Unvent de tempĂȘte vient de tout balayer et d'Ă©normes nuages gris ont assombri ma vie, les pensĂ©es que j'avais pour toi deviennent des obsessions, elles sont bien ancrĂ©es en moi pourtant.Les souvenirs de toi mon tendre amour sont encore si vivant, tes joies, tes sourires, tes tristesses, je les revis Ă  chaque instant et j'ai le coeur qui me fait mal lorsque dans mes rĂȘves,
tu peux compter sur moi tu peux compter sur moi je peux compter sur toi tu sais les mots c'est pas mon truc ni les "je t'aime", non je ne connais pas non plus t'ouvrir mon cƓur je n'ai jamais su et puis peut-ĂȘtre que j’aurai dĂ» j'suis trop tĂȘtue j'suis trop fiĂšre comme tu l'sais si bien j'n'ai pas l'art, ni la maniĂšre, mise au quotidien j'veux que tu m'emmĂšnes sur une Ăźle ou j'prendrai soin de toi on vivrait notre idylle, ensemble sous le mĂȘme toi j'me vois pas dans les bras d'un autre, mon cƓur est a toi sache que quoi qu'il arrive, tu eux compter sur moi tu peux compter sur moi je peux compter sur toi tu peux compter sur moi je peux compter sur toi tu peux compter sur moi c'est vrai j'ai des dĂ©fauts, tu commences a me connaitre et si je t'ai dans la peau, je doit bien le reconnaĂźtre j'suis trop tĂȘtue j'suis trop fiĂšre comme tu l'sais si bien je n'ai pas l'art ni la maniĂšre, mise au quotidien j'veux que tu m'emmĂšnes sur une Ăźle ou j'prendrai soin de toi on vivrait notre idylle, ensemble sous le mĂȘme toi j'me vois pas dans les bras d'un autre, mon cƓur est a toi sache que quoi qu'il arrive, tu eux compter sur moi tu peux compter sur moi je peux compter sur toi tu peux compter sur moi je peux compter sur toi je peux compter sur toi j'me vois pas dans les bras d'un autre tu peux compter sur moi je peux compter sur toi tu peux compter sur moi j'veux que tu m'emmĂšnes sur une Ăźle ou j'prendrai soin de toi on vivrait notre idylle, ensemble sous le mĂȘme toi j'me vois pas dans les bras d'un autre, mon cƓur est a toi mon cƓur est Ă  toi mon cƓur est Ă  toi mon cƓur est Ă  toi mon cƓur est a toi j'me vois pas dans les bras d'un autre dans les bras d'un autre Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
Ledeal Ă  ne pas rater : Cartes PokĂ©mon : sortie d’un nouveau coffret Ultra Premium Voir le deal Love and Thunder :: hors jeux :: Saison une :: scĂšnes : Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de toi. InvitĂ©. InvitĂ©. Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de toi. Mar 1 Sep - 21:37. J’ai dans ma collection de souvenirs une
Effectivement, Pedge se demandait si c’était lĂ  sa derniĂšre tĂąche avant d’aller prendre une bonne douche, avant de s’écrouler dans son plumard. Franchement, que la couchette soit Ă  Mac, paix Ă  son Ăąme, elle ne ferait pas un pli pour se vautrer dans les draps et taper le roupillon du siĂšcle. Elle n’en pouvait plus. Ca devait faire plus de 24H qu’elle n’avait pas fermĂ© l’Ɠil, et elle commençait Ă  accuser le coup. Heureusement, la nouveautĂ© et l’exercice physique la maintenaient Ă©veillĂ©e au bout de sa corde de sĂ©curitĂ© pour continuer Ă  passer le pinceau de Versine sur la paroi interne du DĂ©dale. Alors qu’elle Ă©tait dans ses pensĂ©es, ruminant sa journĂ©e, sa soirĂ©e, et tout le reste de sa petite vie guĂšre ordonnĂ©e depuis quelque temps, elle vit le mortier gonfler comme un ballon. Donald ne lui avait pas parlĂ© de ça, ou alors elle avait totalement zappĂ© l’information. Elle n’eut guĂšre le temps de le contacter par radio que la bulle gonfla, gonfla, et lui pĂ©ta au visage. Elle se fit recouvrir de la tĂȘte au pied de Versine. La seule pensĂ©e qui lui traversa l’esprit avant que son mouchard ne se mette en route fĂ»t un truc du genre et dire qu’il ne m’a donnĂ© qu’un uniforme et je l’ai dĂ©jĂ  dĂ©truit le bordel. Pedge tripota l’objet qui vibrait et sonnait pour l’alerter mais son odorat s’était fixĂ© sur une odeur qui lui rappelait son enfance. De la canelle, elle en Ă©tait certaine. Sa mĂšre en mettait toujours dans ses cookies, sa petite touche personnelle qui, elle le savait, ferait la joie de ses deux gamines. N’empĂȘche, c’était marrant ce mortier, non ? PAF LA BULLE ! Pedge commença Ă  se marrer dans sa barbe. Donald tenta bien de communiquer avec elle, mais il n’obtint qu’une rĂ©ponse douteuse du genre // C’est ta mĂšre qui a lĂąchĂ© une caisse ! // Et Pedge se fendit la gueule de cette blague puĂ©rile en mimant l’explosion de la bulle avec ses mains, en faisant un grand geste. Elle se balançait doucement au bout de son fil d’Arianne, les deux mousquetons Ă©tant bien arrimĂ©s, et fort heureusement. BOUM ! », fit-elle en reproduisant le geste. C’était drĂŽlement marrant cette histoire d’explosion. Pourquoi est-ce que ça ne le refaisait pas ? En plus, y avait du son et lumiĂšre, c’était funkie ! LA femme FONTAINE ! », cria-t-elle vers la paroi en refaisant le geste de l’explosion, ouvrant grand ses bras avec son pinceau dans sa main pour dĂ©crire un large cercle dans le vide ! C’était un souvenir de son adolescence oĂč elle Ă©tait Ă  un feu d’artifice et une copine Ă  elle avait criĂ© ça en voyant une traĂźnĂ©e argentĂ©e dans le ciel provoquĂ©e par une fusĂ©e d’artifice. Elle pĂ©tait un cĂąble complet, et elle ne s’en rendait pas compte. Ce qu’il se passait Ă©tait normal, absolument normal. Elle Ă©tait dans son Ă©lĂ©ment, et cette odeur si douce, si maternelle
 Sa mĂšre devait ĂȘtre lĂ  ! Si tu es une bulle et que tu Ă©clates tape dans tes mains ! » Elle tapa dans ses mains, ne rĂ©pondant pas du tout Ă  Donald. Si tu es une buuuulllleee tape dans tes mainnnnsss si tu veux Ă©clater !! » // Pedge...tu as respirĂ© ? Est-ce que tu as respirĂ© quelque chose, rĂ©ponds ! // // Donald ??!! TAPE DANS TES MAINS SI TU VEUX QUE LA BULLE ECLATE !! ALLEZ !! //Malarkins Ă©clata de rire. On entendit un appel radio qui ne se faisait pas pour Pedge.// Chef, ici Malark. On est Ă  l’extĂ©rieur de la carcasse et Pedge a prit une bulle. Je vais la rĂ©cupĂ©rer... //// C’est une blague ?!? //// NĂ©gatif chef. La nouvelle est aux fraises, elle fait son dĂ©lire... //// C’est dangereux. Trouve-lĂ  et appelle l’équipe de rĂ©cupĂ©ration s’il y a le moindre danger. Tu as saisi ? Je veux pas la retrouver couverte de fracture en train de se bidonner dans un lit d’infirmerie... //// Reçu chef. Je te tiens au courant... //Le technicien mit un certain temps Ă  approcher de la position de Pedge. Il avait son masque sur le visage et respirait bruyamment le contenu de sa bouteille d’oxygĂšne. Depuis son approche, il voyait clairement sous le faisceau de sa lampe les Ă©manations depuis la faille dans la paroi, lĂ  oĂč la bulle avait son cĂŽtĂ© Pedge Ă©tait Ă  mille lieues de se rendre compte qu’elle Ă©tait dans un dĂ©lire total. Elle vit les lampes de Donald se rapprocher, mais pour elle, ce n’était qu’un divertissement supplĂ©mentaire. Heureusement, elle ne cherchait pas Ă  se dĂ©crocher. Elle prenait appui sur la paroi, et elle poussait sur ses jambes pour se propulser en arriĂšre et revenir brutalement contre le mĂ©tal, en riant bĂȘtement. De temps en temps, elle alpaguait la Versine pour qu’elle refasse une bulle mais rien ne se passait. Elle eut soudainement l’idĂ©e de remettre un peu de mortier lĂ  oĂč elle venait d’en mettre avant que ça n’éclate. Elle trempa bien son pinceau dans le seau !Donald vint jusqu’à elle et s’arrangea pour ĂȘtre retenu par ses mousquetons Ă  mĂȘme hauteur et par l’intermĂ©diaire du mĂȘme support. Il se retrouva rapidement dans son dos malgrĂ© ses mouvements de balancier puis tenta de l’attraper. Il dĂ» s’y prendre Ă  quatre reprises mais autant dire que le choc fĂ»t plutĂŽt douloureux. Il la ceintura solidement d’un bras tandis que l’autre, agrippant son masque, l’approchait de sa mĂąchoire pour l’inviter Ă  l’enfiler. Allez Pedge, respire ça. Il y a une bonne odeur dedans aussi. Respire bien et Ă  fond ! »ForcĂ©ment, elle n’avait pas envie qu’on lui colle quelque chose sur le visage. C’était une agression ! Rien de plus. Et pourtant, Ă  force d’essayer, le masque s’enclencha en ventousant le contour de sa mĂąchoire et l’oxygĂšne pĂ©nĂ©tra dans ses poumons. Elle se sentait Ă  bout de souffle, et naturellement, son corps augmenta l’amplitude de ses inspirations et expirations pour palier au manque d’oxygĂšne qu’il ressentait. L’euphorie enfantine se barrait au fur et Ă  mesure qu’elle respirait de l’air sain, par grande goulĂ©e. Elle se sentait contrainte par une main sur son visage et par quelqu’un dans son dos, et peu Ă  peu, elle reprenait conscience de son environnement. Ca y est...tu reviens, c’est bien. Ne te dĂ©bats pas. Respire doucement jusqu’à ce que tu m’entendes bien et que tu vois clair. »Donald attendit un moment. Ils Ă©taient tous les deux suspendus au plein centre de l’émanation de gaz qui Ă©tait en train de se tarir. Pedge devait sentir son mouchard qui continuait de sonner alors que Donald relachait sa main de son visage. Ce coup-lĂ , tu vas faire des jaloux. Tu m’entends bien ? Tu peux parler ? » Ca va
 ça va. », fit-elle en rĂąlant dans son masque, contente qu’il la lĂąche. Elle ne comprenait pas ce qu’il foutait lĂ , ni ce qu’elle foutait lĂ  en fait. Son mouchard gueulait et elle avait envie de le balancer. T’excite pas surtout. On est encore pendu Ă  l’extĂ©rieur de la carcasse. Tu es devant la rĂ©paration de la brĂȘche du blindage interne, tu te souviens ? Avec le Versine ! » Ouais ça me revient. Ca a fait une bulle. » Elle chercha Ă  s’observer, mais le masque contraignait ses mouvements. On a fini ? ». Elle ne se rappelait pas l’avoir rejoint au milieu. Non, pas encore. On en a fait Ă  peine la moitiĂ©. » Il lui montra la faille et son pinceau. Tu as pris une bulle, ça arrive une fois sur mille. Quand le blindage prends un tir plasma, le revĂȘtement Ampex fond et produit un gaz. Et si celui-ci est piĂ©gĂ© en poche sans s’évacuer dans l’espace, il vieillit pour devenir un gaz hilarant... »Malarkins s’éloigna. Il retourna Pedge pour qu’elle lui fasse face et appuya sur le bord de ses paupiĂšres pour vĂ©rifier ses rĂ©tines. C’est tellement rare qu’on considĂšre ça comme une lĂ©gende. Les collĂšgues vont ĂȘtre jaloux d’apprendre que c’est la petite nouvelle qui s’est fait son snif de gaz... »Il rigola. Tu n’as rien Ă  craindre. Le gaz se dilue dans ta saturation d’oxygĂšne et tu l’évacues petit Ă  petit, ce n’est pas dangereux pour la santĂ©. On va finir ça en vitesse, sans retirer les masques. Et si tu as un doute, je t’accompagne jusqu’à l’infirmerie, ça te va ? »Elle se laissait manipuler, faisant confiance Ă  l’expĂ©rience mĂȘme si manifestement, c’était une premiĂšre pour lui, puisque son histoire confinait Ă  la lĂ©gende. Elle pouvait tĂ©moigner que non, et franchement, elle se serait bien passĂ©e d’ĂȘtre la “chanceuse” de la journĂ©e. Je me sens blasĂ©e, mais je ne pense pas avoir besoin d’aller Ă  l’infirmerie. ». Elle s’écarta doucement, en clignant des yeux et en secouant un peu la tĂȘte. Elle ne sentait rien de particulier. Il avait pu voir qu’elle avait les rĂ©tines dilatĂ©es, mais elles allaient reprendre de la contenance rapidement avec la filtration de l’air dans son sang. DĂ©solĂ©e pour le contre temps... ». Oui, elle Ă©tait blasĂ©e. Contrecoup du gaz hilarant, ou le sentiment de s’ĂȘtre tournĂ©e en ridicule. Elle ne savait pas. Ne stresse pas. On fini ça et on pourra enfin aller pioncer. »Le reste du chantier progressa sans encombre. Pedge pu travailler sans ĂȘtre alertĂ©e de nouveau par son mouchard ou en voyant une nouvelle bulle se former sous son nez. Non, tout allait bien, sa malchance sur mille ne se reproduirait pas. Oeuvrer avec un masque Ă  oxygĂšne n’était pas facile mais c’était prĂ©fĂ©rable, en peu de temps, Pedge se sentit pleinement en possession de ses moyens et nullement altĂ©rĂ©e. Ca ne l’empĂȘchait pas de se souvenir clairement de son Donald Ă©volua plus vite qu’elle. Le point de rendez-vous situĂ© “au milieu” fĂ»t en rĂ©alitĂ© dĂšs qu’il rejoignit la texane une heure plus tard. Que ce soit elle ou lui, ils Ă©taient complĂštement Ă©puisĂ©s et avaient hĂąte de retourner jusqu’aux quartiers. Donald appela le chef Tyrol pour annoncer la fin des travaux et, ensemble, ils retournĂšrent sur le plancher des vaches pour retourner au dortoir. Au voyage, les membres d’équipage commençaient tous Ă  se lever. Ils faisaient la queue devant les diffĂ©rentes salles de bains et de toilettes. Mais fort heureusement, Malarkins eut la gentillesse de lui expliquer que les techniciens avaient leur propres douches. En somme, Pedge ne rencontrerait pas de masse bouillonnante de soldats lĂ  oĂč elle s’était changĂ©e au dĂ©but du service. Tu as assurĂ© Pedge. Et je