle mascarade pour camoufler ce quâil pensait rĂ©ellement, pour camoufler le maelstrom dâĂ©motion quâIris avait dĂ©clenchĂ©e en lui par sa simple prĂ©sence. Sa simple voix. Sa simple odeur. Mais ces derniĂšres Ă©taient dĂ©nuĂ©es de toutes simplicitĂ©s. Elles Ă©taient complexes, mielleuses, douces et en mĂȘme temps, si acidulĂ©es. Si forte. Iris avait toujours eu cet effet alambiquĂ© sur lui, et sâil devait ĂȘtre honnĂȘte avec lui-mĂȘme, la premiĂšre fois quâil avait croisĂ© son regard, un frisson de peur lâavait parcouru. Elle dĂ©gageait une telle force dâesprit quâAksel en avait Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©. Seigneur, il nâĂ©tait quâun gamin perdu, Ă lâĂ©poque. Seulement, avait-il rĂ©ellement changĂ© depuis ?Beaucoup de choses avaient changĂ©. Mais Aksel nâavait certainement pas retrouvĂ© son chemin. Son Ă©garement perdure encore et encore. Il nâest quâun vaisseau parti Ă la dĂ©rive, perdu entre ce quâil est, ce quâil devrait ĂȘtre, et ce quâil nâest pas. Un vaisseau qui sâenfonce dans lâobscuritĂ©, sans phare pour le guider. Il tourna la tĂȘte pour observer la jeune femme, rien quâun instant, rien que pour essayer de deviner ce quâelle avait dĂ» faire pour le retrouver. Mais il nâen avait pas la moindre idĂ©e. Il nâavait averti personne. Nâavait laissĂ© aucune trace derriĂšre lui, aucun indice qui pourrait le trahir. Rien. Pourtant. Elle Ă©tait lĂ , belle Iris. Le feu brĂ»lant dans ses pupilles, un feu qui, fut un temps, Aksel se plaisait Ă contempler. Sa voix, toujours aussi mordante, rĂ©ussit Ă lui voler un mince sourire ironique. Parce quâelle avait raison, Aksel garda le silence, ne sâefforçant mĂȘme pas de dĂ©fendre ses actes, dâexpliquer son comportement. Son regard divagua finalement vers Iris, se promenant sur ce visage quâil avait si longtemps parcouru des yeux, de ses doigts, de ses lĂšvres. Visage dont il avait embrassĂ© la moindre parcelle. Ce visage quâil avait si longtemps admirĂ©, et quâil continuait Ă admirer malgrĂ© les annĂ©es passĂ©es. Une vague de souvenirs le submergeait Ă mesure quâil sâattardait sur la jeune femme, une pure Ă©tincelle de vie luisant dans ses pupilles. Pendant un battement de cils, Aksel ressentit ce quâil avait Ă©prouvĂ© Ă ses cĂŽtĂ©s. La vie. LâĂ©nergie. La passion. CâĂ©tait comme sentir les rayons du soleil caresser sa peau aprĂšs une tempĂȘte. Comme sentir une douce brĂ»lure envahir chaque parcelle de son ĂȘtre. Mais lorsque dans son champ de vision apparut un anneau scintillant sur lequel les lumiĂšres du bar venaient se reflĂ©ter, toutes Ă©motions sâĂ©tiolĂšrent aussitĂŽt. La chaleur lâabandonna, le froid le gagna. Son corps se figea et la sensation de suffoquer le saisit avec une telle vĂ©hĂ©mence, quâAksel en laissa retomber son verre sur le comptoir. Le russe se leva, incapable de rester assis une seconde de plus. Il dĂ©posa quelques piĂšces sur le bar, avant de traverser la salle Ă grands pas. Lâair glacial le frappa de plein fouet, la morsure du froid, qui sâinsinuait Ă travers les couches de ses vĂȘtements, Ă©tait exactement ce dont il avait besoin. Revenir Ă la rĂ©alitĂ©. Revenir sur Terre. Reprendre le contrĂŽle. Respirer. Le russe passa une main sur son visage, inspirant doucement, emplissant ses sens des diffĂ©rentes odeurs nausĂ©abondes qui Ă©manaient de la ruelle. Puis, parmi ce mĂ©lange Ă©cĆurant se glissa entre une ou deux effluves putrides, le parfum dâIris. Il nâavait aucun droit dâĂȘtre aussi bouleversĂ© par lâidĂ©e quâelle Ă©tait mariĂ©e. Non. Aucun. Strictement aucun droit. Il ne pouvait sâen prendre quâa lui seul. Pourtant, son esprit Ă©tait ravagĂ© par un feu de colĂšre ardent mais aussi en proie Ă une profonde tristesse. Il aurait voulu ĂȘtre celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Il aurait dĂ» ĂȘtre celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Lui, et personne dâautre. La possessivitĂ© qui lâenvahissait, une possessivitĂ© malvenue, absurde, le terrifiait. Car Aksel Ă©tait conscient que le loup en Ă©tait le catalyseur. CâĂ©tait lâanimal qui rĂŽdait dans son cĆur qui amplifiait ses Ă©motions, attisait sa rage. La dĂ©cennie qui sâĂ©tait Ă©coulĂ©e depuis leur liaison importait peu Ă la bĂȘte. Les dĂ©sirs du loup Ă©taient comme un poison coulant dans ses veines, un poison qui rĂ©pandait son venin Ă travers son corps, intoxiquant lâesprit de lâ quâAksel se dĂ©menait avec lui-mĂȘme, il sentit les doigts de la jeune femme sâenrouler autour de son bras, dĂ©licats et fragiles, aussi lĂ©gers quâune plume emportĂ©e par la brise. Il ferma les yeux. Rien quâun instant. Rien que pour savourer l'Ă©lectricitĂ© qui le parcourait, rien que pour se dĂ©lectait de cette vibration qui se rĂ©percutait dans tout son ĂȘtre, rien que pour apprĂ©cier la chaleur qui se logeait dans son cĆur. Ce geste lui Ă©tait si familier et pourtant, si Ă©tranger Ă la fois. Il lui semblait redĂ©couvrir de nouvelles sensations, de nouvelles Ă©motions qui demeuraient Ă©teintes depuis tout ce temps. Aksel inspira, essayant de chasser en vain cette douceur qui lâĂ©treignait, regrettant amĂšrement ce quâil sâapprĂȘtait Ă dire et le froid polaire qui rendait son timbre tranchant. â Si je suis partie, câest pour une putain de raison. Si je voulais pas que tu me retrouves, câĂ©tait pour une putain de raison.â Il aurait dĂ» se dĂ©gager, sâĂ©loigner, reculer. Mais il nâesquissa pas le moindre mouvement. Sa main sur sa peau lui avait manquĂ©, terriblement manquĂ©. CâĂ©tait un contact si innocent, si infime. Et pourtant, ça lui faisait lâeffet dâune bombe. â Tu aurais dĂ» mâoublier, tu as fait ta vie. Pourquoi tu mâas pas oubliĂ© ?