suis pas le genre de type Ă  faire de la lĂšche. Marta a tort de te traiter comme elle l’a fait, t’es motivĂ©e pour une sardine. » Tu crois que je suis devenue une sardine comment ? Pas en me tapant l’officier supĂ©rieur mais parce que je bossais pour. J’ai commencĂ© premiĂšre classe. », fit-elle par un sursaut d’orgueil. Elle n’avait rien demandĂ© Ă  personne pour en arriver lĂ . Rien du tout. HĂ©, te vexe pas. Je connais pas beaucoup de sardines qui auraient acceptĂ© de ramper comme tu l’a fait...c’était un compliment. » Je sais, c’est juste que tout le monde semble un peu Ă  cran parce que je suis officier. Seulement lĂ , je suis comme vous, j’ai plus de galon, quedal, et si on me dit de ramper dans un tuyau, je le ferai. » Elle le toisa avant d’ajouter Bref, dĂ©solĂ©e, j’suis un peu stressĂ©e de retrouver l’équipe aprĂšs ce qu’il s’est passĂ© tout Ă  l’heure. » C’est pas Ă  cause de ton galon et t’y est pour rien, vraiment. N’écoute pas les deux zigotos, c’est ceux qui ont prit le plus cher dans l’équipe. Quand ils verront que t’es pas la sardine feignasse et touriste qu’ils s’imaginaient, ça va rapidement changer. » Ouais... ». Elle n’y croyait pas trop, mais elle prĂ©fĂ©rait arrĂȘter d’en discuter. De toute façon, le technicien s’approchait des douches. Il s’arrĂȘta pour lui donner des dĂ©tails. Il y a une Ă©norme corbeille gĂ©nĂ©rale, je ne sais pas si tu l’as vu. Balance-y tes affaires et elles te reviendront nickel demain. Ah...on a aussi des collĂšgues qui sont peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  en train de pioncer donc consigne de silence, je ne t’apprends rien. » Et on a des affaires hors travail ? Je ne veux pas affoler tout le dortoir. », demanda-t-elle quand mĂȘme. Tu as tout ce qu’il faut dans ton casier normalement. L’intendant Ă©tait passĂ© ce midi pour une dotation complĂšte. » Parfait. »Il lui tendit la main. Ca a Ă©tĂ© un plaisir Pedge. Tout se passera bien pour tes deux semaines si tu continue comme ça, c’est certain... »Elle la lui serra avec fermetĂ© malgrĂ© l’envie de pioncer. On en reparle dans deux semaines. Merci d’avoir veillĂ© sur moi. », dit-elle en inclinant un peu la tĂȘte pour ponctuer sa s’engouffra dans les douches privatives dĂ©diĂ©es aux techniciens du DĂ©dale. C’était une bonne chose car elle se voyait mal faire la queue avec les soldats pour aller se rincer. Elle n’en aurait pas eu le courage. Curieusement, ses tocs sanitaires ne se firent pas du tout sentir. Elle Ă©tait surement trop lasse pour ce genre de connerie psychiquement barrĂ©e. Elle avait rĂ©cupĂ©rĂ© au prĂ©alable son petit sac avec tous les prĂ©sents de l’équipe. Il fallait bien qu’elle passe par la case Napalm-Tout pour se retirer la colle sĂ©chĂ©e du gel, sans parler de la Versine qui lui faisait un masque. Les lunettes avaient prises elles aussi, et elle espĂ©rait qu’elle ne les avait pas flinguĂ©. N’empĂȘche
 Ce dĂ©lire quoi. Elle s’en souvenait parfaitement. Elle Ă©tait en pleine rĂ©gression en enfance, et elle avait presque la nostalgie des biscuits Ă  la cannelle de sa mĂšre. Elle ne pouvait mĂȘme pas se dire qu’elle irait s’enfiler une part de tarte aux pommes saupoudrĂ©es de ce condiment, car souvent, les pĂątissiers en mettaient de trop et elle ne retrouvait pas la note que sa mĂšre mettait dedans. Elle se sĂ©para de sa tenue de techniciens dans le panier que Malarkins lui avait dit, et elle pĂ©nĂ©tra dans sa cabine de douche. Les vestiaires n’étaient pas mixtes comme le lui avait dit Tyrol, et elle ne craignait pas de tomber sur un bonhomme quand elle sortirait de la douche en serviette. Le produit maison Ă©tait terriblement efficace, laissant une sensation de peau propre et lisse, mĂȘme si elle se fit la rĂ©flexion qu’il ne fallait sĂ»rement pas en abuser trop souvent sous peine de se desquamer la tronche. Elle demanderait Ă  l’une des filles demain. L’eau chaude lui fit du bien, mais au lieu de dissiper la fatigue, elle la renforça. Elle eut le bĂ©nĂ©fice quand mĂȘme de soulager les douleurs dans ses muscles. Elle se rinça plusieurs fois les cheveux et la peau, jusqu’à se satisfaire de la sensation de propretĂ© qui Ă©manait d’elle. Elle dĂ©testait dormir crade, et mĂȘme si elle s’était faite la rĂ©flexion qu’elle ne prendrait pas de douche s’il fallait faire la queue, elle aurait Ă©tĂ© incapable de se glisser dans ses elle sortit de la douche, elle entendit quelqu’un terminer de prendre la sienne. Surement une des filles. Elle se dirigea vers son vestiaire pour rĂ©cupĂ©rer ses affaires propres. Le temps qu’elle ait le dos tournĂ©, l’hypothĂ©tique collĂšgue venait de sortir. Le bruit de ses pas s’entendaient clairement sur le carrelage et une forme de mouvement d’arrĂȘt s’éleva, comme si la personne s’était soudainement interrompu pour la regarder fixement. Mais le silence demeura et les pas reprirent pour permettre Ă  la collĂšgue en question d’atteindre son vestiaire. Pedge se rendrait rapidement compte, Ă  la coiffure trĂšs particuliĂšre, qu’il s’agissait de en prenant ses affaires, son regard hostile et sombre se posa lourdement sur elle, du genre Ă  dire ”T’es encore lĂ  toi ? Tu as pas compris la leçon ?”. Mais Tyrol avait visiblement fait le nĂ©cessaire puisqu’elle ne se permit aucun commentaire. Au lieu de ça, elle claqua la porte de son vestiaire d’un air mauvais alors qu’elle se tenait de trois quart. Mis Ă  part le fait qu’elle Ă©tait entiĂšrement nue et peu pudique, surement dans l’intention de l'intimider, la texane eu surtout le regard attirĂ© par le centre de sa poitrine. Pas pour la reluquer mais plus pour obtenir la surprenante confirmation de la marque, Ă  peine cicatrisĂ©e, qu’elle portait en plein centre de son sternum
Une dĂ©chirure de l’épiderme prenant une forme ovale, quelques pointes au-dessus dĂ©notant les doigts en appui. C’était clairement la signature d’une tentative de ponction Wraith. Et c’était trĂšs rĂ©cent, datant forcĂ©ment d’il y a deux semaines durant les pĂ©ripĂ©ties du DĂ©dale. Marta se rendit compte de son voulant impressionner Pedge sans vraiment rĂ©flĂ©chir, comme un caĂŻd qui aurait voulu repousser un prĂ©tendant en bombant le torse et roulant des mĂ©caniques, elle en avait oubliĂ© les plaies qu’elle portait. Son regard se baissa un instant sous l’idĂ©e de son Ă©chec Ă©vident, puisqu’elle Ă©tait percĂ©e Ă  jour, puis elle se dĂ©tourna de son ennemie pour s’éloigner, passant rapidement ses bras dans une chemise non rĂ©glementaire. Marta se dĂ©tourna pour lui dissimuler la marque au centre de sa poitrine mais se faisant, elle exposa son dos qui n’avait, visiblement, pas Ă©tĂ© autres marques similaires s’y trouvaient. Un au niveau de l’omoplate droite, l’autre au niveau des lombaires. Quelques traces de griffures et d’ecchymoses s’y Ă©talaient ne savait que trop bien quel type d’ennemi Ă©tait capable de laisser ce genre de trace. Et surtout dans quelle circonstance...Pedge ferma la porte de son casier tranquillement. Elle n’était pas plus impressionnĂ©e que ça par Marta. Bien au contraire, surtout depuis qu’elle avait pris la rĂ©solution de faire partie de cette Ă©quipe et de mener Ă  bien les tĂąches qu’on lui demanderait de faire. Si la blonde Ă  la coiffure de rebelle dĂ©sirait la faire chier, qu’elle le fasse, mais elle en rĂ©pondrait devant Tyrol. Toujours est-il que Pedge la considĂ©ra un instant alors qu’elle faisait claquer sa porte de vestiaire. Qu’elle fasse sa midinette pleine d’hormone, cela lui Ă©tait Ă©gal. Cela dit, les marques qu’elle portait sur le corps n’étaient pas anodines, et il ne fallait pas une clairvoyance extraordinaire pour en deviner l’origine ni mĂȘme la cause. Quant Ă  la date
 N’en parlons mĂȘme pas. Quelque part, cela rendait plus humains cette connasse, tout en la rendant plus faible. C’était con, mais elle portait des marques de prĂ©dateurs, elle Ă©tait donc une proie
 Un peu facile, pour qui avait eut la chance d’avoir toutes les marques de ponctions effacĂ©es. Seul vestige de cette histoire le pansement qu’elle avait sur un trapĂšze, lĂ  oĂč la balle Ă©tait entrĂ©e avant de ressortir de l’autre cĂŽtĂ©. D’ailleurs, son bras commençait Ă  lui tirer sĂ©rieusement. Elle n’aurait pas dĂ» s’en servir autant. Elle espĂ©rait simplement qu’elle ne s’était pas dĂ©chirĂ© un peu plus le muscle, mais il Ă©tait hors de question qu’elle sorte de l’aventure pour raison mĂ©dicale, alors elle ferait avec. Un peu de pommade et hop. Ça irradiait tellement que la douleur occultait celle de son visage. Heureusement qu’il y avait eu son nez, sinon elle l’aurait prise en plein dans la gueule. Cette remarque, saugrenue Ă  souhait, qu’elle avait entendu quelque part, faillit la faire rire. Les nerfs qui lĂąchaient ou presque. Elle rĂ©cupĂ©ra ses vĂȘtements, et sa sacoche de travail. Ça faisait du bien d’ĂȘtre propre. Ses cheveux nouĂ©s en queue de cheval lui laissait une impression de fraicheur agrĂ©able. Bonne nuit. », lĂącha Pedge en la dĂ©passant tout en la frĂŽlant. C’était un peu de la provoc, elle devait le reconnaĂźtre. Elle aurait trĂšs bien pu se contenter de soutenir son regard et de continuer Ă  l’étudier, en attendant qu’elle parte, en occupant le terrain. Mais elle ne rĂȘvait que d’une chose, rejoindre sa couche et s’endormir pour rĂ©cupĂ©rer. L’autre lui rĂ©pondit un vague Ă  demain ». Mais Pedge ne l’écoutait pas vraiment, dĂ©jĂ  la porte se refermait sur elle. Elle aurait pu lui demander comment elle le vivait, comment elle se sentait, ou tout un tas de truc qu’on les victimes de Wraith en commun, mais elle n’en avait pas envie. Cette femme Ă©tait trop fiĂšre pour accepter quoique ce soit d’elle, et bien soit. De toute façon, la texane ne comptait pas familiariser avec elle pendant ces deux semaines. Si elle voulait en parler, pourquoi pas, mais qu’elle commence par la respecter et prendre des pincettes et peut-ĂȘtre qu’elle lui reconnaĂźtrait un statut diffĂ©rent que la conasse de service. Une fois dans le couloir, elle s’orienta vers les dortoirs. Une idĂ©e fixe lui trottait en tĂȘte. Isia avait rĂ©pondu Ă  son mail et elle voulait savoir un peu ce qu’elle avait mis. Vraiment, cette nana avait le don de lui faire faire n’importe quoi, sans parler de celui de lui recharger les batteries. DiscrĂštement, elle se faufila jusque dans son lit, et elle tira les rideaux pour avoir un peu d’intimitĂ©. Ca ronflait dĂ©jĂ . Elle se cala confortablement, poussant un soupir de bien ĂȘtre en s’enfonçant dans le matelas et le coussin. Son dos lui disait merci, et les muscles de sa nuque Ă©taient dĂ©jĂ  en train de se dĂ©tendre. La luminositĂ© de la tablette s’étala sur son faciĂšs tandis qu’elle se connectait Ă  l’intranet pour consulter sa boite mail. Effectivement, il y avait un message de la chirurgienne _A___Pedge Allen Taylor Laurence _Objet___RE Message de Doudou_Date & Heure ___23/05/17 Ă  15h29 Coucou mon doudouFaute de vous donner la permission de rafistoler le radeau de papi, je ne sais pas si je pourrai vous donner l'autorisation de prendre ma main Ă©tant donner qu'une belle blonde m'a mise la bague au doigt. ;- Amusez-vous vous bien. Par contre allez y molo pour la reprise. J'aime vous voir mais pas forcĂ©ment sur une table d'auscultation. Bisou oĂč ça vous fait du bien. IsiaFICHE PAR SUANA De l’avoir vu et d’avoir son message fit du bien Ă  Pedge. Elle repensait Ă  cet Ă©pisode sur le lavabo, et Ă  tout ce qu’elle aurait pu lui faire dans un autre endroit. Il ne fallait pas trop qu’elle se projette car elle aurait envie de mettre la main dans sa culotte et elle n’était pas certaine d’avoir envie de se faire du bien dans ce dortoir. D’ailleurs, elle ne s’était jamais touchĂ©e en pensant Ă  elle pour le moment, mettant un point d’honneur Ă  ne pas tomber dans les projections trop sexuelles, comme-ci la chirurgienne le devinerait en la voyant. C’était aussi une forme de frustration qu’elle cultivait pour mieux lui rentrer dedans ensuite. Bref, elle se maitrisait. Elle entreprit de lui rĂ©pondre avant de fermer la tablette pour dormir. Ses yeux piquaient et la luminositĂ©, bien que faible, commençait Ă  lui faire poindre quelques larmes. Elle se laissa aller Ă  quelque chose de plus naturel, avec des sous-entendus et de l’ironie, tout en faisant un peu de provocation gratuite.
Le14 juillet 1943 JĂ©sus dit : “Celui qui ferme son cƓur Ă  la misĂ©ricorde ferme son cƓur Ă  Dieu, car Dieu est dans vos frĂšres et sƓurs, et celui qui n’est pas misĂ©ricordieux envers ses frĂšres et sƓurs n’est pas misĂ©ricordieux envers Dieu. On ne peut dissocier Dieu de ses enfants, et dites-vous bien que vous tous qui vivez ĂȘtes les enfants de l’Eternel qui vous a créés.

InvitĂ© InvitĂ© Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 1 Sep - 2137J’ai dans ma collection de souvenirs une image de me semble loin comme le son de ta voix, comme la sensation de tes mains sur mes hanches j'ai bon a fermĂ© les yeux le temps use les souvenirs restant malgrĂ© mes efforts Ă  les conserver. Il y a bien longtemps que ton odeur m'a quittĂ© bien longtemps que ton sourire est fanĂ© par les dĂ©gĂąts de ton absence, je suppose que tu as dĂ» partir pour chercher ta chance en laissant derriĂšre toi ce que tu avais de plus te vois dans les traits de son visage, je t'entends dans son rire, je te respire en elle Ă  chaque battement de son coeur... Je te vois Ă  travers ses yeux chaque jour blotti contre toi. Une phrase dit " Loin des yeux, loin du coeur" elle me sonne bien fausse puisque le temps passe, mais jamais je n'oublie l'amour que tu as graver en moi. J'ai cherchĂ© pendant des annĂ©es Ă  comprendre pourquoi tu m'as abandonnĂ© pourquoi je ne t'ai jamais retrouvĂ© et j'ai imaginĂ© des situations plus douloureuses les unes que les autres... Mon espoir Ă  te retrouver a nourri mes nuits pendant des annĂ©es... J'ai franchi des barriĂšres, des frontiĂšres pour un jour revoir les traits de ton visage, mais je n'ai jamais eu cette chance et notre Leksa a finalement eu le besoin de sa mĂšre alors, j'ai d'une certaine maniĂšre baisser les bras sans jamais oublier les souvenirs de notre vie. Je pourrais te demander pardon pour les barriĂšres que je t'ai faites franchir, mais ton silence et les annĂ©es passĂ©es ont effacĂ© cette culpabilitĂ© qui m'a rongĂ© pendant une la lĂąchetĂ© dont tu as fait part en me laissant du jour au lendemain, tu as Ă©veillĂ© en moi une force que je ne connaissais pas, tu as Ă©tĂ© ma force pour me relever et ĂȘtre la mĂšre que notre fille avait me suis battue pour elle et pour le souvenir de notre amour et j'ai rĂ©ussi Ă  devenir celle que j'aurais dĂ» toujours ĂȘtre. Je ne sais pas aujourd'hui, si l'enfer Ă  oublier qui je suis, mais je sais que je connais la douceur du paradis puisqu'enfin je sens que mon Ăąme et en paix. Pourtant, mon coeur lui est toujours en peine malgrĂ© ses quinze annĂ©es qui se sont Ă©coulĂ©s, il saigne et pleure toujours ton absence. J'ai essayĂ© de t'effacer par tous les moyens que le ciel Ă  mit en ma possession, mais tu reviens encore et toujours Ă  tout ce qu'une femme dite normale peut rĂȘver d'avoir puisque je suis mariĂ©e Ă  un homme adorable qui sait prendre soin d'une femme et d'une adolescence, j'ai une maison que peu de gens peuvent se permettre d'avoir, j'ai l'amour de notre fille et pourtant, je ne suis pas heureuse. Mon amour pour toi est mon poison, il me ronge, il me bouffe, il me dĂ©truit de jour en jour. Pendant des annĂ©es entiĂšres tu as Ă©tĂ© ma force, mais aujourd'hui tu es ma faiblesse et il est temps pour moi de tourner cette page une bonne fois pour pour ça que je me retrouve sur le lit de ma chambre un pendule Ă  la main et la carte du monde devant moi, je te cherche avec des moyens bien plus puissants. Je pourrais te chercher pour notre fille, mais elle ne souhaite pas te connaĂźtre la colĂšre est bien trop prĂ©sente en elle et je la comprends... Je profite de cette nuit pour lancer ce sort puisque mon mari n'est pas prĂ©sent Ă  cause d'un dĂ©placement en tailleur je regarde le pendule tourne encore et encore avant de se poser sur notre pays et plus prĂ©cisĂ©ment sur notre rĂ©gion, je fronce les sourcils et je saute du lit pour courir dans la chambre de Leksa qui dort chez une amie, j'ouvre ses tiroirs de bureau et je trouve une carte de notre ville je retourne dans ma chambre et je me place Ă  nouveau sur le lit oĂč je place cette nouvelle carte retirant l'autre la balançant sur le cĂŽtĂ©. Je reformule le sort de localisation et le pendule se dĂ©pose sur notre ville mon coeur s'emballer et mon sang ne fait qu'un tour de mon corps. Je ressens ma colĂšre enfouie depuis ses annĂ©es remontĂ©es Ă  la surface, j'attrape l'un des livres de mon arriĂšre grand-mĂšre et je cherche un autre sort de localisation qui lui sera plus prĂ©cis aprĂšs quelques heures je me retrouve devant un bar miteux. J'entre dedans naturellement, je suis certaine que je ne passe pas inaperçu puisque je sens des regards sur ma personne, mais le seul qui m'importe est celui du traĂźtre qui me fait encore regarde sur ma droite puis ma gauche et je le vois, mon coeur rate un battement aprĂšs tant d'annĂ©e je remarque sa silhouette que je ne peux pas oublier. Je m'avance vers le bar et je commande deux biĂšres que nous avons Ă  l'Ă©poque pour habitude de boire. Normalement, je ne bois plus, mais la magie Ă  ses avantages puisqu'il me suffit de me lancer un sort pour que mon corps puisse se contrĂŽler face Ă  l'alcool, je m'avance vĂȘtue d'une tenue qui me ressemble puisque c'est une robe noire avec une ceinture dorĂ©e Je ne parle pas des chaussures j'arrive Ă  sa table, je me retrouve derriĂšre lui et je passe sur le cĂŽtĂ© oĂč je dĂ©pose une biĂšre devant lui en disant > je tourne mon regard pour le poser dans le sien ce que je ressens en ce moment mĂȘme n'a pas de mot et n'est pas descriptible. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 119 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Dans son appartement dĂ©nuĂ© de tous luxes et d’ornements, Aksel tournait en rond. Il faisait les cent pas, observant de temps Ă  autre la fenĂȘtre qui donnait sur une ruelle submergĂ©e par la pĂ©nombre de la nuit. Ah, il Ă©tait tiraillĂ© entre son dĂ©sir de terminer la bouteille de whisky qui gisait au fond de son frigo, et son dĂ©sir de se rendre au bar pour espĂ©rer ressentir un brin de chaleur. La solitude lui pesait lourdement sur les Ă©paules et Aksel cherchait dĂ©sespĂ©rĂ©ment un moyen de se dĂ©barrasser de ce poids mort, qui avait l’audace d’étouffer sa poitrine. Lui, Aksel Kovaleski, paniquĂ© Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre seul, cloĂźtrĂ© dans son salon. Cette idĂ©e aurait pu lui arracher un rictus, si seulement il en avait eu le coeur. Ce soir-lĂ , la quiĂ©tude qui lui avait toujours paru rassurante, semblait agitĂ©e l’homme comme la bĂȘte tapie dans les abysses de son ĂȘtre. Il n’avait pas envie d’ĂȘtre seul. Cette vĂ©ritĂ© l’avait frappĂ©, Ă  l’instant mĂȘme oĂč il avait quittĂ© son lieu de travail pour se traĂźner jusqu’à son appartement. D’oĂč provenait ce sentiment ? Il n’en avait pas la moindre idĂ©e. Il Ă©prouvait simplement le besoin d’entendre du bruit, qu’importe la source. De la musique, des rires, des voix...le silence ne le berçait plus et ne suffisait pas Ă  l’apaiser, mĂȘme le loup semblait grogner de mĂ©contentement. Le jeune russe prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons d’oxygĂšne comme s’il Ă©tait restĂ© en apnĂ©e durant de longues minutes. Si seul. Son regard survola les murs vierges de la piĂšce, le canapĂ© vide face Ă  un Ă©cran Ă©teint, la plante posĂ©e avec nonchalance au centre d’une table au bois abĂźmĂ©. Si seul. Le silence devenait pesant, au point qu’Aksel ressentait dorĂ©navant la sensation de suffoquer. Son appartement lui fit l’effet d’une cage. Une cage qui se refermait sur lui, au fil des minutes. Et le loup ne le supportait plus. Les murmures de la nuit lui parvenaient, sonnant comme une invitation Ă  la rejoindre. Mais pouvait-il rĂ©ellement prendre le risque de se mĂȘler Ă  la foule ? Aksel se savait ĂȘtre instable et les bars n’étaient pas toujours rĂ©putĂ©s pour leur sobre et raisonnable clientĂšle. Il n’usait que trĂšs rarement de la violence mais s’il ne commençait jamais une bagarre, le loup se faisait une joie de les terminer. Tant pis. Il Ă©tait prĂȘt Ă  prendre ce risque, rien que pour chasser cette solitude, manifestement affreusement tenace. Il enfila un long manteau crĂšme par-dessus sa chemise entiĂšrement noire accordĂ©e Ă©ternellement Ă  son pantalon, puis attrapa une paire de bottines Ă  la couleur aussi sombre que le reste de sa tenue. DĂšs l’instant oĂč l’air frais mordit ses joues, Aksel sentit une vague d’énergie le submerger. Comme s’il respirait de nouveau, son palpitant retrouvait son comportement flegmatique et ne cherchait plus Ă  s’extraire vigoureusement de sa cage thoracique. Le russe prit la direction du bar qu’il frĂ©quentait rĂ©guliĂšrement, parfois rien que pour profiter des nombreux effluves dĂ©licieux de l’alcool. AccompagnĂ© par une brise glaciale, Aksel progressait dans la rue, se fondant parfaitement dans l’obscuritĂ© de la nuit, chaque pas le rapprochant un peu plus du moment fatidique. Il s’arrĂȘta finalement face Ă  l’enseigne qui lui Ă©tait familiĂšre et se retrouva englouti par un torrent de paroles, et un flot d’odeurs diffĂ©rentes. Il inspira doucement avant d’ouvrir la porte de l’établissement. Aksel se fraya sans difficultĂ©s un chemin jusqu’au bar, le regard dirigĂ© vers le fauteuil vide. Personne ne tourna la tĂȘte pour l’observer, quiconque croiser son regard se serait certainement confondus en excuses, sans vĂ©ritables raisons. Le loup dormait, mais il ne suffisait que d’un murmure pour l’arracher Ă  son sommeil. Mais le jeune russe n’avait nullement besoin du prĂ©dateur qui somnolait dans son cƓur pour paraĂźtre naturellement intimidant. Des Ă©paules larges, une stature haute et carrĂ©e, des yeux aussi sombres qu’une nuit sans Ă©toiles, le moindre dĂ©tail de son apparence sonnait comme une menace. Aksel se glissa sur un siĂšge, et s’empressa de commander une biĂšre. La cacophonie du lieu Ă©tait presque Ă©tourdissante, mais le russe Ă©tait Ă©trangement Ă  son aise. La musique agressait sans mĂ©nagement son ouĂŻe bien plus fine que celle d’un humain, mais Aksel se sentait Ă  sa semblant de chaleur qui se dĂ©versait dans son corps Ă©tait agrĂ©able, bien plus que l’alcool qui coulait dorĂ©navant dans son grincement de la porte d’entrĂ©e retentit, laissant entrer un dĂ©licieux parfum teintĂ© de miel. Un parfum empli de douceur, mĂȘlĂ© Ă  une certaine assiduitĂ©. Un parfum qui lui rappela aussitĂŽt une vague de souvenirs, bien qu’Aksel Ă©tait conscient que la silhouette qui se dessinait dans son esprit ne pouvait ĂȘtre en aucun cas celle qui traversait le bar. Pourquoi ? C’était tout simplement impossible. Il avait abandonnĂ© Iris en Russie, il y a des annĂ©es. Son cƓur se serra aussitĂŽt Ă  cette pensĂ©e, alors que le visage de la jeune femme lui apparaissait toujours avec autant de clartĂ©. Il n’avait pas oubliĂ© un seul dĂ©tail de son apparence. Chaque fragment de son ĂȘtre Ă©tait ancrĂ©s en lui et mĂȘme l’éternitĂ© n’aurait pas suffi Ă  effacer son image. Son premier amour. Son unique amour. Iris, celle pour qui il se serait damnĂ© sans hĂ©siter, rien que pour espĂ©rer apercevoir l’ombre de son sourire lumineux. Il aurait pactisĂ© avec le diable, rien que pour entendre le murmure de son rire cristallin. Il aurait chassĂ© les anges pour lui offrir le paradis. Seulement, sa vie en avait voulu autrement. CoincĂ© avec la malĂ©diction, Aksel s’était comportĂ© comme le lĂąche qu’il Ă©tait, et le lĂąche qu’il continue Ă  ĂȘtre. Alors qu’il portait doucement le verre Ă  ses lĂšvres, le parfum qu’il trouvait terriblement irrĂ©sistible envahi tout son espace et Aksel n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement pour observer la silhouette installĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s. Une voix qu’il n’avait pas entendue depuis des annĂ©es retentit par-dessus le vacarme et le moindre de ses muscles se figĂšrent aussitĂŽt en rĂ©ponse. Cette voix, il la reconnaĂźtrait entre mille. Son verre resta suspendu dans les airs durant un quart de seconde, alors que le russe ne rĂ©pondait plus de rien. Sa mĂąchoire se contracta, alors que ses doigts enserraient avec violence la coupe presque vide. Son expression ne transmettait pas la moindre de ses Ă©motions, et son regard ne reflĂ©tait rien de ce qu’il ressentait, pourtant...pourtant, au fond de lui, dĂ©ferlait une vague de sentiments qui emportait tout sur son passage. Son prĂ©nom franchit alors ses lĂšvres, avant mĂȘme qu’Aksel ne rĂ©alise quoi que ce soit. “Iris.”. Une myriade d’émotions l’envahissait, tandis que le russe tournait la tĂȘte pour observer le feu qui avait ravagĂ© son ĂȘtre, il y a quinze ans. Il plongea ses pupilles voilĂ©es par un manteau de tĂ©nĂšbres dans ses yeux Ă©tincelants, et le monde autour d’eux se dissipa aussitĂŽt. Son regard le percuta avec une telle violence qu’Aksel en garderait certainement des bleus Ă  l’ñme pour des semaines. Seigneur. Elle Ă©tait aussi belle que dans son souvenir. Iris. Sa splendide et flamboyante Iris. Non, diable, non. Cette femme n’était plus sienne depuis des annĂ©es. Le lĂąche qu’il restait dĂ©tourna la tĂȘte, incapable de supporter plus longtemps l’ocĂ©an de sensations qu’il ressentait. Aksel attrapa la biĂšre que la jeune femme lui tendait, soucieux d’éviter son regard qui Ă©tait comme une porte ouverte sur le passĂ©. Leur passĂ©. “ Qu’est-ce que tu fout ici ?”lĂącha-t-il finalement, son timbre aussi mordant que la brise extĂ©rieure. Ses yeux se posĂšrent sur le mur de bouteilles qui s’étalait derriĂšre le bar et Aksel entreprit de feindre un dĂ©sintĂ©ressement total. Oh, c’était aussi douloureux que toutes ses mĂ©tamorphoses rĂ©unies. Mais Aksel Ă©tait incapable de la regarder en face sans songer Ă  l’atrocitĂ© qu’il avait commise. Le meurtre de son assaillant. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il parti pour son bien, pour celui d’Iris, pour leur bien commun, intentionnellement. Mais sa fuite avait Ă©tĂ© avant tout par faiblesse, et le russe en Ă©tait pleinement conscient. Et la prĂ©sence d’Iris ne faisait qu’amplifier ce sentiment de lĂąchetĂ© qu’il Ă©prouvait. “ ou plutĂŽt, qu’est-ce que tu veux ? Il y a rien pour toi ici, et je n’ai rien Ă  te donner.”ajouta-t-il, glacial, tranchant comme une lame de couteau aiguisĂ©e.Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 2 Sep - 1722J’ai dans ma collection de souvenirs une image de rĂȘvĂ© de ce moment pendant des annĂ©es entiĂšres, j'ai vu dĂ©filer la pleine lune un nombre incalculable de fois j'ai imaginĂ© ton visage dans l'obscuritĂ© la plus profonde, mais aucune de mes mises en scĂšne travailler et rĂ©pĂ©ter en boucle dans ma tĂȘte ont eu l'effet que je ressens en ce moment crois que n'importe quelle simulation n'aurait pas eu l'effet et la sensation que mon coeur ressent en ce moment mĂȘme. Oh, j'ai imaginĂ© un tas de raisons possibles pour pardonner ton dĂ©part, j'ai cherchĂ© Ă  rendre ta fuite, ton abandon moins pĂ©nible en te trouvant des excuses... J'ai nourri ma colĂšre avec des "Si" et des "Peut-ĂȘtre" et j'ai rĂ©ellement pensĂ© que ce soir-lĂ  quelques choses t'Ă©taient arrivĂ©s et que la mĂ©moire t'avait simplement Ă©tĂ© arracher. Mais entendre ta voix prononcĂ©e avec tant de facilitĂ© les quatre lettres qui font mon prĂ©nom m'oblige Ă  rĂ©aliser ce que je n'ai jamais rĂ©ellement voulu admettre. Tu es simplement parti en me laissant derriĂšre toi, je cligne doucement des paupiĂšres gardant mon regard sur toi, dieu que tu n'as pas changĂ©. Je retrouve les traits de ton visage dure et sĂ©vĂšre et tes yeux scintillant et profond, le temps Ă  marquer ton visage puisque les annĂ©es sont passĂ©es, mais cela n'enlĂšve rien Ă  ton charme et ton attrait au contraire une touche de mystĂšre a pris naissance au creux de tes bout de ma langue glisse doucement sur mes lĂšvres pour les hydratĂ©es t'avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s m'assĂšche comme le dĂ©sert assĂšche son territoire... Aussi loin que je me souviens tu as toujours Ă©tĂ© mon oasis, mon espoir, mais je me rends compte que je n'Ă©tais pas ce que tu as pu ĂȘtre pour moi. Je sens la plaie faussement cicatrisĂ© en moi s'agrandir face Ă  la dure vĂ©ritĂ© qui m'Ă©clate au ce que je ressens je reste Ă  tes cĂŽtĂ©s, mon regard reste sur tes traits que j'ai tant observĂ©s autre-fois. De ma voix cristalline, fruitĂ© je te rĂ©ponds >. Je sens l'ironie prendre possession de mon corps et de mon esprit, mais je la balaie d'un coup pour ne pas tomber dans la haine, la colĂšre pourtant, cela m'est lĂ©gitime. Ton regard caresse le mien tandis que le mien se perd dans les profondeurs du tien comme autrefois. Le temps d'un instant, je me sens lĂ©gĂšre, libre comme une reine qui retrouve son roi aprĂšs des annĂ©es de combat. Mais cette lĂ©gĂšretĂ© me quitte quand tu dĂ©tournes le regard, je te laisse saisir la biĂšre que je t'ai apportĂ©e et je remarque que tu tentes d'Ă©viter mon regard. Je prends place Ă  tes cĂŽtĂ©s quand tu me demandes d'une maniĂšre mordante qui briserait la glace d'un hiver lĂ©gendaire. Autrefois peut-ĂȘtre que le ton de voix m'aurait fait trembler, mais la gamine que tu as pu connaĂźtre est loin derriĂšre moi, je me suis renforcĂ©e j'y ai Ă©tĂ© obligĂ©e Ă  cause de reste de marbre face au timbre de voix que tu emplois et je garde mon regard sur toi alors, que tu t'obstines Ă  m'ignorer dans un sens. Je m'apprĂȘte Ă  te rĂ©pondre quand tu reprends pour me demander ce que je veux puisque tu n'as plus rien Ă  me donner d'aprĂšs tes dires. Oh Aksel, si tu savais ce que moi j'ai Ă  te donner, Ă  t' langue passe doucement sur mes dents de devant et je te rĂ©ponds > ma voix reste calme et posĂ© puisque je ne suis pas ici pour crĂ©er une faille surtout que je sais parfaitement que ma colĂšre pourrait crĂ©er une faille aussi importante que celle de Saint-AndrĂ©as. Je me contrĂŽle pour le moment du moins >. Je prend ma biĂšre et je dĂ©pose le goulot de la bouteille sur mes lippes rosĂ©e pour en boire une gorgĂ©e avant de la dĂ©poser sur le comptoir en passant une main dans mes cheveux pour les remettre en arriĂšre > j'inspire doucement l'air de ce bar qui me semble ĂȘtre Ă©touffante, je tente de faire la conversation, mais cela est compliquĂ© puisque je ressens l'envie de t'en mettre une pour ce que tu m'as fait, pour ce que tu nous as fait Ă  elle comme Ă  moi. Ma main tremble, mais je serre le poing pour contenir un peu plus cette colĂšre et ce besoin d'extĂ©rioriser ce que j'ai enfouie au plus profond de mes entrailles. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 3 Sep - 1801 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Il y a quinze ans, son univers portait un nom. Le sien. Iris. Comment pouvait-il oublier ce prĂ©nom qui mĂȘme aprĂšs toutes ces annĂ©es, lui provoquait encore un dĂ©licieux frisson Ă  travers son corps ? Elle lui avait tendu la main et avait brisĂ© les murailles Ă©rigĂ©es autour de lui. Comment, comment, pouvait-il oublier ce prĂ©nom qui avait marquĂ© son Ăąme au fer rouge ? Elle Ă©tait une partie importante de sa vie. Elle Ă©tait son passĂ©, et autrefois, il avait imaginĂ© qu’elle deviendrait son futur. Ah, oui, il avait imaginĂ© un avenir Ă  ses cĂŽtĂ©s. C’était comme une Ă©vidence qui s’était imposĂ© Ă  lui. Dans sa folie, il avait mĂȘme songĂ© Ă  l’épouser, et comme il aurait aimĂ© embrasser l’éternitĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s ! Leur vie aurait pu ĂȘtre teintĂ©e de couleurs, de passion et d’amour. Si seulement il n’avait pas eu cette fichue arme mĂ©tallique dans la poche. Si seulement, il Ă©tait venu la rĂ©cupĂ©rer en voiture. Si seulement, il n’avait pas appuyĂ© sur la gĂąchette. Si seulement il n’était pas une bĂȘte sauvage, incapable de contrĂŽler ne serait-ce qu’une partie du loup. Si seulement il n’était pas maudit. Aksel ne l’aurait jamais abandonnĂ©. Jamais. Il aurait dĂ©placĂ© des montagnes pour la garder Ă  ses cĂŽtĂ©s. La malĂ©diction aurait pu ĂȘtre rĂ©duite Ă  une vieille lĂ©gende. Pourtant. Aksel Ă©tait bien lĂ , assis Ă  un bar, en compagnie de ses vieux dĂ©mons qui lui susurraient quelques douces paroles Ă  l’oreille. Sa vie Ă©tait devenue un Enfer, et Aksel s’abandonnait aux flammes destructrices qui ravageaient son existence. Sa vie aurait pu prendre un tournant diffĂ©rent mais la tornade l’avait emportĂ© loin d’Iris, son point d’ancrage. Son seul et unique repĂšre en ce bas monde. Il l’avait abandonnĂ©, sans un seul regard en arriĂšre, sans un seul regret. Du moins, Ă  l’époque. Maintenant qu’il l’avait sous ses yeux, si belle qu’elle en devenait cruelle, un flot de remords le submergeait. Peut-ĂȘtre aurait-il dĂ» faire les choses diffĂ©remment. Peut-ĂȘtre aurait-il pu se reposer sur elle. Mais Iris, l’aurait-elle aimĂ© avec la mĂȘme ferveur si elle avait vu le monstre qu’il Ă©tait devenu ? Non. Certainement pas et Aksel aurait Ă©tait incapable de supporter son regard chargĂ© de haine et de dĂ©goĂ»t. Cette vĂ©ritĂ© le poignarda aussi violemment qu'un couteau en plein cƓur. Bien sĂ»r qu’elle n’avait pas besoin de lui. À quoi pensait-il ? Elle n’avait jamais eu besoin de lui. Pouvait-il en dire autant ? Non, il avait toujours eu besoin d’elle. Aksel effleura son menton de sa main, seule rĂ©action qui Ă©mane de lui alors que le sarcasme de la jeune femme manqua de lui arracher un sourire sardonique.“ Toi et moi, on sait que ma courtoisie sonnerait fausse.”rĂ©pliqua-t-il tandis qu’il contemplait la surface de l’alcool qui ondulait dans son verre, alors qu’Aksel faisait tourner ce dernier en l’air. Finalement, il tourna ses yeux de glace pour observer la jeune femme qui continuait Ă  l’impacter, malgrĂ© toutes les annĂ©es Ă©coulĂ©es. Comme il admirait la fiertĂ© qui brillait dans ses pupilles. Comme il apprĂ©ciait la douceur de ses traits, douceur qui offrait un dĂ©licat contraste avec cette Ă©nergie explosive qui vibrait tout autour d’elle. Le temps d’un maigre et furtif instant, son regard parut s’adoucir face aux tremblements presque imperceptibles d’Iris. Une part de lui se haĂŻssait d’ĂȘtre la cause de cette fureur, et se haĂŻrait toujours pour avoir Ă©tĂ© un jour l’origine de sa douleur. Une part de lui aurait aimĂ© ĂȘtre assez adroit avec les mots pour lui rĂ©vĂ©ler les raisons de son dĂ©part. Une part de lui aurait voulu lui assurer qu’elle avait Ă©tĂ© une vĂ©ritable lumiĂšre dans son obscuritĂ©. Mais Aksel en Ă©tĂ© tout simplement incapable et comme toujours, le russe se dirigeait vers l’option de facilitĂ©. “ Tu n’as pas rĂ©pondu Ă  ma question et j’imagine que tu n’as pas quittĂ© la Russie pour simplement t’assurer que j’étais toujours en vie. Alors qu’est ce que tu fais vĂ©ritablement ici ?”finit-il par demander, laissant entendre une certaine impatience transpercĂ©e dans ses propos, alors que son expression se refermait de nouveau. L’éclat qui Ă©tait apparu s’évapora aussitĂŽt, comme emportĂ© par une brise fugace. “et comment m’as-tu retrouvĂ© ?”ajouta-t-il, avant de boire une longue lampĂ©e de sa boisson. Son regard glissa une nouvelle fois vers la jeune femme, comme pour s’assurer qu’elle Ă©tait bel et bien Ă  ses cĂŽtĂ©s. L’étonnement imprĂ©gna aussitĂŽt ses traits, tandis que ses yeux se posaient sur l’anneau ornant son annulaire. Un voile sombre s’était dĂ©posĂ© sur ses pupilles, recouvrant la moindre lueur qui siĂ©geait au cƓur de ces derniĂšres. La souffrance du loup, mĂȘlĂ©e Ă  la sienne, lui fit l’effet d’une vague se fracassant contre la roche. Il lĂącha aussitĂŽt son verre, comme si celui-ci venait de le brĂ»ler. Le russe releva la tĂȘte, cette fois-ci incapable de maĂźtriser la surprise qui s’était emparĂ©e de lui. Refusant d’accepter qu’un autre homme partagerait l’éternitĂ© avec Iris, Aksel se dĂ©roba Ă  son regard pour fourrer la main dans sa poche et dĂ©poser un billet sur le comptoir. MariĂ©e. La seule femme pour qui Aksel aurait dĂ©crochĂ© le soleil durant un orage, mĂȘme quinze ans plus tard, Ă©tait mariĂ©e. Il Ă©tait parti et Iris avait refait sa vie. Il n’avait aucun droit de ressentir la tornade d’émotions qui tourbillonnait en lui. Et pourtant... Et pourtant, pour sa santĂ© mentale, il aurait prĂ©fĂ©rĂ© qu’Iris ne mette jamais un seul pied Ă  Tulsa. “ J’ai besoin d’air.”dĂ©clara-t-il, aussi clairement que possible, bien que son timbre tenait plus d’un grognement animal que d’une voix humaine. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 7 Sep - 1509Notre histoire remonte Ă  loin, si loin qu'on pourrait dire quelle date du temps des dinosaures puisque certain de mes souvenirs sont aussi fragiles que des fossiles pourtant, tu ne semble pas avoir changĂ© que ce soit dans ta posture, ta maniĂšre de contracter ta mĂąchoire comme dans ta maniĂšre d'ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able . Oh je ne suis pas surprise puisque tu as toujours eu un caractĂšre bien forgĂ© plusieurs fois, nous avons eu l'occasion de confronter nos deux caractĂšres crĂ©ant une vĂ©ritable scĂšne digne d'une piĂšce de théùtre de shakespeare. Mes annĂ©es Ă  tes cĂŽtĂ©s ont Ă©tĂ© les plus belles, mais pas les plus douces, nos beuveries et nos erreurs on bien souvent animĂ© des situations plus farfelus les unes que les autres. J'ai pour ma part quitter ce monde, mais en te regardant je me demande oĂč tu en es... Étrangement, sans aucune raison visible j'ai le sentiment que tu ne sais pas toi-mĂȘme oĂč tu en rĂ©action est directe quand il s'agit de te rĂ©pondre, je tente d'Ă©touffer le sarcasme dont j'ai toujours su faire preuve quand la haine, la colĂšre, le dĂ©goĂ»t m'envahit, mais je n'y parviens pas totalement puisque que malgrĂ© moi je viens de te faire une remarque sur la connaissance toujours acquise de mon prĂ©nom, mais je me permets en prime d'ajouter que je n'attends plus rien de toi depuis fort longtemps et dans un sens, c'est vrai tandis qu'une moitiĂ© de moi sait parfaitement que cela est un mensonge puisqu'une part de moi espĂšre qu'un jour tu seras le pĂšre que tu aurais dĂ» ĂȘtre il y a longtemps son de voix que tu emplois pour me rĂ©pondre caresse mon moi intĂ©rieur, tu n'imagines pas le bien, le soulagement que je ressens, rien qu'en entendant le ton de ta voix. MalgrĂ© le bien-ĂȘtre que tu m'apportes sans t'en rendre compte ta remarque reste totalement appropriĂ© Ă  celui que tu pourrais en ce moment mĂȘme laissĂ©e la rancƓur que je ressens envers toi de cĂŽtĂ© pour ĂȘtre la gentille et douce Iris, mais la sensation que tu me procures en ce moment mĂȘme n'est pas suffisante pour calmer cette rage qui brĂ»le en moi >. Mon regard est toujours sur toi, je ne parviens pas Ă  m'en dĂ©tacher comme-si mon regard Ă©tait paralysĂ© par les traits de ton visage. Tu sembles ĂȘtre agacĂ© par ma prĂ©sence pire encore tu sembles ĂȘtres dĂ©sintĂ©ressĂ© puisque la surface du liquide prĂ©sent dans ton verre attire d'avantage ton attention. Le temps d'un instant je me demande oĂč est le regard que tu posais sur moi Ă  l'Ă©poque celui qui me donnait la sensation d'ĂȘtre exceptionnelle, d'ĂȘtre celle qui valait bien mieux que les autres, c'est quand tu tournes