âmarmonna-t-il, posant son regard sur elle. MalgrĂ© lâobscuritĂ©, il pouvait parfaitement discerner lâĂ©clat de ses yeux. Iris lui provoquait trop de sentiments, trop de sentiments bien trop toxiques pour elle. Son loup nâavait dorĂ©navant aucune intention de la laisser partir, or Aksel gardait un semblant de luciditĂ©, et sa raison lui dictait de sâĂ©carter de la jeune femme le plus rapidement possible. Et câest ce quâil fit. Le russe recula brusquement, sâarrachant Ă lâemprise dâIris. â Je veux pas de ton contact.âassura-t-il, alors quâAksel se mettait Ă faire les cent pas dans la ruelle. Le flot de mensonge quâil dĂ©bitait semblait intarissable. â Sâil te plaĂźt IrisâŠâcommença-t-il, Ă©bouriffant maladroitement ses cheveux bruns, geste qui trahissait lâangoisse qui lâenveloppait. Il sâarrĂȘta un instant. Contempla la jeune femme. Avant de se remettre Ă marcher, comme un loup pris au piĂšge. â Il faut que tu partes. Jâai besoin que tu partes.â Se reflĂ©tait dans son timbre...une certaine et profonde dĂ©tresse, enveloppĂ©e dans un froid polaire. Ses murs sâeffritaient, et le russe ne voulait en aucun quâIris en soit tĂ©moin. Non, il avait besoin quâelle reste lĂ . Il avait besoin de sentir une nouvelle fois sa chaleur. Il avait besoin dâentendre de nouveau sa voix. Il avait besoin de sa prĂ©sence, rien que pour un petit moment. Mais ce n'Ă©tait pas raisonnable, Aksel ne le savait que trop bien. Iris St-John[/b] InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 14 Sep - 127 A peine ait-je dis mes mots que je m'en suis limite voulu puisque je viens sans le vouloir de soulever un point qui est bien trop vrai Ă mon goĂ»t...Toi que j'ai regardĂ©, admirer et tant aimer est devenu aujourd'hui un inconnu et cette idĂ©e me transperce le coeur. C'est quand tu rĂ©agis sous la brillance de l'anneau qui dĂ©core mon annulaire que je me rends compte de la stupiditĂ© dont je viens de faire part... Je cours aprĂšs toi depuis des annĂ©es et quand enfin je te retrouve je n'ai pas la jugeote de retirer ce morceau de mĂ©tal qui ne reprĂ©sente rien Ă mes yeux. Ta rĂ©action est immĂ©diate et je la suis comme une Ă©lĂšve qui suit son maĂźtre, comme les aiguilles d'une horloge suit le peine le pied dehors, je ressens le froid de la saison se faufiler sous mes vĂȘtements pour contracter mes muscles, mais c'est ma main sur ton avant bras qui me donne une sensation que je pensais disparue pour le reste de ma vie. Je pourrais te crier dessus, te sauter dessus en te frappant en nommant chaque coup par la douleur que tu m'as fait ressentir, mais c'est les sentiments, la compassion et l'Ă©tincelle de notre amour encore vivant qui prend le dessus puisque dans un souffle presque inaudible j'ai prononcĂ© ton surnom que j'ai bien souvent soufflĂ© au creux de ton cou lors de nos nuits Ă©rotiques. Mon souffle est court puisque le froid le saisit Ă chaque inspiration, mon regard est fragile et mon corps est fĂ©brile... AprĂšs tant d'annĂ©es, tant d'Ă©chec, d'illusion j'ai enfin le bonheur de sentir ta peau sur la mienne bien que ce contact est lĂ©ger, il me procure un bien immense, un apaisement que personne n'est en mesure de comprendre... Digne d'une caresse ce contact me bras toujours prĂ©sent sur le tien, je suis sur le front sans aucune dĂ©fense, mon coeur c'est ouvert au moment mĂȘme oĂč mes sentiments ont pris le pouvoir sur ma raison. Il ne te faut pas longtemps pour attaquer la femme en dĂ©tresse que je suis en ce moment mĂȘme, avec cette hargne dont tu as toujours su faire preuve... Seule diffĂ©rence autrefois tu l'as crachais sur les autres, mais je suppose qu'aujourd'hui je ne suis qu'une femme comme une autre Ă tes paupiĂšres clignent rapidement et j'avale doucement ma salive quand le timbre de ta voix tranchant vient Ă mes tympans, mes lippes s'entrouvre et mon dernier souffle d'espoir quitte mes poumons... Tu ne voulais pas que je te retrouve, tu es partie parce que tu ne voulais plus de moi. Pendant toutes ses annĂ©es, j'ai tentĂ© de te trouver des excuses plus farfelu les unes que les autres, mais aujourd'hui, maintenant je ne peux plus me cacher la vĂ©ritĂ©, je ne peux plus faire semblant. Je devrais lĂącher ton bras et te dire d'aller au diable pour ensuite reprendre la vie qui m'attend chez moi, mais je n'en ai pas envie... Comme un aimant je suis attirĂ©e par toi et la douceur de ta souffle est court et mon cĆur est blessĂ© par la dure rĂ©alitĂ© qui s'offre Ă moi que je ne trouve pas la force d'articuler quoi que ce soit, mais toi... Toi, tu ne sembles pas en avoir terminĂ© puisque tu marmonnes quelque chose qui a du sens puisque toute personne normale aurait oubliĂ©, mais ait-je ne serait-ce qu'un jour Ă©tĂ© normale ?Ton regard sur moi, je cligne une nouvelle fois des yeux quand brusquement tu recules brisant notre douleur et une froideur prend possession de chaque parcelle de mon corps comme-si perdre ton contact m'envoie dans des profondeurs glaciĂšres. Tu continues, tu ne me veux pas, tu ne me veux plus, mon souffle sâaccĂ©lĂšre et j'ai l'impression que le sol se brise sous mon poids. Mon regard brille sous la cruautĂ© de tes paroles, mon regard quant Ă lui est perdu dans les limbes de tes tĂ©nĂšbres. Immobile, je ne bouge pas seul mon souffle rapide et l'Ă©clat de mes yeux prouvent que la vie me parcourt toujours. Mes lĂšvres bougent, mais aucun son n'en sort... Tu emplois une forme de politesse et mon prĂ©nom roule sur ta langue alors, que tu Ă©bouriffes tes cheveux autrefois j'aurais compris ce geste, mais aujourd'hui cela signifie t-il toujours la mĂȘme chose ? Je ne sais pas, je ne sais plus. La gorge serrĂ©e par la douleur que tu me procures malgrĂ© les annĂ©es, j'te fixe, je te cherche malgrĂ© tout, malgrĂ© moi ? Pourquoi ? Je ne sais pas, tu as Ă©tĂ© pourtant claire tu m'as laissĂ© du jour au lendemain et maintenant encore tu ne veux plus de moi... Alors, pourquoi ? Je ressens toujours