enfin le regard pour le poser sur moi que mon esprit quitte ses questions qui n'ont plus de sens aujourd'hui puisque je le sais avec certitude que jamais plus je n'aurais ce genre de regard enfin dans le tien, je te cherche tentant de passer Ă  travers les murailles et les barricades que tu as pu te forger en quinze longues annĂ©es. Je cherche cette connexion qui nous reliait, mais je ne la trouve pas du moins pas directement. C'est seulement aprĂšs quelques secondes que je trouve une faille, mais celle-ci fut brĂšve, maigre et furtive puisque ta dĂ©fense a repris possession de ton Ăąme. Tu reprends la parole et tu reviens sur ta question prĂ©cĂ©dente, tu as toujours Ă©tĂ© tĂȘtu je ne suis donc pas surprise. Je tapote doucement mes doigts sur ma bouteille de biĂšre et je viens Ă  te rĂ©pondre > dis-je alors pour rĂ©pondre Ă  ce que tu as bien pu imaginer aprĂšs tout, tu n'as pas conscience des efforts et des moyens que j'ai mit dans mes recherches, recherche qui ne m'ont menĂ© nulle part. J'entends ta patience te jouer des tours puisque le son de ta voix est lĂ©gĂšrement tirailler par sa concurrence. Je m'accroche malgrĂ© tout Ă  ce petit Ă©clat que je nommerais de survivant dans ton regard noir et tĂ©nĂ©breux et je m'apprĂȘte Ă  te rĂ©pondre quand tu assassines cet Ă©clat pour me poser une nouvelle question > dis-je d'une voix net et remarque que tu laisses glisser ton regard sur ma personne rien que ce regard pourtant, vide de sentiment me caresse de bien-ĂȘtre. AprĂšs toutes ses annĂ©es, aurais-tu toujours autant de pouvoir sur moi ? Je te fixe attendant une rĂ©ponse Ă  ma question, mais au lieu de voir tes lĂšvres se mouvoir c'est ton regard qui te trahit puisque j'y dĂ©couvre de l'Ă©tonnement, instinctivement mon regard rejoint le tien pour dĂ©couvrir l'objet de ta surprise. Mon alliance semble ĂȘtre l'objet de ta dĂ©composition chose qui me surprend. La brillance, la lueur et l'humanitĂ© qui restait dans ton regard disparaĂźt sous un voile sombre et Ă©pais. Le bruit du verre que tu viens de lĂącher me fait lĂ©gĂšrement sursautĂ© et je cligne des yeux cherchant Ă  comprendre ton comportement soudain. J'ai toujours dit que tu avais par-moment le comportement d'une bĂȘte et que tu devais laisser l'homme prendre le dessus, une simple mĂ©taphore concernant cette froideur que tu as toujours portĂ©e en toi et j'ai le sentiment que la bĂȘte Ă  dĂ©vorer l'homme en l'espace de quelques secondes. Je te regarde sortir un billet de ta poche pour le dĂ©poser sur le comptoir et je fronce les sourcils en t'entendant dire que tu as besoin d'air, penses-tu partir ainsi ? Le ton de ta voix qui ne semble plus ĂȘtre humaine me fait frissonner de tout mon ĂȘtre tandis que mon regard t'observe t'Ă©loigner. Je sors Ă  mon tour de mon sac un billet sans prĂȘter attention au montant et je dis en quittant mon siĂšge >, l'argent n'est pas ma prioritĂ© et dans un sens l'argent n'a jamais Ă©tĂ© une prioritĂ© pour moi, mais quoi qu'il en soit en ce moment-mĂȘme ma prioritĂ© c'est toi, toi qui t'enfuis une fois de plus loin de moi. Je te suis avec un pas de retard, je te rejoins dehors dans cette rue qui empeste le fromage et le putois mort, mais je n'y prĂȘte pas attention puisque qu'une fois dehors ma main se pose sur ton avant bras pour te retenir > dis-je doucement dans un murmure presque inaudible, ma raison exige que je te saute dessus, mon esprit me brĂ»le les neurones pour que je t'hurle dessus tout le mal que tu m'as fait, mais mon cƓur lui souffre de te voir perdre la face pour un anneau qui Ă  mes yeux ne signifient rien. Le contact de ta peau contre la mienne laisse passer un courant Ă©lectrifiant qui parcourt chaque partie de mon corps. Ressens-tu ce que je ressens en cet instant ? Je cligne des yeux en te fixant cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  te comprendre. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 12 Sep - 1113 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Non, ils ne savent plus rien de l’un et de l’autre. Ils sont rĂ©duits Ă  deux inconnus, deux inconnus partageant un passĂ©. Les annĂ©es ont fait d’eux des Ă©trangers, Ă©troitement liĂ©s par des souvenirs emplis de douceur et de passion. Des souvenirs emplis d’amour, des souvenirs qu’Aksel Ă©tait incapable d’oublier. Des annĂ©es, toute une vie, une Ă©ternitĂ© pouvait bien s’écouler. Jamais, oh grand jamais, il n’oublierait la ferveur du brasier qui les consumait tous deux. Pourtant, ils Ă©taient lĂ , assis l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre, et Aksel se contentait de garder une indiffĂ©rence totale. ExagĂ©rĂ©e. Feinte. Une belle mascarade pour camoufler ce qu’il pensait rĂ©ellement, pour camoufler le maelstrom d’émotion qu’Iris avait dĂ©clenchĂ©e en lui par sa simple prĂ©sence. Sa simple voix. Sa simple odeur. Mais ces derniĂšres Ă©taient dĂ©nuĂ©es de toutes simplicitĂ©s. Elles Ă©taient complexes, mielleuses, douces et en mĂȘme temps, si acidulĂ©es. Si forte. Iris avait toujours eu cet effet alambiquĂ© sur lui, et s’il devait ĂȘtre honnĂȘte avec lui-mĂȘme, la premiĂšre fois qu’il avait croisĂ© son regard, un frisson de peur l’avait parcouru. Elle dĂ©gageait une telle force d’esprit qu’Aksel en avait Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©. Seigneur, il n’était qu’un gamin perdu, Ă  l’époque. Seulement, avait-il rĂ©ellement changĂ© depuis ?Beaucoup de choses avaient changĂ©. Mais Aksel n’avait certainement pas retrouvĂ© son chemin. Son Ă©garement perdure encore et encore. Il n’est qu’un vaisseau parti Ă  la dĂ©rive, perdu entre ce qu’il est, ce qu’il devrait ĂȘtre, et ce qu’il n’est pas. Un vaisseau qui s’enfonce dans l’obscuritĂ©, sans phare pour le guider. Il tourna la tĂȘte pour observer la jeune femme, rien qu’un instant, rien que pour essayer de deviner ce qu’elle avait dĂ» faire pour le retrouver. Mais il n’en avait pas la moindre idĂ©e. Il n’avait averti personne. N’avait laissĂ© aucune trace derriĂšre lui, aucun indice qui pourrait le trahir. Rien. Pourtant. Elle Ă©tait lĂ , belle Iris. Le feu brĂ»lant dans ses pupilles, un feu qui, fut un temps, Aksel se plaisait Ă  contempler. Sa voix, toujours aussi mordante, rĂ©ussit Ă  lui voler un mince sourire ironique. Parce qu’elle avait raison, Aksel garda le silence, ne s’efforçant mĂȘme pas de dĂ©fendre ses actes, d’expliquer son comportement. Son regard divagua finalement vers Iris, se promenant sur ce visage qu’il avait si longtemps parcouru des yeux, de ses doigts, de ses lĂšvres. Visage dont il avait embrassĂ© la moindre parcelle. Ce visage qu’il avait si longtemps admirĂ©, et qu’il continuait Ă  admirer malgrĂ© les annĂ©es passĂ©es. Une vague de souvenirs le submergeait Ă  mesure qu’il s’attardait sur la jeune femme, une pure Ă©tincelle de vie luisant dans ses pupilles. Pendant un battement de cils, Aksel ressentit ce qu’il avait Ă©prouvĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s. La vie. L’énergie. La passion. C’était comme sentir les rayons du soleil caresser sa peau aprĂšs une tempĂȘte. Comme sentir une douce brĂ»lure envahir chaque parcelle de son ĂȘtre. Mais lorsque dans son champ de vision apparut un anneau scintillant sur lequel les lumiĂšres du bar venaient se reflĂ©ter, toutes Ă©motions s’étiolĂšrent aussitĂŽt. La chaleur l’abandonna, le froid le gagna. Son corps se figea et la sensation de suffoquer le saisit avec une telle vĂ©hĂ©mence, qu’Aksel en laissa retomber son verre sur le comptoir. Le russe se leva, incapable de rester assis une seconde de plus. Il dĂ©posa quelques piĂšces sur le bar, avant de traverser la salle Ă  grands pas. L’air glacial le frappa de plein fouet, la morsure du froid, qui s’insinuait Ă  travers les couches de ses vĂȘtements, Ă©tait exactement ce dont il avait besoin. Revenir Ă  la rĂ©alitĂ©. Revenir sur Terre. Reprendre le contrĂŽle. Respirer. Le russe passa une main sur son visage, inspirant doucement, emplissant ses sens des diffĂ©rentes odeurs nausĂ©abondes qui Ă©manaient de la ruelle. Puis, parmi ce mĂ©lange Ă©cƓurant se glissa entre une ou deux effluves putrides, le parfum d’Iris. Il n’avait aucun droit d’ĂȘtre aussi bouleversĂ© par l’idĂ©e qu’elle Ă©tait mariĂ©e. Non. Aucun. Strictement aucun droit. Il ne pouvait s’en prendre qu’a lui seul. Pourtant, son esprit Ă©tait ravagĂ© par un feu de colĂšre ardent mais aussi en proie Ă  une profonde tristesse. Il aurait voulu ĂȘtre celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Il aurait dĂ» ĂȘtre celui qui glisserait un anneau autour de son annulaire. Lui, et personne d’autre. La possessivitĂ© qui l’envahissait, une possessivitĂ© malvenue, absurde, le terrifiait. Car Aksel Ă©tait conscient que le loup en Ă©tait le catalyseur. C’était l’animal qui rĂŽdait dans son cƓur qui amplifiait ses Ă©motions, attisait sa rage. La dĂ©cennie qui s’était Ă©coulĂ©e depuis leur liaison importait peu Ă  la bĂȘte. Les dĂ©sirs du loup Ă©taient comme un poison coulant dans ses veines, un poison qui rĂ©pandait son venin Ă  travers son corps, intoxiquant l’esprit de l’ qu’Aksel se dĂ©menait avec lui-mĂȘme, il sentit les doigts de la jeune femme s’enrouler autour de son bras, dĂ©licats et fragiles, aussi lĂ©gers qu’une plume emportĂ©e par la brise. Il ferma les yeux. Rien qu’un instant. Rien que pour savourer l'Ă©lectricitĂ© qui le parcourait, rien que pour se dĂ©lectait de cette vibration qui se rĂ©percutait dans tout son ĂȘtre, rien que pour apprĂ©cier la chaleur qui se logeait dans son cƓur. Ce geste lui Ă©tait si familier et pourtant, si Ă©tranger Ă  la fois. Il lui semblait redĂ©couvrir de nouvelles sensations, de nouvelles Ă©motions qui demeuraient Ă©teintes depuis tout ce temps. Aksel inspira, essayant de chasser en vain cette douceur qui l’étreignait, regrettant amĂšrement ce qu’il s’apprĂȘtait Ă  dire et le froid polaire qui rendait son timbre tranchant. “ Si je suis partie, c’est pour une putain de raison. Si je voulais pas que tu me retrouves, c’était pour une putain de raison.” Il aurait dĂ» se dĂ©gager, s’éloigner, reculer. Mais il n’esquissa pas le moindre mouvement. Sa main sur sa peau lui avait manquĂ©, terriblement manquĂ©. C’était un contact si innocent, si infime. Et pourtant, ça lui faisait l’effet d’une bombe. “ Tu aurais dĂ» m’oublier, tu as fait ta vie. Pourquoi tu m’as pas oubliĂ© ?”marmonna-t-il, posant son regard sur elle. MalgrĂ© l’obscuritĂ©, il pouvait parfaitement discerner l’éclat de ses yeux. Iris lui provoquait trop de sentiments, trop de sentiments bien trop toxiques pour elle. Son loup n’avait dorĂ©navant aucune intention de la laisser partir, or Aksel gardait un semblant de luciditĂ©, et sa raison lui dictait de s’écarter de la jeune femme le plus rapidement possible. Et c’est ce qu’il fit. Le russe recula brusquement, s’arrachant Ă  l’emprise d’Iris. “ Je veux pas de ton contact.”assura-t-il, alors qu’Aksel se mettait Ă  faire les cent pas dans la ruelle. Le flot de mensonge qu’il dĂ©bitait semblait intarissable. “ S’il te plaĂźt Iris
”commença-t-il, Ă©bouriffant maladroitement ses cheveux bruns, geste qui trahissait l’angoisse qui l’enveloppait. Il s’arrĂȘta un instant. Contempla la jeune femme. Avant de se remettre Ă  marcher, comme un loup pris au piĂšge. “ Il faut que tu partes. J’ai besoin que tu partes.” Se reflĂ©tait dans son timbre...une certaine et profonde dĂ©tresse, enveloppĂ©e dans un froid polaire. Ses murs s’effritaient, et le russe ne voulait en aucun qu’Iris en soit tĂ©moin. Non, il avait besoin qu’elle reste lĂ . Il avait besoin de sentir une nouvelle fois sa chaleur. Il avait besoin d’entendre de nouveau sa voix. Il avait besoin de sa prĂ©sence, rien que pour un petit moment. Mais ce n'Ă©tait pas raisonnable, Aksel ne le savait que trop bien. Iris St-John[/b] InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 14 Sep - 127 A peine ait-je dis mes mots que je m'en suis limite voulu puisque je viens sans le vouloir de soulever un point qui est bien trop vrai Ă  mon goĂ»t...Toi que j'ai regardĂ©, admirer et tant aimer est devenu aujourd'hui un inconnu et cette idĂ©e me transperce le coeur. C'est quand tu rĂ©agis sous la brillance de l'anneau qui dĂ©core mon annulaire que je me rends compte de la stupiditĂ© dont je viens de faire part... Je cours aprĂšs toi depuis des annĂ©es et quand enfin je te retrouve je n'ai pas la jugeote de retirer ce morceau de mĂ©tal qui ne reprĂ©sente rien Ă  mes yeux. Ta rĂ©action est immĂ©diate et je la suis comme une Ă©lĂšve qui suit son maĂźtre, comme les aiguilles d'une horloge suit le peine le pied dehors, je ressens le froid de la saison se faufiler sous mes vĂȘtements pour contracter mes muscles, mais c'est ma main sur ton avant bras qui me donne une sensation que je pensais disparue pour le reste de ma vie. Je pourrais te crier dessus, te sauter dessus en te frappant en nommant chaque coup par la douleur que tu m'as fait ressentir, mais c'est les sentiments, la compassion et l'Ă©tincelle de notre amour encore vivant qui prend le dessus puisque dans un souffle presque inaudible j'ai prononcĂ© ton surnom que j'ai bien souvent soufflĂ© au creux de ton cou lors de nos nuits Ă©rotiques. Mon souffle est court puisque le froid le saisit Ă  chaque inspiration, mon regard est fragile et mon corps est fĂ©brile... AprĂšs tant d'annĂ©es, tant d'Ă©chec, d'illusion j'ai enfin le bonheur de sentir ta peau sur la mienne bien que ce contact est lĂ©ger, il me procure un bien immense, un apaisement que personne n'est en mesure de comprendre... Digne d'une caresse ce contact me bras toujours prĂ©sent sur le tien, je suis sur le front sans aucune dĂ©fense, mon coeur c'est ouvert au moment mĂȘme oĂč mes sentiments ont pris le pouvoir sur ma raison. Il ne te faut pas longtemps pour attaquer la femme en dĂ©tresse que je suis en ce moment mĂȘme, avec cette hargne dont tu as toujours su faire preuve... Seule diffĂ©rence autrefois tu l'as crachais sur les autres, mais je suppose qu'aujourd'hui je ne suis qu'une femme comme une autre Ă  tes paupiĂšres clignent rapidement et j'avale doucement ma salive quand le timbre de ta voix tranchant vient Ă  mes tympans, mes lippes s'entrouvre et mon dernier souffle d'espoir quitte mes poumons... Tu ne voulais pas que je te retrouve, tu es partie parce que tu ne voulais plus de moi. Pendant toutes ses annĂ©es, j'ai tentĂ© de te trouver des excuses plus farfelu les unes que les autres, mais aujourd'hui, maintenant je ne peux plus me cacher la vĂ©ritĂ©, je ne peux plus faire semblant. Je devrais lĂącher ton bras et te dire d'aller au diable pour ensuite reprendre la vie qui m'attend chez moi, mais je n'en ai pas envie... Comme un aimant je suis attirĂ©e par toi et la douceur de ta souffle est court et mon cƓur est blessĂ© par la dure rĂ©alitĂ© qui s'offre Ă  moi que je ne trouve pas la force d'articuler quoi que ce soit, mais toi... Toi, tu ne sembles pas en avoir terminĂ© puisque tu marmonnes quelque chose qui a du sens puisque toute personne normale aurait oubliĂ©, mais ait-je ne serait-ce qu'un jour Ă©tĂ© normale ?Ton regard sur moi, je cligne une nouvelle fois des yeux quand brusquement tu recules brisant notre douleur et une froideur prend possession de chaque parcelle de mon corps comme-si perdre ton contact m'envoie dans des profondeurs glaciĂšres. Tu continues, tu ne me veux pas, tu ne me veux plus, mon souffle s’accĂ©lĂšre et j'ai l'impression que le sol se brise sous mon poids. Mon regard brille sous la cruautĂ© de tes paroles, mon regard quant Ă  lui est perdu dans les limbes de tes tĂ©nĂšbres. Immobile, je ne bouge pas seul mon souffle rapide et l'Ă©clat de mes yeux prouvent que la vie me parcourt toujours. Mes lĂšvres bougent, mais aucun son n'en sort... Tu emplois une forme de politesse et mon prĂ©nom roule sur ta langue alors, que tu Ă©bouriffes tes cheveux autrefois j'aurais compris ce geste, mais aujourd'hui cela signifie t-il toujours la mĂȘme chose ? Je ne sais pas, je ne sais plus. La gorge serrĂ©e par la douleur que tu me procures malgrĂ© les annĂ©es, j'te fixe, je te cherche malgrĂ© tout, malgrĂ© moi ? Pourquoi ? Je ne sais pas, tu as Ă©tĂ© pourtant claire tu m'as laissĂ© du jour au lendemain et maintenant encore tu ne veux plus de moi... Alors, pourquoi ? Je ressens toujours cette connexion vibrĂ©e entre toi et moi pourquoi ait-je le sentiment que je suis liĂ©e Ă  toi jusqu'Ă  mon dernier te regarde toujours, tu marches sur toi-mĂȘme dans cette ruelle qui depuis peu sera celle qui hantera mes nuits de maniĂšre douloureuse. J'inspire fortement pour la premiĂšre fois depuis que nous sommes sortis mes poumons gonflent sous l'air que j'inspire et je passe ma langue sur le bout de mes lĂšvres pour faire un pas vers toi. Je ne comprends pas pourquoi je persiste Ă  faire un pas vers toi alors, que tu as Ă©tĂ© plus que prĂ©cis dans ce que tu souhaites. Je ne me comprends pas moi-mĂȘme, mais mon Ăąme a besoin de la tienne, je le ressens ça vibre en moi comme une mĂ©lodie que toi seul est en mesure de jouer. Doucement en m'approchant, je murmure > j'effectue un pas de plus vers toi > dis-je doucement en me postant devant toi, il y a plus de quinze ans je t'ai promis de t'aimer jusqu'Ă  mon dernier souffle et cette promesse me suit depuis ce jour, j'Ă©tale mon coeur qui saigne malgrĂ© tout, je sais que tu peux m'abattre me donner un coup fatale > dis-je dans un murmure doux > j'ai le sentiment que tu ne veux pas que je te vois. Mes mains viennent doucement attraper les tiennes, je prends des risques et j'en suis plus que consciente > dis-je dans un murmure que le vent emporte avec lui. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 16 Sep - 2300 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Chaque nouveau pas lui prodiguait la sensation de sombrer un peu plus dans un gouffre. Dans un gouffre sans fin. Un gouffre plongĂ© dans l’obscuritĂ©, un gouffre oĂč la chute lui paraissait Ă©ternelle. Son corps s’enfonçait dans une nuit brumeuse, son esprit se laissait submerger par un ocĂ©an de tĂ©nĂšbres. Il plongeait dans les mĂ©andres de l’obscuritĂ©, Ă©cho parfait Ă  la souffrance qui le paralysait Ă  cet instant. La douleur qui l’enveloppait lui donnait envie de fuir cette ruelle. De fuir Iris. Elle et les tourments qu’entraĂźnait sa prĂ©sence. Il voulait disparaĂźtre, oublier Ă  jamais cette femme qui, malgrĂ© toutes les annĂ©es, continuait Ă  ĂȘtre le poison dans ses veines, le feu dans ses reins. Sa plus grande faiblesse. Son monde. Il l’avait profondĂ©ment ancrĂ© dans la peau, son Ăąme Ă©tait la sienne. LiĂ©es. MĂȘme quinze ans aprĂšs, la sensation perdurait, persistait, le taraudait. Il ne pouvait ignorer ce sentiment d’appartenir Ă  cette femme, qu’elle veuille de lui ou non, qu’il veuille d’elle ou non. Et ça le terrifiait Aksel. Une vague de peur dĂ©ferlait en lui Ă  chaque nouvelle minute, Ă  chaque nouveau mĂštre franchi. Le sol continuait Ă  se dĂ©rober sous ses pieds. Encore et encore. Il tombait Ă  l’infini dans une mare de souffrance et de terreur. Croiser de nouveau les yeux d’Iris...aprĂšs toutes ces annĂ©es...l’impacte lui Ă©tait aussi violent qu’une tornade. Mais la bague qui s’enroulait autour de son annulaire ? C’était le coup de grĂące. Il ne devrait pas ressentir ça. Il ne devrait pas ressentir cette tempĂȘte dĂ©vastatrice. Il ne devrait pas laisser ses Ă©motions le gangrener tel un mal incurable. Pourtant, chaque cellule de son corps criait de fureur, hurlait de mĂ©contentement. Le loup fulminait, brĂ»lait, la rage de l’animal n’avait d’égal que la douleur qu’éprouvait l’ allait s’engouffrer dans la nuit, et se fondre dans l’obscuritĂ©. Il allait abandonner Iris. Une Ă©niĂšme fois. Peut-ĂȘtre finirait-elle par comprendre cette fois-ci. Peut-ĂȘtre cessera-t-elle de s’accrocher Ă  ce qu’ils avaient, Ă  ce qu’ils Ă©taient. Elle ne lui laissait pas d’autre choix. La panique qui venait de l’envahir... Aksel ne pouvait plus la supporter. Son corps se fissurait, son monde se dĂ©mantelait...et son cƓur...son cƓur Ă©tait anĂ©anti, rĂ©duit Ă  des morceaux Ă©pars aux bords acĂ©rĂ©s qui le dĂ©chiraient avec ferveur, tranchant comme des fragments de porcelaine. Le russe Ă©tait rĂ©duit Ă  un vase cassĂ©. Mais il n’avait jamais eu de fleur pour le dĂ©corer. ExceptĂ© peut-ĂȘtre Iris, fut un temps. Mais dorĂ©navant...il ne contenait qu’un grand vide pour le torturer. Et voilĂ  que l’amphore qu’il Ă©tait, amphore au contenu inexistant, gisait au sol, jonchant le bitume de dĂ©bris Ă©parpillĂ©s. Sa voix retentit par-dessus le vacarme de ses sentiments, douce, apaisante, Iris possĂ©dait toute l’attention de son ĂȘtre. MĂȘme les plus impĂ©tueuses. MĂȘme de son loup. Ses mots le caressaient, chaleureux et rassurant comme des rayons lumineux, sa voix lui avait toujours Ă©voquĂ© un soleil sous lequel Aksel lĂ©zarderait avec insouciance. “ Jusqu’à mon dernier souffle.”murmurĂšrent-ils Ă  l’unisson, parce que le russe n’avait pas oubliĂ© cette promesse. Jamais. Elle Ă©tait devenue une marque indĂ©lĂ©bile sur son esprit. Était-ce le bruissement de sa voix, ou la douceur de ses mains contre les siennes, qui lui firent l’effet d’une brise balayant tous ses doutes ? Il n’avait aucune rĂ©ponse Ă  offrir parce qu’il n’en avait pas la moindre l’aimait encore. MalgrĂ© ce qu’il lui avait fait subir. MalgrĂ© ce qu’il s’efforçait de lui faire subir. Elle l’aimait encore. Une dĂ©ferlante d’espoir le traversa, emportant dans son sillage l’inquiĂ©tude et la terreur. Mais tomberait-elle amoureuse du loup ? Pouvait-elle tomber amoureuse de ses dĂ©mons qui dansaient dans ses yeux, qui lui susurraient Ă  longueur de journĂ©es des murmures sordides ? Ses dĂ©mons qui lui chuchotaient Ă  cet instant mĂȘme qu’il devait l’abandonner une Ă©niĂšme fois, parce qu’il Ă©tait vouĂ© Ă  la faire souffrir Ă©ternellement ? Non. Impossible. Elle ne pouvait pas l’aimer... Iris...elle, elle se trompait. Elle ne pouvait pas l’aimer comme il l’aimait lui, depuis toujours. Il n’avait jamais cessĂ©, l’état dans lequel il Ă©tait plongĂ© actuellement en Ă©tait la preuve. “ S’il te plaĂźt Iris...”commença-t-il. Alors que le diable lui murmurait de disparaĂźtre, Aksel resta sourd aux supplications de ce dernier et attira la jeune femme contre lui en glissant ses mains dans son dos. Son corps contre le sien... Bon sang. Il fallait qu’il recule, qu’il reprenne contrĂŽle de son esprit. Il fallait qu’il regagne l’obscuritĂ© qui l’appelait...mais malgrĂ© la ferveur de son appel, il Ă©tait insignifiant en comparaison Ă  celui d’Iris, silencieux et Ă©touffĂ©. Et pourtant plus bruyant qu’un ocĂ©an dĂ©chaĂźnĂ© pour ses oreilles. Ses mains quittĂšrent le creux de ses reins pour trouver la courbe de sa nuque, oĂč ses doigts s’attardĂšrent un instant sur la parcelle de peau nue avant de capturer son visage entre ses larges paumes. Leurs souffles s’entremĂȘlaient, et malgrĂ© le froid glacial de la nuit, son cƓur se rĂ©chauffa. “ Il faut que tu partes...il faut que tu retournes auprĂšs de ton mari.” Aksel sentit son corps devenir corps de verre, dĂ©nuĂ© de toute opacitĂ©, s’enveloppant dans une transparence qui reflĂ©tait le moindre de ses secrets, la moindre de ses Ă©motions. Elle avait toujours eu cet effet-lĂ  sur lui Iris. Comme si son regard dĂ©celait tout ce que camouflait sa peau, tout ce que renfermait son esprit. Qu’importe l’épaisseur de ses vĂȘtements, il aurait toujours l’impression d’ĂȘtre nu face Ă  cette femme. VulnĂ©rable. Il respira son parfum et s’imprĂ©gna de cette odeur qui lui avait tant manquĂ©. Il dĂ©posa son front contre le sien alors qu’entre ses doigts agitĂ©s par des tremblements, il emprisonnait avec douceur sa mĂąchoire. “ Tu n’aurais jamais dĂ» revenir
”souffla-t-il, alors que ses yeux se fermaient, profitant de ce calme dans lequel il Ă©tait brusquement plongĂ©. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 20 Sep - 012J’ai dans ma collection de souvenirs une image de m'approchant de toi comme je viens de le faire, je mets au placard mes bouclier, je dĂ©truis moi-mĂȘme les remparts prĂ©sents autour de mon organe vital qui bat pour toi depuis si, longtemps maintenant. Je me mets Ă  nue devant toi pour retrouver ne serait-ce qu'une touche de la douceur que tu me portais Ă  l'Ă©poque. Je te cherche dans le regard que tu me lances, je cherche l'homme que j'ai connu puisque je suis certaine qu'il est toujours quelques parts en toi, je sais qu'il est lĂ  je le sens, je le ressens Ă  moins que ce ne soit que le fruit de mon imagination ? Impossible, je vibre quand tu vibres rien qu'un souffle de ta part me transperce d' sais que je prends un risque en venant Ă  toi de cette maniĂšre en saisissant tes mains sans ta permission, mais j'ai besoin de te sentir, j'ai besoin de ton contact pour ne pas sombrer dans la froideur du nĂ©ant maintenant que tu es lĂ  devant moi, j'ai besoin de respirer ton parfum, j'ai besoin de m'enivrer de ta chaleur, je ne peux pas te laisser partir une fois de plus je n'en suis pas capable, je n'en ai pas la force. Alors, je prends ce risque sans rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences que tes paroles, actions pourraient me faire sans prendre la peine de penser au dĂ©gĂąt que tu es en mesure de m' rappeler la promesse que je t'ai faites il y a plus de quinze ans aujourd'hui me semble normal, mais quand je t'ai entendu la murmurĂ©e avec moi une partie de mon cƓur ses rĂ©chauffer laissant mĂȘme la partie glacĂ©e et condamnĂ© par la douleur de ton absence ressentir un petit rĂ©chauffement. Tu ne te rends pas compte de ce que tu m'apportes de la puissance de ce moment. Oh Aksel, tu ne te rends pas compte que je me traĂźne depuis des annĂ©es pour tenir le coup, tu ne sais pas que sans notre fille je serais probablement quelques parts avec une balle dans la tĂȘte puisque mon amour pour toi me bouffe, me dĂ©truit quand tu es absent. Comment te le faire comprendre ? Comment puis-je te faire ressentir ce que je ressens pour toi. Toi, Aksel tu es bien plus que mon amour, tu es la lumiĂšre dans la noirceur, tu es mon oxygĂšnes... Je suis liĂ©e Ă  toi que tu le veuilles oĂč non. Il n'y a pas d'Iris sans toi, il n'y a jamais eu d'Iris sans toi...Mes mains sont dans les tiennes et je t'offre bien plus qu'un pardon en ce moment mĂȘme, mais t'entendre me supplier m'alerte face Ă  ce que tu ressens, je te bouleverse je le ressens au plus profond de mes entrailles pourtant je ne bouge pas puisque je refuse de te laisser partir puisque je ne suis pas en mesure de te laisser partir une Ă©niĂšme fois. Quand tu m'attires Ă  toi et que je sens tes mains glisser sur mon dos mon souffle se saccade et mon corps frĂ©mit sous la gourmandise que tu m'offres. Mon regard dans