cette connexion vibrĂ©e entre toi et moi pourquoi ait-je le sentiment que je suis liĂ©e Ă toi jusqu'Ă mon dernier te regarde toujours, tu marches sur toi-mĂȘme dans cette ruelle qui depuis peu sera celle qui hantera mes nuits de maniĂšre douloureuse. J'inspire fortement pour la premiĂšre fois depuis que nous sommes sortis mes poumons gonflent sous l'air que j'inspire et je passe ma langue sur le bout de mes lĂšvres pour faire un pas vers toi. Je ne comprends pas pourquoi je persiste Ă faire un pas vers toi alors, que tu as Ă©tĂ© plus que prĂ©cis dans ce que tu souhaites. Je ne me comprends pas moi-mĂȘme, mais mon Ăąme a besoin de la tienne, je le ressens ça vibre en moi comme une mĂ©lodie que toi seul est en mesure de jouer. Doucement en m'approchant, je murmure > j'effectue un pas de plus vers toi > dis-je doucement en me postant devant toi, il y a plus de quinze ans je t'ai promis de t'aimer jusqu'Ă mon dernier souffle et cette promesse me suit depuis ce jour, j'Ă©tale mon coeur qui saigne malgrĂ© tout, je sais que tu peux m'abattre me donner un coup fatale > dis-je dans un murmure doux > j'ai le sentiment que tu ne veux pas que je te vois. Mes mains viennent doucement attraper les tiennes, je prends des risques et j'en suis plus que consciente > dis-je dans un murmure que le vent emporte avec lui. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 16 Sep - 2300 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toiâI never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.âChaque nouveau pas lui prodiguait la sensation de sombrer un peu plus dans un gouffre. Dans un gouffre sans fin. Un gouffre plongĂ© dans lâobscuritĂ©, un gouffre oĂč la chute lui paraissait Ă©ternelle. Son corps sâenfonçait dans une nuit brumeuse, son esprit se laissait submerger par un ocĂ©an de tĂ©nĂšbres. Il plongeait dans les mĂ©andres de lâobscuritĂ©, Ă©cho parfait Ă la souffrance qui le paralysait Ă cet instant. La douleur qui lâenveloppait lui donnait envie de fuir cette ruelle. De fuir Iris. Elle et les tourments quâentraĂźnait sa prĂ©sence. Il voulait disparaĂźtre, oublier Ă jamais cette femme qui, malgrĂ© toutes les annĂ©es, continuait Ă ĂȘtre le poison dans ses veines, le feu dans ses reins. Sa plus grande faiblesse. Son monde. Il lâavait profondĂ©ment ancrĂ© dans la peau, son Ăąme Ă©tait la sienne. LiĂ©es. MĂȘme quinze ans aprĂšs, la sensation perdurait, persistait, le taraudait. Il ne pouvait ignorer ce sentiment dâappartenir Ă cette femme, quâelle veuille de lui ou non, quâil veuille dâelle ou non. Et ça le terrifiait Aksel. Une vague de peur dĂ©ferlait en lui Ă chaque nouvelle minute, Ă chaque nouveau mĂštre franchi. Le sol continuait Ă se dĂ©rober sous ses pieds. Encore et encore. Il tombait Ă lâinfini dans une mare de souffrance et de terreur. Croiser de nouveau les yeux dâIris...aprĂšs toutes ces annĂ©es...lâimpacte lui Ă©tait aussi violent quâune tornade. Mais la bague qui sâenroulait autour de son annulaire ? CâĂ©tait le coup de grĂące. Il ne devrait pas ressentir ça. Il ne devrait pas ressentir cette tempĂȘte dĂ©vastatrice. Il ne devrait pas laisser ses Ă©motions le gangrener tel un mal incurable. Pourtant, chaque cellule de son corps criait de fureur, hurlait de mĂ©contentement. Le loup fulminait, brĂ»lait, la rage de lâanimal nâavait dâĂ©gal que la douleur quâĂ©prouvait lâ allait sâengouffrer dans la nuit, et se fondre dans lâobscuritĂ©. Il allait abandonner Iris. Une Ă©niĂšme fois. Peut-ĂȘtre finirait-elle par comprendre cette fois-ci. Peut-ĂȘtre cessera-t-elle de sâaccrocher Ă ce quâils avaient, Ă ce quâils Ă©taient. Elle ne lui laissait pas dâautre choix. La panique qui venait de lâenvahir... Aksel ne pouvait plus la supporter. Son corps se fissurait, son monde se dĂ©mantelait...et son cĆur...son cĆur Ă©tait anĂ©anti, rĂ©duit Ă des morceaux Ă©pars aux bords acĂ©rĂ©s qui le dĂ©chiraient avec ferveur, tranchant comme des fragments de porcelaine. Le russe Ă©tait rĂ©duit Ă un vase cassĂ©. Mais il nâavait jamais eu de fleur pour le dĂ©corer. ExceptĂ© peut-ĂȘtre Iris, fut un temps. Mais dorĂ©navant...il ne contenait quâun grand vide pour le torturer. Et voilĂ que lâamphore quâil Ă©tait, amphore au contenu inexistant, gisait au sol, jonchant le bitume de dĂ©bris Ă©parpillĂ©s. Sa voix retentit par-dessus le vacarme de ses sentiments, douce, apaisante, Iris possĂ©dait toute lâattention de son ĂȘtre. MĂȘme les plus impĂ©tueuses. MĂȘme de son loup. Ses mots le caressaient, chaleureux et rassurant comme des rayons lumineux, sa voix lui avait toujours Ă©voquĂ© un soleil sous lequel Aksel lĂ©zarderait avec insouciance. â JusquâĂ mon dernier souffle.âmurmurĂšrent-ils Ă lâunisson, parce que le russe nâavait pas oubliĂ© cette promesse. Jamais. Elle Ă©tait devenue une marque indĂ©lĂ©bile sur son esprit. Ătait-ce le bruissement de sa voix, ou la douceur de ses mains contre les siennes, qui lui firent lâeffet dâune brise balayant tous ses doutes ? Il nâavait aucune rĂ©ponse Ă offrir parce quâil nâen avait pas la moindre lâaimait encore. MalgrĂ© ce quâil lui avait fait subir. MalgrĂ© ce quâil sâefforçait de lui faire subir. Elle lâaimait encore. Une dĂ©ferlante dâespoir le traversa, emportant dans son sillage lâinquiĂ©tude et la terreur. Mais tomberait-elle amoureuse du loup ? Pouvait-elle tomber amoureuse de ses dĂ©mons qui dansaient dans ses yeux, qui lui susurraient Ă longueur de journĂ©es des murmures sordides ? Ses dĂ©mons qui lui chuchotaient Ă cet instant mĂȘme quâil devait lâabandonner une Ă©niĂšme fois, parce quâil Ă©tait vouĂ© Ă la faire souffrir Ă©ternellement ? Non. Impossible. Elle ne pouvait pas lâaimer... Iris...elle, elle se trompait. Elle ne pouvait pas lâaimer comme il lâaimait lui, depuis toujours. Il nâavait jamais cessĂ©, lâĂ©tat dans lequel il Ă©tait plongĂ© actuellement en Ă©tait la preuve. â Sâil te plaĂźt Iris...âcommença-t-il. Alors que le diable lui murmurait de disparaĂźtre, Aksel resta sourd aux supplications de ce dernier et attira la jeune femme contre lui en glissant ses mains dans son dos. Son corps contre le sien... Bon sang. Il fallait quâil recule, quâil reprenne contrĂŽle de son esprit. Il fallait quâil regagne lâobscuritĂ© qui lâappelait...mais malgrĂ© la ferveur de son appel, il Ă©tait insignifiant en comparaison Ă celui dâIris, silencieux et Ă©touffĂ©. Et pourtant plus bruyant quâun ocĂ©an dĂ©chaĂźnĂ© pour ses oreilles. Ses mains quittĂšrent le creux de ses reins pour trouver la courbe de sa nuque, oĂč ses doigts sâattardĂšrent un instant sur la parcelle de peau nue avant de capturer son visage entre ses larges paumes. Leurs souffles sâentremĂȘlaient, et malgrĂ© le froid glacial de la nuit, son cĆur se rĂ©chauffa. â Il faut que tu partes...il faut que tu retournes auprĂšs de ton mari.â Aksel sentit son corps devenir corps de verre, dĂ©nuĂ© de toute opacitĂ©, sâenveloppant dans une transparence qui reflĂ©tait le moindre de ses secrets, la moindre de ses Ă©motions. Elle avait toujours eu cet effet-lĂ sur lui Iris. Comme si son regard dĂ©celait tout ce que camouflait sa peau, tout ce que renfermait son esprit. Quâimporte lâĂ©paisseur de ses vĂȘtements, il aurait toujours lâimpression dâĂȘtre nu face Ă cette femme. VulnĂ©rable. Il respira son parfum et sâimprĂ©gna de cette odeur qui lui avait tant manquĂ©. Il dĂ©posa son front contre le sien alors quâentre ses doigts agitĂ©s par des tremblements, il emprisonnait avec douceur sa mĂąchoire. â Tu nâaurais jamais dĂ» revenirâŠâsouffla-t-il, alors que ses yeux se fermaient, profitant de ce calme dans lequel il Ă©tait brusquement plongĂ©. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 20 Sep - 012Jâai dans ma collection de souvenirs une image de m'approchant de toi comme je viens de le faire, je mets au placard mes bouclier, je dĂ©truis moi-mĂȘme les remparts prĂ©sents autour de mon organe vital qui bat pour toi depuis si, longtemps maintenant. Je me mets Ă nue devant toi pour retrouver ne serait-ce qu'une touche de la douceur que tu me portais Ă l'Ă©poque. Je te cherche dans le regard que tu me lances, je cherche l'homme que j'ai connu puisque je suis certaine qu'il est toujours quelques parts en toi, je sais qu'il est lĂ je le sens, je le ressens Ă moins que ce ne soit que le fruit de mon imagination ? Impossible, je vibre quand tu vibres rien qu'un souffle de ta part me transperce d' sais que je prends un risque en venant Ă toi de cette maniĂšre en saisissant tes mains sans ta permission, mais j'ai besoin de te sentir, j'ai besoin de ton contact pour ne pas sombrer dans la froideur du nĂ©ant maintenant que tu es lĂ devant moi, j'ai besoin de respirer ton parfum, j'ai besoin de m'enivrer de ta chaleur, je ne peux pas te laisser partir une fois de plus je n'en suis pas capable, je n'en ai pas la force. Alors, je prends ce risque sans rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences que tes paroles, actions pourraient me faire sans prendre la peine de penser au dĂ©gĂąt que tu es en mesure de m' rappeler la promesse que je t'ai faites il y a plus de quinze ans aujourd'hui me semble normal, mais quand je t'ai entendu la murmurĂ©e avec moi une partie de mon cĆur ses rĂ©chauffer laissant mĂȘme la partie glacĂ©e et condamnĂ© par la douleur de ton absence ressentir un petit rĂ©chauffement. Tu ne te rends pas compte de ce que tu m'apportes de la puissance de ce moment. Oh Aksel, tu ne te rends pas compte que je me traĂźne depuis des annĂ©es pour tenir le coup, tu ne sais pas que sans notre fille je serais probablement quelques parts avec une balle dans la tĂȘte puisque mon amour pour toi me bouffe, me dĂ©truit quand tu es absent. Comment te le faire comprendre ? Comment puis-je te faire ressentir ce que je ressens pour toi. Toi, Aksel tu es bien plus que mon amour, tu es la lumiĂšre dans la noirceur, tu es mon oxygĂšnes... Je suis liĂ©e Ă toi que tu le veuilles oĂč non. Il n'y a pas d'Iris sans toi, il n'y a jamais eu d'Iris sans toi...Mes mains sont dans les tiennes et je t'offre bien plus qu'un pardon en ce moment mĂȘme, mais t'entendre me supplier m'alerte face Ă ce que tu ressens, je te bouleverse je le ressens au plus profond de mes entrailles pourtant je ne bouge pas puisque je refuse de te laisser partir puisque je ne suis pas en mesure de te laisser partir une Ă©niĂšme fois. Quand tu m'attires Ă toi et que je sens tes mains glisser sur mon dos mon souffle se saccade et mon corps frĂ©mit sous la gourmandise que tu m'offres. Mon regard dans le tien j'halĂšte non pas de dĂ©sir charnel, mais d'amour, de sensation, d'Ă©motion aucun mot ne sort de ma bouche, mais je sens mon coeur battre au rythme du tiens. Je cligne les paupiĂšres d'une maniĂšre tendre et conquise quand tes mains quittent le creux de mes reins pour rejoindre la courbe de ma nuque le contact de ta peau sur la mienne me fait trembler et mes lĂšvres suivent ce tremblement visible Ă lâĆil nu, mon souffle haletant s'entremĂȘle au tiens et je ne ressens plus le froid glacial de la nuit, mon cĆur semble retrouver la totalitĂ© de ses fonctions grĂące Ă nouvelles paroles me font crisper un peu les traits de mon visage dans une ligne d'incomprĂ©hension, je sais que tu ressens ce que je ressens, je sais que tu vibres comme je vibre alors, pourquoi mets tu autant d'ardeur Ă m'Ă©loigner de toi. Mes lĂšvres se rejoignent un instant puis, je finis par te rĂ©pondre doucement oubliant oĂč nous sommes puisque seul toi et moi m'importe, puisque j'ai l'impression d'ĂȘtre dans une bulle d'espace temps oĂč seul toi et moi vivons, partageons et respirons > ma voix est claire, net, mais lancinante puisque tu m'obsĂšdes. Tu n'as pas le droit de me refuser pas aprĂšs toutes ses annĂ©es, tu n'as pas le droit de me laisser une nouvelle fois, tu n'as pas le droit de me dĂ©truire le peu de fondation qu'il me reste et pourtant, malgrĂ© ton front qui se pose sur le mien et la douceur de tes mains qui prennent possession de ma mĂąchoire tes paroles tente de me faire comprendre que je ne suis pas Ă ma place Ă tes salive glisse lentement dans mon gosier et mes mains jusqu'ici prĂ©sente sur le long de mon corps remonte sur ton torse que je connaissais par-cĆur, ma main droite remonte doucement sur ta joue que je caresse de mon pouce et je murmure > le regard dans le tien je me mets doucement sur la pointe des pieds pour rattraper les centimĂštres qui nous sĂ©parent et mes lĂšvres ne sont plus qu'Ă quelques millimĂštres des tiennes. Je sens ton souffle chaud s'Ă©clater sur mes lĂšvres dĂ©sireuses de goĂ»ter Ă la douceur des tiennes et je ne rĂ©siste pas longtemps puisque doucement mes lippes se pose de maniĂšre dĂ©licate sur les tiennes pour commencer un jeu de lĂšvres doux, voluptĂ©. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 22 Sep - 1327 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toiâI never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.âIl ne faut pas quâelle parte, lui hurlait tout son ĂȘtre. Iris Ă©tait si bien lĂ , aux creux de ses bras, calĂ©e contre son torse. Il ne faut pas quâelle parte. Elle lui prodiguait une vague de chaleur, une vague, de vie, dâĂ©nergie, quâil nâavait pas ressentie depuis si longtemps. Son palpitant s'affolait et dans sa course endiablĂ©e, Aksel prenait conscience que son coeur palpitait pour la jeune femme, quâil avait toujours palpitĂ© pour la jeune femme. Comme lâair qui lâentoure, comme le soleil pour une rose, Iris lui Ă©tait vital. Cette sensation de revivre, il ne lâĂ©prouvait que lorsque son corps Ă©pousait le sien. Non, il ne devait pas la laisser partir. Quâimportent les risques, il apprendrait Ă se maĂźtriser. Il apprendrait, pour elle, pour eux, pour lâamour quâil voyait brillait dans ses yeux, pour son coeur qui battait Ă lâunisson avec le sien. Aksel Ă©tait incapable de calmer la violence de ses sentiments. CâĂ©tait impossible. Pas quand il sentait la ferveur des Ă©motions que lui vouaient Iris. Pas quand il lâavait si proche de lui. Si proche...son corps Ă©tait parcouru de frissons, de dĂ©licieux frissons qui nâĂ©taient en rien provoquĂ©s par le froid mordant de la nuit. Il dĂ©sirait tant que le gamin effrayĂ© quâil Ă©tait lorsquâils se sont rencontrĂ©s, se soit Ă©vaporĂ© avec le temps. Quâil ne soit plus quâun lointain souvenir. Aksel lui aurait alors dĂ©crochĂ© la lune, si Iris le lui avait demandĂ©. Il aurait fait de son corps un rempart pour elle, pour lui, pour se protĂ©ger de la duretĂ© du monde extĂ©rieur. Mais au fond, la peur ne lâavait jamais quittĂ©. Le loup Ă©tait le catalyseur de cette terreur qui lâhabitait, de cette souffrance qui mĂȘme Ă cet instant, rendait la proximitĂ© dâIris presque douloureuse. Il voulait ĂȘtre lâhomme quâelle mĂ©ritait, il le dĂ©sirait de toute son Ăąme tourmentĂ©e. Mais comment...comment pouvait-il incarner cet homme-lĂ ? Il nâĂ©tait quâune bĂȘte, ou, du moins, un homme dĂ©vorĂ© par le tempĂ©rament dâun prĂ©dateur. TĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre finirait-il par la blesser. Et si jamais cela venait Ă arriver, Aksel ne se le pardonnerait jamais. PlutĂŽt dĂ©serter la vie que dâĂȘtre un danger pour Iris. Non, il nâaurait jamais dĂ» partir. Mais il nâaurait jamais dĂ» tuer cet homme. Il nâaurait jamais dĂ» dĂ©clencher la malĂ©diction. Alors il serait restĂ© auprĂšs de sa belle pour lâĂ©ternitĂ©, et gare Ă celui qui aurait tentĂ© de lâen sĂ©parer. Mais les alĂ©as de la vie...lâavaient frappĂ© en plein coeur, lâimpact aussi douloureux quâune balle dâargent traversant sa poitrine. Il sentit alors un lĂ©ger mouvement, presque infime de la part dâIris. Ses lĂšvres franchirent alors les quelques centimĂštres qui les sĂ©paraient, dĂ©vorant la distance qui les tenait Ă©loignĂ©e lâun de lâautre. Sa bouche sâĂ©crasa sur la sienne avec une douceur infinie, et le goĂ»t miellĂ© de la jeune femme lâenvahit aussitĂŽt. Un dĂ©luge de sensation dĂ©vala son corps, tandis quâun Ă©clair d'Ă©lectricitĂ© le traversa. Ses mains glissĂšrent sur ses hanches pour la maintenir contre lui, dĂ©sireux dâĂ©terniser cette Ă©treinte. Sa prĂ©sence emplissait tous ses sens, et une pure dĂ©ferlante de plaisir caressa son ĂȘtre. Il retrouva alors des sensations qui lui Ă©taient familiĂšres et qui, pourtant, sonnaient comme une dĂ©couverte. Aksel se noyait au goĂ»t de ses lĂšvres pleines et dĂ©licates, sâĂ©garait loin de la rĂ©alitĂ©, ne souhaitant plus que se perdre totalement en elle. Le monde sombrait doucement autour dâeux, alors que sa langue vint trouver celle dâIris pour commencer un ballet endiablĂ© et baiser Ă©tait vibrant dâun plaisir grandissant, dâun dĂ©sir dĂ©vastant, dâun amour trop longtemps endormi, dâune passion dĂ©chaĂźnĂ©e...lippes contre lippes, il plongeait Aksel. Il plongeait au coeur de cette ferveur qui les consumait tous deux, de cette douceur qui les transportait, de cette dĂ©licatesse qui lui avait tant manquĂ©. La dĂ©licatesse dâIris. Subtile, fugace, mariĂ©e Ă une passion explosive. Seigneur, quâil aimait cette femme. Quâil aimait sentir son corps sâembraser, quâil aimait sentir sa peau brĂ»lait sous son toucher. La lumiĂšre disparaissait. Lâunivers qui lâentourait devenait flou, brumeux, nĂ©buleux. Il sentit la pression du loup contre son ĂȘtre, la douleur de ses griffures contre son cĆur, les hurlements qui balayaient tous ses songes. Un feu vĂ©hĂ©ment naquit aux creux de ses reins tandis quâun dĂ©sir primitif lâenvahit brutalement. Ă l'instant mĂȘme oĂč Aksel sentit lâanimal sâĂ©chapper de son contrĂŽle, Aksel se recula brusquement, rompant alors le contact. Le bruit de sa respiration saccadĂ©e remplissait le silence de la ruelle. Son cĆur frappait dans sa cage thoracique. Ses mains tremblaient, non, tout son corps chancelait. Ses yeux sombres avaient pris un Ă©clat mordorĂ©. Il rĂ©alisa alors quâil ne serait jamais lâhomme quâIris mĂ©ritait. Jamais. Il nâavait aucun contrĂŽle sur lui-mĂȘme. Aucun. Il Ă©tait une menace, un vĂ©ritable danger pour elle. TĂŽt ou tard, il finirait par abĂźmer son si joli visage. TĂŽt ou tard, il finirait par estropiĂ© ce corps qui le rendait fou. â Tu ne me laisses pas le choix Iris.