le tien j'halĂšte non pas de dĂ©sir charnel, mais d'amour, de sensation, d'Ă©motion aucun mot ne sort de ma bouche, mais je sens mon coeur battre au rythme du tiens. Je cligne les paupiĂšres d'une maniĂšre tendre et conquise quand tes mains quittent le creux de mes reins pour rejoindre la courbe de ma nuque le contact de ta peau sur la mienne me fait trembler et mes lĂšvres suivent ce tremblement visible Ă  l’Ɠil nu, mon souffle haletant s'entremĂȘle au tiens et je ne ressens plus le froid glacial de la nuit, mon cƓur semble retrouver la totalitĂ© de ses fonctions grĂące Ă  nouvelles paroles me font crisper un peu les traits de mon visage dans une ligne d'incomprĂ©hension, je sais que tu ressens ce que je ressens, je sais que tu vibres comme je vibre alors, pourquoi mets tu autant d'ardeur Ă  m'Ă©loigner de toi. Mes lĂšvres se rejoignent un instant puis, je finis par te rĂ©pondre doucement oubliant oĂč nous sommes puisque seul toi et moi m'importe, puisque j'ai l'impression d'ĂȘtre dans une bulle d'espace temps oĂč seul toi et moi vivons, partageons et respirons > ma voix est claire, net, mais lancinante puisque tu m'obsĂšdes. Tu n'as pas le droit de me refuser pas aprĂšs toutes ses annĂ©es, tu n'as pas le droit de me laisser une nouvelle fois, tu n'as pas le droit de me dĂ©truire le peu de fondation qu'il me reste et pourtant, malgrĂ© ton front qui se pose sur le mien et la douceur de tes mains qui prennent possession de ma mĂąchoire tes paroles tente de me faire comprendre que je ne suis pas Ă  ma place Ă  tes salive glisse lentement dans mon gosier et mes mains jusqu'ici prĂ©sente sur le long de mon corps remonte sur ton torse que je connaissais par-cƓur, ma main droite remonte doucement sur ta joue que je caresse de mon pouce et je murmure > le regard dans le tien je me mets doucement sur la pointe des pieds pour rattraper les centimĂštres qui nous sĂ©parent et mes lĂšvres ne sont plus qu'Ă  quelques millimĂštres des tiennes. Je sens ton souffle chaud s'Ă©clater sur mes lĂšvres dĂ©sireuses de goĂ»ter Ă  la douceur des tiennes et je ne rĂ©siste pas longtemps puisque doucement mes lippes se pose de maniĂšre dĂ©licate sur les tiennes pour commencer un jeu de lĂšvres doux, voluptĂ©. InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 22 Sep - 1327 J'ai dans ma collection de souvenirs une image de toi“I never meant to hurt you, It's just something I guess it's not a good excuse. And she will always hate me,no matter what I say.”Il ne faut pas qu’elle parte, lui hurlait tout son ĂȘtre. Iris Ă©tait si bien lĂ , aux creux de ses bras, calĂ©e contre son torse. Il ne faut pas qu’elle parte. Elle lui prodiguait une vague de chaleur, une vague, de vie, d’énergie, qu’il n’avait pas ressentie depuis si longtemps. Son palpitant s'affolait et dans sa course endiablĂ©e, Aksel prenait conscience que son coeur palpitait pour la jeune femme, qu’il avait toujours palpitĂ© pour la jeune femme. Comme l’air qui l’entoure, comme le soleil pour une rose, Iris lui Ă©tait vital. Cette sensation de revivre, il ne l’éprouvait que lorsque son corps Ă©pousait le sien. Non, il ne devait pas la laisser partir. Qu’importent les risques, il apprendrait Ă  se maĂźtriser. Il apprendrait, pour elle, pour eux, pour l’amour qu’il voyait brillait dans ses yeux, pour son coeur qui battait Ă  l’unisson avec le sien. Aksel Ă©tait incapable de calmer la violence de ses sentiments. C’était impossible. Pas quand il sentait la ferveur des Ă©motions que lui vouaient Iris. Pas quand il l’avait si proche de lui. Si proche...son corps Ă©tait parcouru de frissons, de dĂ©licieux frissons qui n’étaient en rien provoquĂ©s par le froid mordant de la nuit. Il dĂ©sirait tant que le gamin effrayĂ© qu’il Ă©tait lorsqu’ils se sont rencontrĂ©s, se soit Ă©vaporĂ© avec le temps. Qu’il ne soit plus qu’un lointain souvenir. Aksel lui aurait alors dĂ©crochĂ© la lune, si Iris le lui avait demandĂ©. Il aurait fait de son corps un rempart pour elle, pour lui, pour se protĂ©ger de la duretĂ© du monde extĂ©rieur. Mais au fond, la peur ne l’avait jamais quittĂ©. Le loup Ă©tait le catalyseur de cette terreur qui l’habitait, de cette souffrance qui mĂȘme Ă  cet instant, rendait la proximitĂ© d’Iris presque douloureuse. Il voulait ĂȘtre l’homme qu’elle mĂ©ritait, il le dĂ©sirait de toute son Ăąme tourmentĂ©e. Mais comment...comment pouvait-il incarner cet homme-lĂ  ? Il n’était qu’une bĂȘte, ou, du moins, un homme dĂ©vorĂ© par le tempĂ©rament d’un prĂ©dateur. TĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre finirait-il par la blesser. Et si jamais cela venait Ă  arriver, Aksel ne se le pardonnerait jamais. PlutĂŽt dĂ©serter la vie que d’ĂȘtre un danger pour Iris. Non, il n’aurait jamais dĂ» partir. Mais il n’aurait jamais dĂ» tuer cet homme. Il n’aurait jamais dĂ» dĂ©clencher la malĂ©diction. Alors il serait restĂ© auprĂšs de sa belle pour l’éternitĂ©, et gare Ă  celui qui aurait tentĂ© de l’en sĂ©parer. Mais les alĂ©as de la vie...l’avaient frappĂ© en plein coeur, l’impact aussi douloureux qu’une balle d’argent traversant sa poitrine. Il sentit alors un lĂ©ger mouvement, presque infime de la part d’Iris. Ses lĂšvres franchirent alors les quelques centimĂštres qui les sĂ©paraient, dĂ©vorant la distance qui les tenait Ă©loignĂ©e l’un de l’autre. Sa bouche s’écrasa sur la sienne avec une douceur infinie, et le goĂ»t miellĂ© de la jeune femme l’envahit aussitĂŽt. Un dĂ©luge de sensation dĂ©vala son corps, tandis qu’un Ă©clair d'Ă©lectricitĂ© le traversa. Ses mains glissĂšrent sur ses hanches pour la maintenir contre lui, dĂ©sireux d’éterniser cette Ă©treinte. Sa prĂ©sence emplissait tous ses sens, et une pure dĂ©ferlante de plaisir caressa son ĂȘtre. Il retrouva alors des sensations qui lui Ă©taient familiĂšres et qui, pourtant, sonnaient comme une dĂ©couverte. Aksel se noyait au goĂ»t de ses lĂšvres pleines et dĂ©licates, s’égarait loin de la rĂ©alitĂ©, ne souhaitant plus que se perdre totalement en elle. Le monde sombrait doucement autour d’eux, alors que sa langue vint trouver celle d’Iris pour commencer un ballet endiablĂ© et baiser Ă©tait vibrant d’un plaisir grandissant, d’un dĂ©sir dĂ©vastant, d’un amour trop longtemps endormi, d’une passion dĂ©chaĂźnĂ©e...lippes contre lippes, il plongeait Aksel. Il plongeait au coeur de cette ferveur qui les consumait tous deux, de cette douceur qui les transportait, de cette dĂ©licatesse qui lui avait tant manquĂ©. La dĂ©licatesse d’Iris. Subtile, fugace, mariĂ©e Ă  une passion explosive. Seigneur, qu’il aimait cette femme. Qu’il aimait sentir son corps s’embraser, qu’il aimait sentir sa peau brĂ»lait sous son toucher. La lumiĂšre disparaissait. L’univers qui l’entourait devenait flou, brumeux, nĂ©buleux. Il sentit la pression du loup contre son ĂȘtre, la douleur de ses griffures contre son cƓur, les hurlements qui balayaient tous ses songes. Un feu vĂ©hĂ©ment naquit aux creux de ses reins tandis qu’un dĂ©sir primitif l’envahit brutalement. À l'instant mĂȘme oĂč Aksel sentit l’animal s’échapper de son contrĂŽle, Aksel se recula brusquement, rompant alors le contact. Le bruit de sa respiration saccadĂ©e remplissait le silence de la ruelle. Son cƓur frappait dans sa cage thoracique. Ses mains tremblaient, non, tout son corps chancelait. Ses yeux sombres avaient pris un Ă©clat mordorĂ©. Il rĂ©alisa alors qu’il ne serait jamais l’homme qu’Iris mĂ©ritait. Jamais. Il n’avait aucun contrĂŽle sur lui-mĂȘme. Aucun. Il Ă©tait une menace, un vĂ©ritable danger pour elle. TĂŽt ou tard, il finirait par abĂźmer son si joli visage. TĂŽt ou tard, il finirait par estropiĂ© ce corps qui le rendait fou. “ Tu ne me laisses pas le choix Iris.”lĂącha-t-il, tandis qu’il s’avançait soudainement vers elle, sa dĂ©cision prise. Il ne pouvait plus reculer, et il devait...Ă©touffer dans l’Ɠuf les sentiments qui s’étaient Ă©veillĂ©s en lui. Une bonne fois pour toute. Plus de marche arriĂšre. Plus de bond dans le passĂ©. Aksel devait se focalisait sur l’avenir, sur un avenir sans Iris. Un avenir morne et terne, oĂč son loup finirait par prendre entiĂšrement possession de lui.“ Non...tu ne me laisses pas d’autres choix.”Sans prĂ©venir, il Ă©leva le bras et abattit sa main contre le haut de son crĂąne. Un coup sec. Brutal. La douleur qu’il Ă©prouva en la voyant retomber inerte dans ses bras, n’avait d’égal que la colĂšre et le dĂ©goĂ»t qu’il ressentait pour lui-mĂȘme. Aksel s’abaissa doucement, et blottit le corps d’Iris contre son torse. Il entoura ses bras autour de sa silhouette, essayant vainement de contrĂŽler les tremblements qui agitaient ses mains. “ Je suis dĂ©solĂ©...tellement dĂ©solĂ©...je t’aime trop pour te laisser rentrer de nouveau dans ma vie. Tu m’es trop prĂ©cieuse. Je veux pas...je veux pas te blesser, tu sais. Tu mĂ©rites un homme qui soit Ă  la hauteur, et je ne suis pas cet homme.”Il enroula sa veste autour de son corps, craignant qu’elle prenne froid. “ Je ne serais jamais cet homme.” Une larme, silencieuse, fragile, roula le long de sa joue et Aksel se figea. Le monde se brouillait lentement, et Aksel s’accrocha au corps d’Iris. Son phare dans l’obscuritĂ©. Son phare dans la tempĂȘte. La toxine qui le rendait lui, et son loup, fou de dĂ©sir, furieux, possessif, violent. Instable. Il la garda contre lui sa toxine, trop faible pour s’en dĂ©tacher, comme un addict accro Ă  sa drogue. Une vague de tristesse dĂ©ferla en lui, si violente, si profonde, qu’elle Ă©touffa les sentiments de son loup, qu’elle Ă©touffa la colĂšre qui le rongeait comme un poison. Il inspira son parfum, une derniĂšre fois. Il s’imprĂ©gna d’elle, une derniĂšre fois. Bien que c’était inutile, il l’avait dĂ©jĂ  dans la peau. Et elle, elle avait son cƓur. Son palpitant lui appartenait et peu importe le semblant d’avenir qui attendait Aksel...son palpitant appartiendrait toujours Ă  sa belle et explosive Iris. C’était pour leur amour qu’il tremblait de dĂ©tresse, qu’il pleurait de dĂ©solation. Pour ce lien, indestructible, qui l’unissait Ă  elle. Aksel se redressa finalement, maintenant solidement le corps d’Iris contre le se haĂŻrait toute sa vie pour ce qu'il venait de faire. Mais qu'importe ce qu'il devait sacrifier pour sa protection, rien n'avait autant de valeur que la vie d'Iris et son bonheur. Il ne lui restait plus qu’à la ramener chez elle, qu’importe oĂč se trouvait sa demeure, et prier pour qu’elle ne le retrouve plus jamais. Iris St-John InvitĂ© InvitĂ© Re Aksel & Iris - J’ai dans ma collection de souvenirs une image de 23 Sep - 2358J’ai dans ma collection de souvenirs une image de ne sais pas comme je m'en veux de t'avoir forcĂ© Ă  dĂ©passer des limites que tu t'Ă©tais certainement imposĂ© puisque je ne suis pas assez idiote pour ne pas avoir remarquĂ© la coĂŻncidence des Ă©vĂ©nements... Au fond de moi j'ai toujours cru que les actions que tu as faites la veille de ta disparition t'ont forcĂ© Ă  prendre la fuite cependant, jamais je n'ai pu imaginer que tu es partie parce que tu le voulais... J'ai Ă©tĂ© assez naĂŻve pour croire qu'un chantage oĂč une connerie de ce genre t'avait forcĂ© la main, je me suis forcĂ©e Ă  croire un tas de choses qui je me rends compte aujourd'hui est complĂštement absurde. Je devrais ĂȘtre sur le chemin du retour pour retrouver la maison que mon mari m'a offerte en cadeau de mariage, je devrais m'Ă©loigner de toi pas aprĂšs pas, mais je ne peux pas empĂȘcher mon cƓur de battre au rythme du tiens et j'ai bien peur que rien ne pourra changer cela. J'ai bien peur que seul l'arrĂȘt absolu de mon cƓur pourra le mettre en il bat comme jamais il n'a battu en quinze longues annĂ©es il retrouve une cadence presque inĂ©dite, oh Aksel entend-tu cette douce mĂ©lodie que nos cƓurs fredonne Ă  l'unissons ?Je devrais retourner chez moi pour y retrouver ma famille, je devrais retourner chez moi... Mais comment suis-je censĂ© retourner chez moi alors, que c'est dans tes bras que je me sens Ă  ma place. RĂ©alise-tu que je m'essouffle Ă  vivre sans toi ? Pense-tu qu'une fois encore je vais laisser s'enfuir notre histoire ? Comprend-tu que je ne peux pas te dire au revoir ? Comment, s'il te plait dit moi comment tu as fait pour trouver la force pour tirer un trait sur notre amour, s'il te plait aide-moi Ă  t'oublier comme tu l'as, si bien fait... Je t'en prie j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes bras de tes lĂšvres, de ta voix pour renaĂźtre de mes cendres... Inerte de l'intĂ©rieur je suis sans tes bras autour de moi sais-tu ce qu'elle sentiment ressent-on quand tout est mort en nous ? J'ai besoin de respirer, j'ai besoin... Mon dieu j'ai besoin de tes lĂšvres sur les miennes pour le reste de l' sais que je n'aurais pas dĂ» prendre les devants et franchir les centimĂštres qui nous sĂ©parent, je sais que c'est mal, mais je ne peux pas te laisser filer maintenant que je t'ai retrouvĂ©. Je veux vivre, je veux reprendre vie Ă  tes cĂŽtĂ©s. Je t'en supplie rĂ©anime moi... A ma plus grande satisfaction et surprise tes lĂšvres se laissent caresser par les miennes, tes mains prĂ©sentes sur mes hanches chasse les dĂ©mons du passĂ© d'un simple courant d'air tandis que tes lĂšvres douces, mais rugueuse Ă  la fois attise les flammes de mon Ăąme presque Ă©teinte. lippes la chaleur retrouve doucement mon corps et je frĂ©mis non pas de froid, mais de bien ĂȘtre. Doucement je sens ta langue franchir la barriĂšre de mes lĂšvres pour retrouver la mienne qui n'est pas timide et qu'elle accepte cette danse endiablĂ© que tu lui proposes. Je suis en plein rĂȘve en plein fantasme et j'ai le sentiment de vivre pour la premiĂšre fois quand tu brises ce moment en te reculant subitement, je te regarde avec surprise et je pince mes lĂšvres qui ressente encore la pression des tiennes, le goĂ»t de ta langue est toujours sur la mienne alors, que tes paroles me font plisser doucement les yeux et je te rĂ©ponds > dis-je doucement en le regardant s'avancer Ă  nouveau, mon coeur est toujours en pleine pente puisqu'il bat Ă  un rythme qui dĂ©passe les lois de la physique > dis-je doucement en m'approchant un peu de toi comme pour te retrouver, retrouver ce moment que tu viens de briser. Je te regarde avec intensitĂ©, passion, envie et tendresse loin est ma colĂšre, loin est ma rancune un baisĂ© et tu as tout balayĂ© alors, quand je te vois lever l