âlĂącha-t-il, tandis quâil sâavançait soudainement vers elle, sa dĂ©cision prise. Il ne pouvait plus reculer, et il devait...Ă©touffer dans lâĆuf les sentiments qui sâĂ©taient Ă©veillĂ©s en lui. Une bonne fois pour toute. Plus de marche arriĂšre. Plus de bond dans le passĂ©. Aksel devait se focalisait sur lâavenir, sur un avenir sans Iris. Un avenir morne et terne, oĂč son loup finirait par prendre entiĂšrement possession de lui.â Non...tu ne me laisses pas dâautres choix.âSans prĂ©venir, il Ă©leva le bras et abattit sa main contre le haut de son crĂąne. Un coup sec. Brutal. La douleur quâil Ă©prouva en la voyant retomber inerte dans ses bras, nâavait dâĂ©gal que la colĂšre et le dĂ©goĂ»t quâil ressentait pour lui-mĂȘme. Aksel sâabaissa doucement, et blottit le corps dâIris contre son torse. Il entoura ses bras autour de sa silhouette, essayant vainement de contrĂŽler les tremblements qui agitaient ses mains. â Je suis dĂ©solĂ©...tellement dĂ©solĂ©...je tâaime trop pour te laisser rentrer de nouveau dans ma vie. Tu mâes trop prĂ©cieuse. Je veux pas...je veux pas te blesser, tu sais. Tu mĂ©rites un homme qui soit Ă la hauteur, et je ne suis pas cet homme.âIl enroula sa veste autour de son corps, craignant quâelle prenne froid. â Je ne serais jamais cet homme.â Une larme, silencieuse, fragile, roula le long de sa joue et Aksel se figea. Le monde se brouillait lentement, et Aksel sâaccrocha au corps dâIris. Son phare dans lâobscuritĂ©. Son phare dans la tempĂȘte. La toxine qui le rendait lui, et son loup, fou de dĂ©sir, furieux, possessif, violent. Instable. Il la garda contre lui sa toxine, trop faible pour sâen dĂ©tacher, comme un addict accro Ă sa drogue. Une vague de tristesse dĂ©ferla en lui, si violente, si profonde, quâelle Ă©touffa les sentiments de son loup, quâelle Ă©touffa la colĂšre qui le rongeait comme un poison. Il inspira son parfum, une derniĂšre fois. Il sâimprĂ©gna dâelle, une derniĂšre fois. Bien que câĂ©tait inutile, il lâavait dĂ©jĂ dans la peau. Et elle, elle avait son cĆur. Son palpitant lui appartenait et peu importe le semblant dâavenir qui attendait Aksel...son palpitant appartiendrait toujours Ă sa belle et explosive Iris. CâĂ©tait pour leur amour quâil tremblait de dĂ©tresse, quâil pleurait de dĂ©solation. Pour ce lien, indestructible, qui lâunissait Ă elle. Aksel se redressa finalement, maintenant solidement le corps dâIris contre le se haĂŻrait toute sa vie pour ce qu'il venait de faire. Mais qu'importe ce qu'il devait sacrifier pour sa protection, rien n'avait autant de valeur que la vie d'Iris et son bonheur. Il ne lui restait plus quâĂ la ramener chez elle, quâimporte oĂč se trouvait sa demeure, et prier pour quâelle ne le retrouve plus jamais. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - Jâai dans ma collection de souvenirs une image de 23 Sep - 2358Jâai dans ma collection de souvenirs une image de ne sais pas comme je m'en veux de t'avoir forcĂ© Ă dĂ©passer des limites que tu t'Ă©tais certainement imposĂ© puisque je ne suis pas assez idiote pour ne pas avoir remarquĂ© la coĂŻncidence des Ă©vĂ©nements... Au fond de moi j'ai toujours cru que les actions que tu as faites la veille de ta disparition t'ont forcĂ© Ă prendre la fuite cependant, jamais je n'ai pu imaginer que tu es partie parce que tu le voulais... J'ai Ă©tĂ© assez naĂŻve pour croire qu'un chantage oĂč une connerie de ce genre t'avait forcĂ© la main, je me suis forcĂ©e Ă croire un tas de choses qui je me rends compte aujourd'hui est complĂštement absurde. Je devrais ĂȘtre sur le chemin du retour pour retrouver la maison que mon mari m'a offerte en cadeau de mariage, je devrais m'Ă©loigner de toi pas aprĂšs pas, mais je ne peux pas empĂȘcher mon cĆur de battre au rythme du tiens et j'ai bien peur que rien ne pourra changer cela. J'ai bien peur que seul l'arrĂȘt absolu de mon cĆur pourra le mettre en il bat comme jamais il n'a battu en quinze longues annĂ©es il retrouve une cadence presque inĂ©dite, oh Aksel entend-tu cette douce mĂ©lodie que nos cĆurs fredonne Ă l'unissons ?Je devrais retourner chez moi pour y retrouver ma famille, je devrais retourner chez moi... Mais comment suis-je censĂ© retourner chez moi alors, que c'est dans tes bras que je me sens Ă ma place. RĂ©alise-tu que je m'essouffle Ă vivre sans toi ? Pense-tu qu'une fois encore je vais laisser s'enfuir notre histoire ? Comprend-tu que je ne peux pas te dire au revoir ? Comment, s'il te plait dit moi comment tu as fait pour trouver la force pour tirer un trait sur notre amour, s'il te plait aide-moi Ă t'oublier comme tu l'as, si bien fait... Je t'en prie j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes bras de tes lĂšvres, de ta voix pour renaĂźtre de mes cendres... Inerte de l'intĂ©rieur je suis sans tes bras autour de moi sais-tu ce qu'elle sentiment ressent-on quand tout est mort en nous ? J'ai besoin de respirer, j'ai besoin... Mon dieu j'ai besoin de tes lĂšvres sur les miennes pour le reste de l' sais que je n'aurais pas dĂ» prendre