Acause de toi mon coeur saigne. 28 Nov 2021 [Paroles de "C'est rĂ©el"][Intro]J'vais vous apprendre Ă  respecter bande d'enculĂ©sQuand on dit quelqu'chose on l'fait, quand on a qu'une paroleMaintenant c’est moi, c’est JuL ouais, en solo j'viens mettre la barre haute[Couplet unique]Chacun sa mĂšre, sa famille, son pĂ©tard Ă  la boucheEn taule c'est dur, ça m'a dit qu'ça s'plantait chaud dans la doucheAu tieks c’est Yamaha en I, ça devient ami avec j'sais pas quiÇa marche main dans la main, ça croit qu'tout est acquisÇa sert Ă  quoi d'se la pĂ©ter, de faire le mi-ami Ă  Miami ?Des filles comme ça j'peux t'en niquer un milliard, y'en aComment tu veux avancer avec les menottes ?De nos jours ça fait des menaces, tout ça pour refaire comme l’autreWesh l'Ă©quipe, restez cool, ça m'critique, m'en bats les couillesY'a tout l'monde qui parle dans l'com mais y'a dĂ©gun qui porte ses couillesRespect aux vrais qui m'Ă©coutent, qui dĂ©couvrent ce que je visQui voient ce que je vois, entre amis ou ennemisJ'ai la haine contre l’uniforme, ouais c'est Ă  force de rester lĂ Trop d'gens m'ont blessĂ©, mais putain faut qu'j'sĂšche mes larmesJ'serais tous les jours en buvette si l'alcool c'est de l'eauJ'suis tous les jours en fumette pourtant la vie c'est pas BlowLe rap ouais c’est ma came hein, tu as vu lĂ  j'suis macabreAu tieks ça bande et ça cabre pendant qu'tu t'mets en dette pour madameJ'ai fait les bails et il est temps que j'vous dise "bye"LĂ  tu vois qu'j'sors plus d'morceaux poto mais ne crois pas qu'je bailleCette routine m'entaille, j'cherche Ă  bouger du bercailPour l'instant c'est pas possible, alors j'travaille et j'me mets dieIl m'faut les Sayen et lĂ  ça y est, ça urgeIls m'font rire les gens dans l'son ils croient qu'on s'amusentOn m’a dit "Faudra t'y faire, sois t'es faible ou soit t'es fierSoit tu marches, tu niques tout, soit tu coules sur Deezer"Si il faut, toute l’annĂ©e, j'te sors un son toutes les dix heuresMoi c’est Jul, j'ai l'buzz, mais y'a plus ma tĂȘte dans l'tĂ©lĂ©viseurC'est les problĂšmes de la vie alors j'encaisse, j'encaisseJ'pleure toutes les larmes de mon corps quand j'suis seul, en caisse, en caisseJ'trahirai pas mon frĂ©rot pour d'la baise, d'la baiseJ'fais confiance qu'Ă  deux-trois potos d'la tess, d'la tessT'as vu, beaucoup sont tombĂ©s dans la cess, la cessBeaucoup t'sucent mais dĂšs qu't'as l'dos tournĂ©, ils en profitent, ils te rabaissentPĂ©tasses, bandeurs d'fesses ou d'gros moteursT'sais qu'il va t'en falloir pour entrer dans mon cƓurJ'perds mon temps, bim ici, les petits baignent dans l'illiciteFaudrait qu'j'me greffe un Ɠil dans l'dos pour voir qui m'critique, qui m'fĂ©liciteAvant c'Ă©tait la zone, on revient d'la plage au point mortEt j'vois qu'tu m'aimes Ă  mort, tu es l'sancho, on collaboreJ'suis pas une star, quand j'sors d’ma caisse, y'a personne qu'ouvre la porteTu m'vois pas Ă  Cannes, tu peux m'voir posĂ© sur les marches de mon blocDe la beuh, un tchok, un fuck aux flicsTrop d'embrouilles, on peut retrouver ton corps aux picsMarseille c'est trafic, braquages, ça t'sĂ©questrePour apprendre Ă  s'monter dessus y'avait pas d'centre Ă©questreWesh on s’connaĂźt ? Tu as bloquĂ©, elles ont dĂ©connĂ©Si tu m'croises un peu chaud, j'pourrais t'mettre une volĂ©eJ'ai pris mes jambes Ă  mon cou, y'a que des bandeurs Ă  mon goĂ»tJ'trime et poto, mon cƓur est froid comme Ă  MoscouOn fait les bails, ça marche, mais des fois on s'gourreMais on est pas du genre Ă  faire les putes, Ă  crier au secoursJ'Ă©tais Ă  pied, lĂ  j'suis en loc', et j'vois d'la haine dans les regardsJ’ai vu trop d'faux-culs, trop d'trahison dans les rencardsDes rencards oĂč tu peux finir mort sur un brancardOu attachĂ©, ligotĂ©, bouche scotchĂ©e dans un hangarEt oui c'est rĂ©el, et oui c’est rĂ©elEt oui c'est rĂ©el comme nos putains d'ruellesT'es mon pote me dĂ©goĂ»te pas, si j't'aime pas, j't'Ă©coute pasJ'suis Ă  l'affĂ»t d'un coup d'crasse pour t'envoyer le coup d'grĂąceAu tieks ça zone, en Stunt, en KawasakiY'a les flics on est aux aguets, poursuite ça les perd au taquetQuand j'ai l'cƓur perdu, j'noie ma peine dans la fumette, l'alcool et j'rĂ©flĂ©chis, m'dis "Ă  qui m'fier ?"J'suis comme un autre oui, comme un autre, quand j'sens qu'j'ai trop d'embrouilles, sous mon lit j'pose le canon sciĂ©Du mal Ă  jouer un rĂŽle, du mal Ă  dire mes peines, ma gueule mais t'inquiĂšte, ces fils de j'les ai tous grillĂ©sJ'suis dans l'mouv' et j'profite pas de mon buzz, trop veulent mettre le nez dans mon biz', allez vous faire quillerC'est pour les jeunes dans l'foot, ceux qui guettent dans l'bĂątimentSi ma vie est Ă  refaire, malgrĂ© les soucis j’aurais pas dit nanTu as oubliĂ© ? C'est moi qui faisais danser tout ton quartierT'inquiĂšte j'continuerais jusqu'au jour oĂč j'dois partirJ'gamberge trop, j'suis en train d'me niquer l'cerveauTrop qui m'font les nerveux, j'sais plus comment faire grosAssez perdu de temps lĂ , faut qu'on biz', faut qu'on grailleOuaisÇa fait des pompes, des tractionsPour les gens en cellule qu'ont que ça comme attractionsAttention, y'a les shmitts sous tensionDans l'secteur c'est chaud, l'Sheitan donne des occasionsEt j'me laisse aller, sur Najet, j'ai pris du bideFaut qu'j’fasse du sport, qu'j'me vide, oh mon Dieu faut qu'on me guide ohY'a que des fĂȘlĂ©s, vĂ©-le que il chante, au lieu de dire les choses, fais-lesSi j't'ai fais du mal, c'Ă©tait pas voulu, excuse-moi l'amiJ'vois qu'tu chenef tout l'temps, c'est pas ma faute si on te l'a miseJ'calcule rien, j'dĂ©guste la vie, sans le rap cette chance je l'ai pasPendant qu'ça braque tu pistes au pistolet Ă  billes, un jour va falloir vous ranger les garsJ'ai l'cƓur en bas, j'ai pas la pĂȘche, frĂšres en taule, gardez la pĂȘcheOuais la miss elle veut des sous, au final elle donne pas sa teuch'J'suis en bolide, j'passe comme une flĂšche, fais un gros demi si elle est fraicheÇa regarde mĂȘme plus sa tĂȘte, ça regarde les bzezoul et les fessesCombien sont dans la cess ? Ils te livrent devant tout l'quartierCombien d'cambus ça a coffrĂ© pour sortir les lunettes Cartier ?Vaut mieux un ennemi ou dix amis qui te l'ont mis ?ArrĂȘte d'penser qu'Ă  toi, j'suis pas un jaloux moi demande meEnvie d'bouger, voir l'Canada, ici c'est pas trop l'paradiseOn veut des loves, envoie la caille, j'veux Sampedro fumer la iceElle fait la gadji bien, si elle a l'boubou bah fais la siceChaque fois qu'j'sors une musique, les petits m'disent "JuL, elle c’est la sale"Et moi t'inquiĂšte j'ai les Ă©paules, mĂȘme si j'vais pas trop Ă  la salleSi tu m'cherches, tu goĂ»tes le sol, j'fais pas l'mec qu'envoie des rafalesMais comment faire ? Quand autour d'toi y'a toutes ces folles, qui te collent pour ta GoldLe soir en boite ma gueule, elles regardent qui c'est qui pose le plus d'alcoolJ'm'affole, elle veut dormir au SheratonElle sait trĂšs bien qu'j'm'en fous d'elle, mais elle me demande mon phoneJ'vis ma vie, vie, cassez pas les couillesJ'reste accro de la 'sique, 'sique, tout seul j'me dĂ©brouilleJ'vais pas fuir, fuir, pour moi ça fait puteBoudebouz fais-moi la passe, passe, pour moi ça fait but, butT'as vu ma gueule, elle est mignonne, t'as vu mon style il vient d'en basTu fais l'voyou aprĂšs quand j'me chauffe tu fais celui qu'entend pasT'as pas compris ? J'veux bouger d'lĂ , j'rĂȘve d'ma villa, ma piscineBon Dieu leur monde est faux, si tu m'entends, fais-moi un signeLa vie c'est cool ouais, mais c'est pas l'cinĂ©, c'est rĂ©el, y'a d'quoi hallucinerDans c'monde cruel, pour ĂȘtre lĂ  j'ai saignĂ©T'inquiĂšte pas c'est la vie, dis AmineÀ chaque problĂšme sa solution si t'arrives plus Ă  dormir la nuitJ'fais pas l'mac j'roule dans Marseille, avec mon survĂȘt' et mes NikeJ'perds les cheveux ça m'jalouse trop, dĂ©solĂ© les frĂšres si j'dĂ©mĂ©nageJ'fais tout seul mes choix, j'fais tout seul mes sonsL'impression d'passer pour un faux-cul quand des fois j'leur fais des leçonsJ'ai vu des gens, c'Ă©taient des putes, sur grand-pĂšre j'peux plus m'les blairerJ'sais qu'beaucoup seront lĂ  par intĂ©rĂȘt avant de m'enterrerJ'ai toujours fais l'homme, toi t'as toujours fait l'ĂąneEt tant mieux pour toi si sur moi t'as sorti un Lambo[Outro]C'est rĂ©el, comme celui qu'tu trahis depuis tant d'annĂ©esComme ce poto que t'aides pas quand il s'fait condamnerC'est rĂ©el, alors, c’est ça la vie ?Y'a que les fils de
 qui changent pas d'avisC'est rĂ©el, j'regrette pas ce que j'ai faitJ'ai fait les choses comme il le faut pour pouvoir sortir le FĂ©fĂ©C'est rĂ©el, essaye, essayeÀ cause de toi j'ai le cƓur blessĂ©C'est rĂ©el, comme celui qu'tu trahis depuis tant d'annĂ©esComme ce poto que t'aides pas quand il s'fait condamnerC'est rĂ©el, alors, c'est ça la vie ?Y'a que les fils de
 qui changent pas d'avisC'est rĂ©el, j'regrette pas ce que j’ai faitJ'ai fait les choses comme il le faut pour pouvoir sortir le FĂ©fĂ©C'est rĂ©el, essaye, essayeÀ cause de toi j'ai le cƓur blessĂ© Voilaj'ai enfin fait un petit montage de musique. Paroles de la chanson XTRIXSTEX I'M SO DONE lyrics officiel I'M SO DONE est une chanson en Anglais I'm so done See, I'm so done Oooohhh-oohhh-ohhh XXX I'm so done Baby, I'm so done I'm so done I'm so done So done Yeh, Baby I'm so done I'm so done Yuh, I'm so done I'm so done So done So done Baby, I'm so done I'm through with all your lies Baby, I'm so done Hmmm, I'm through with you Baby, I'm so done I'm through with all your lies Baby, I'm so done Hmmm, I'm through with you Baby, I'm so done I'm so done I'm so done So done Yeh, Baby I'm so done Yehhh, Baby I'm so done Yeh, Baby I'm so done I'm so done So done Baby, I'm so done Done Yuh Baby, I'm so done with you Cause all'a your lies Left me in this mess I'm so done Yuhhh, Baby I'm so done I'm so done with you Yeh, Baby I'm so done Yehhh, Baby I'm so So done So done So done Droits parole paroles officielles sous licence Lyricfind respectant le droit d' des paroles interdite sans J-Lee TristeCopyright DistroKid
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Bree, Bree, je t\u0019aime Bree ». Ais. Je t\u0019aimais. Moi aussi, je t\u0019aimais, je t\u0019aime toujours. Ces paroles, cet Ă©cho venu du passĂ©, de mes Faut j'me roule un teh Avant que j'me tue avant qu'on m'interne J'en ai marre de vivre avec ma peine Vers le bonheur ces salopes me freinent Tu peux supprimer nos photos sur ton iPhone C'est Ă  cause de toi si j'peux plus donner mon coeur Ă  une femme C'Ă©tait pas une raison mĂȘme si t'Ă©tait folle De vouloir gĂącher ma vie de vouloir me faire du mal mal mal Au final Ă  quoi ça sert les sentiments ? Et quand j'te dis la vĂ©ritĂ© tu me dis toujours que j'te mens J'ai si mal et ça tu l'a pas senti non Tu m'prends pour ta salope quand avec toi j'me comporte gentiment Et cupidon j'ai dĂ©cimĂ© mon cƓur est en ciment J'croyais qu'on s'aimait quand on baisait intensĂ©ment Et dans ses mains, j'ai laissĂ© mon coeur elle m'la rendu saignant Et maintenant le dĂ©mon c'est moi pour moi le paradis c'est non non Et j'te pardonnerai jamais Tu voulais m'ĂŽter la vie quand moi j'voulais te l'a sauver Tu t'crois dans un animĂ© Tu crois c'est cool de jouer les Yandere Pour moi t'as plus d'intĂ©rĂȘt donc on baisera que dans t'es rĂȘves sale pute Et non j'vais pas m'excuser sale pute J'en ai rien Ă  branler si tu t'bute Ouais t'es qu'une sale pute Elle fait des rĂȘves oĂč elle m'exĂ©cute Ouais mon ex est cute Mais elle mĂ©ritait des coups d'cutter Faut j'me roule un teh Avant que j'me tue avant qu'on m'interne J'en ai marre de vivre avec ma peine Vers le bonheur ces salopes me freinent Tu peux supprimer nos photos sur ton iPhone C'est Ă  cause de toi si j'peux plus donner mon coeur Ă  une femme C'Ă©tait pas une raison mĂȘme si t'Ă©tait folle De vouloir gĂącher ma vie de vouloir me faire du mal mal mal Au final Ă  quoi ça sert les sentiments ? Et quand j'te dis la vĂ©ritĂ© tu me dis toujours que j'te mens J'ai si mal et ça tu l'a pas senti non Tu m'prends pour ta salope quand avec toi j'me comporte gentiment Et cupidon j'ai dĂ©cimĂ© mon cƓur est en ciment J'croyais qu'on s'aimait quand on baisait intensĂ©ment Et dans ses mains, j'ai laissĂ© mon coeur elle m'la rendu saignant Et maintenant le dĂ©mon c'est moi pour moi le paradis c'est non non Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM 01YmOQ.
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  • a cause de toi mon coeur saigne parole