les devants et franchir les centimĂštres qui nous sĂ©parent, je sais que c'est mal, mais je ne peux pas te laisser filer maintenant que je t'ai retrouvĂ©. Je veux vivre, je veux reprendre vie Ă tes cĂŽtĂ©s. Je t'en supplie rĂ©anime moi... A ma plus grande satisfaction et surprise tes lĂšvres se laissent caresser par les miennes, tes mains prĂ©sentes sur mes hanches chasse les dĂ©mons du passĂ© d'un simple courant d'air tandis que tes lĂšvres douces, mais rugueuse Ă la fois attise les flammes de mon Ăąme presque Ă©teinte. lippes la chaleur retrouve doucement mon corps et je frĂ©mis non pas de froid, mais de bien ĂȘtre. Doucement je sens ta langue franchir la barriĂšre de mes lĂšvres pour retrouver la mienne qui n'est pas timide et qu'elle accepte cette danse endiablĂ© que tu lui proposes. Je suis en plein rĂȘve en plein fantasme et j'ai le sentiment de vivre pour la premiĂšre fois quand tu brises ce moment en te reculant subitement, je te regarde avec surprise et je pince mes lĂšvres qui ressente encore la pression des tiennes, le goĂ»t de ta langue est toujours sur la mienne alors, que tes paroles me font plisser doucement les yeux et je te rĂ©ponds > dis-je doucement en le regardant s'avancer Ă nouveau, mon coeur est toujours en pleine pente puisqu'il bat Ă un rythme qui dĂ©passe les lois de la physique > dis-je doucement en m'approchant un peu de toi comme pour te retrouver, retrouver ce moment que tu viens de briser. Je te regarde avec intensitĂ©, passion, envie et tendresse loin est ma colĂšre, loin est ma rancune un baisĂ© et tu as tout balayĂ© alors, quand je te vois lever l
Acause de toi mon coeur saigne. 28 Nov 2021 [Paroles de "C'est rĂ©el"][Intro]J'vais vous apprendre Ă respecter bande d'enculĂ©sQuand on dit quelqu'chose on l'fait, quand on a qu'une paroleMaintenant câest moi, câest JuL ouais, en solo j'viens mettre la barre haute[Couplet unique]Chacun sa mĂšre, sa famille, son pĂ©tard Ă la boucheEn taule c'est dur, ça m'a dit qu'ça s'plantait chaud dans la doucheAu tieks câest Yamaha en I, ça devient ami avec j'sais pas quiĂa marche main dans la main, ça croit qu'tout est acquisĂa sert Ă quoi d'se la pĂ©ter, de faire le mi-ami Ă Miami ?Des filles comme ça j'peux t'en niquer un milliard, y'en aComment tu veux avancer avec les menottes ?De nos jours ça fait des menaces, tout ça pour refaire comme lâautreWesh l'Ă©quipe, restez cool, ça m'critique, m'en bats les couillesY'a tout l'monde qui parle dans l'com mais y'a dĂ©gun qui porte ses couillesRespect aux vrais qui m'Ă©coutent, qui dĂ©couvrent ce que je visQui voient ce que je vois, entre amis ou ennemisJ'ai la haine contre lâuniforme, ouais c'est Ă force de rester lĂ Trop d'gens m'ont blessĂ©, mais putain faut qu'j'sĂšche mes larmesJ'serais tous les jours en buvette si l'alcool c'est de l'eauJ'suis tous les jours en fumette pourtant la vie c'est pas BlowLe rap ouais câest ma came hein, tu as vu lĂ j'suis macabreAu tieks ça bande et ça cabre pendant qu'tu t'mets en dette pour madameJ'ai fait les bails et il est temps que j'vous dise "bye"LĂ tu vois qu'j'sors plus d'morceaux poto mais ne crois pas qu'je bailleCette routine m'entaille, j'cherche Ă bouger du bercailPour l'instant c'est pas possible, alors j'travaille et j'me mets dieIl m'faut les Sayen et là ça y est, ça urgeIls m'font rire les gens dans l'son ils croient qu'on s'amusentOn mâa dit "Faudra t'y faire, sois t'es faible ou soit t'es fierSoit tu marches, tu niques tout, soit tu coules sur Deezer"Si il faut, toute lâannĂ©e, j'te sors un son toutes les dix heuresMoi câest Jul, j'ai l'buzz, mais y'a plus ma tĂȘte dans l'tĂ©lĂ©viseurC'est les problĂšmes de la vie alors j'encaisse, j'encaisseJ'pleure toutes les larmes de mon corps quand j'suis seul, en caisse, en caisseJ'trahirai pas mon frĂ©rot pour d'la baise, d'la baiseJ'fais confiance qu'Ă deux-trois potos d'la tess, d'la tessT'as vu, beaucoup sont tombĂ©s dans la cess, la cessBeaucoup t'sucent mais dĂšs qu't'as l'dos tournĂ©, ils en profitent, ils te rabaissentPĂ©tasses, bandeurs d'fesses ou d'gros moteursT'sais qu'il va t'en falloir pour entrer dans mon cĆurJ'perds mon temps, bim ici, les petits baignent dans l'illiciteFaudrait qu'j'me greffe un Ćil dans l'dos pour voir qui m'critique, qui m'fĂ©liciteAvant c'Ă©tait la zone, on revient d'la plage au point mortEt j'vois qu'tu m'aimes Ă mort, tu es l'sancho, on collaboreJ'suis pas une star, quand j'sors dâma caisse, y'a personne qu'ouvre la porteTu m'vois pas Ă Cannes, tu peux m'voir posĂ© sur les marches de mon blocDe la beuh, un tchok, un fuck aux flicsTrop d'embrouilles, on peut retrouver ton corps aux picsMarseille c'est trafic, braquages, ça t'sĂ©questrePour apprendre Ă s'monter dessus y'avait pas d'centre Ă©questreWesh on sâconnaĂźt ? Tu as bloquĂ©, elles ont dĂ©connĂ©Si tu m'croises un peu chaud, j'pourrais t'mettre une volĂ©eJ'ai pris mes jambes Ă mon cou, y'a que des bandeurs Ă mon goĂ»tJ'trime et poto, mon cĆur est froid comme Ă MoscouOn fait les bails, ça marche, mais des fois on s'gourreMais on est pas du genre Ă faire les putes, Ă crier au secoursJ'Ă©tais Ă pied, lĂ j'suis en loc', et j'vois d'la haine dans les regardsJâai vu trop d'faux-culs, trop d'trahison dans les rencardsDes rencards oĂč tu peux finir mort sur un brancardOu attachĂ©, ligotĂ©, bouche scotchĂ©e dans un hangarEt oui c'est rĂ©el, et oui câest rĂ©elEt oui c'est rĂ©el comme nos putains d'ruellesT'es mon pote me dĂ©goĂ»te pas, si j't'aime pas, j't'Ă©coute pasJ'suis Ă l'affĂ»t d'un coup d'crasse pour t'envoyer le coup d'grĂąceAu tieks ça zone, en Stunt, en KawasakiY'a les flics on est aux aguets, poursuite ça les perd au taquetQuand j'ai l'cĆur perdu, j'noie ma peine dans la fumette, l'alcool et j'rĂ©flĂ©chis, m'dis "Ă qui m'fier ?"J'suis comme un autre oui, comme un autre, quand j'sens qu'j'ai trop d'embrouilles, sous mon lit j'pose le canon sciĂ©Du mal Ă jouer un rĂŽle, du mal Ă dire mes peines, ma gueule mais t'inquiĂšte, ces fils de j'les ai tous grillĂ©sJ'suis dans l'mouv' et j'profite pas de mon buzz, trop veulent mettre le nez dans mon biz', allez vous faire quillerC'est pour les jeunes dans l'foot, ceux qui guettent dans l'bĂątimentSi ma vie est Ă refaire, malgrĂ© les soucis jâaurais pas dit nanTu as oubliĂ© ? C'est moi qui faisais danser tout ton quartierT'inquiĂšte j'continuerais jusqu'au jour oĂč j'dois partirJ'gamberge trop, j'suis en train d'me niquer l'cerveauTrop qui m'font les nerveux, j'sais plus comment faire grosAssez perdu de temps lĂ , faut qu'on biz', faut qu'on grailleOuaisĂa fait des pompes, des tractionsPour les gens en cellule qu'ont que ça comme attractionsAttention, y'a les shmitts sous tensionDans l'secteur c'est chaud, l'Sheitan donne des occasionsEt j'me laisse aller, sur Najet, j'ai pris du bideFaut qu'jâfasse du sport, qu'j'me vide, oh mon Dieu faut qu'on me guide ohY'a que des fĂȘlĂ©s, vĂ©-le que il chante, au lieu de dire les choses, fais-lesSi j't'ai fais du mal, c'Ă©tait pas voulu, excuse-moi l'amiJ'vois qu'tu chenef tout l'temps, c'est pas ma faute si on te l'a miseJ'calcule rien, j'dĂ©guste la vie, sans le rap cette chance je l'ai pasPendant qu'ça braque tu pistes au pistolet Ă billes, un jour va falloir vous ranger les garsJ'ai l'cĆur en bas, j'ai pas la pĂȘche, frĂšres en taule, gardez la pĂȘcheOuais la miss elle veut des sous, au final elle donne pas sa teuch'J'suis en bolide, j'passe comme une flĂšche, fais un gros demi si elle est fraicheĂa regarde mĂȘme plus sa tĂȘte, ça regarde les bzezoul et les fessesCombien sont dans la cess ? Ils te livrent devant tout l'quartierCombien d'cambus ça a coffrĂ© pour sortir les lunettes Cartier ?Vaut mieux un ennemi ou dix amis qui te l'ont mis ?ArrĂȘte d'penser qu'Ă toi, j'suis pas un jaloux moi demande meEnvie d'bouger, voir l'Canada, ici c'est pas trop l'paradiseOn veut des loves, envoie la caille, j'veux Sampedro fumer la iceElle fait la gadji bien, si elle a l'boubou bah fais la siceChaque fois qu'j'sors une musique, les petits m'disent "JuL, elle câest la sale"Et moi t'inquiĂšte j'ai les Ă©paules, mĂȘme si j'vais pas trop Ă la salleSi tu m'cherches, tu goĂ»tes le sol, j'fais pas l'mec qu'envoie des rafalesMais comment faire ? Quand autour d'toi y'a toutes ces folles, qui te collent pour ta GoldLe soir en boite ma gueule, elles regardent qui c'est qui pose le plus d'alcoolJ'm'affole, elle veut dormir au SheratonElle sait trĂšs bien qu'j'm'en fous d'elle, mais elle me demande mon phoneJ'vis ma vie, vie, cassez pas les couillesJ'reste accro de la 'sique, 'sique, tout seul j'me dĂ©brouilleJ'vais pas fuir, fuir, pour moi ça fait puteBoudebouz fais-moi la passe, passe, pour moi ça fait but, butT'as vu ma gueule, elle est mignonne, t'as vu mon style il vient d'en basTu fais l'voyou aprĂšs quand j'me chauffe tu fais celui qu'entend pasT'as pas compris ? J'veux bouger d'lĂ , j'rĂȘve d'ma villa, ma piscineBon Dieu leur monde est faux, si tu m'entends, fais-moi un signeLa vie c'est cool ouais, mais c'est pas l'cinĂ©, c'est rĂ©el, y'a d'quoi hallucinerDans c'monde cruel, pour ĂȘtre lĂ j'ai saignĂ©T'inquiĂšte pas c'est la vie, dis AmineĂ chaque problĂšme sa solution si t'arrives plus Ă dormir la nuitJ'fais pas l'mac j'roule dans Marseille, avec mon survĂȘt' et mes NikeJ'perds les cheveux ça m'jalouse trop, dĂ©solĂ© les frĂšres si j'dĂ©mĂ©nageJ'fais tout seul mes choix, j'fais tout seul mes sonsL'impression d'passer pour un faux-cul quand des fois j'leur fais des leçonsJ'ai vu des gens, c'Ă©taient des putes, sur grand-pĂšre j'peux plus m'les blairerJ'sais qu'beaucoup seront lĂ par intĂ©rĂȘt avant de m'enterrerJ'ai toujours fais l'homme, toi t'as toujours fait l'ĂąneEt tant mieux pour toi si sur moi t'as sorti un Lambo[Outro]C'est rĂ©el, comme celui qu'tu trahis depuis tant d'annĂ©esComme ce poto que t'aides pas quand il s'fait condamnerC'est rĂ©el, alors, câest ça la vie ?Y'a que les fils de⊠qui changent pas d'avisC'est rĂ©el, j'regrette pas ce que j'ai faitJ'ai fait les choses comme il le faut pour pouvoir sortir le FĂ©fĂ©C'est rĂ©el, essaye, essayeĂ cause de toi j'ai le cĆur blessĂ©C'est rĂ©el, comme celui qu'tu trahis depuis tant d'annĂ©esComme ce poto que t'aides pas quand il s'fait condamnerC'est rĂ©el, alors, c'est ça la vie ?Y'a que les fils de⊠qui changent pas d'avisC'est rĂ©el, j'regrette pas ce que jâai faitJ'ai fait les choses comme il le faut pour pouvoir sortir le FĂ©fĂ©C'est rĂ©el, essaye, essayeĂ cause de toi j'ai le cĆur blessĂ© Voilaj'ai enfin fait un petit montage de musique. Paroles de la chanson XTRIXSTEX I'M SO DONE lyrics officiel I'M SO DONE est une chanson en Anglais I'm so done See, I'm so done Oooohhh-oohhh-ohhh XXX I'm so done Baby, I'm so done I'm so done I'm so done So done Yeh, Baby I'm so done I'm so done Yuh, I'm so done I'm so done So done So done Baby, I'm so done I'm through with all your lies Baby, I'm so done Hmmm, I'm through with you Baby, I'm so done I'm through with all your lies Baby, I'm so done Hmmm, I'm through with you Baby, I'm so done I'm so done I'm so done So done Yeh, Baby I'm so done Yehhh, Baby I'm so done Yeh, Baby I'm so done I'm so done So done Baby, I'm so done Done Yuh Baby, I'm so done with you Cause all'a your lies Left me in this mess I'm so done Yuhhh, Baby I'm so done I'm so done with you Yeh, Baby I'm so done Yehhh, Baby I'm so So done So done So done Droits parole paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d' des paroles interdite sans J-Lee TristeCopyright DistroKid- ΥοзŃŃĐ°ĐŒĐž Дб
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