Voilàle parti pris de Mon Chirac, un film de Fabrice Pierrot narrant la vie de l’homme politique à travers le regard de Jean-Louis FILM L’Œuvre sans auteur 20.50 ARTE Accompagné de sa tante Elizabeth, 23 ans, le jeune Kurt assiste pour la première fois à une exposition de peinture et de sculpture, organisée par le IIIe Reich.
De Stefan Zweig Avec Joseph Morana Le récit d’une passion brève et foudroyante entre une aristocrate et un jeune homme rongé par la folie du jeu. Ce récit bref et aigu comme les affectionnait l’auteur d’Amok et du Joueur d’échecs, est une de ses plus incontestables réussites. Fait partie d’une trilogie avec Amok et Le Joueur d’échecs.
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JeanFrançois Nadeau. 24 janvier 2022 Chronique. Chroniques. En temps de pandémie, la fortune des dix hommes les plus riches du monde a augmenté au rythme effréné de 900 000 $ à la minute

5 mai 2015 Première mondiale de L'adaptation musicale de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig adaptée au Théâtre Maurice Novarina de Thonon-les-Bains. Après quatre ans de travail d’écriture, de composition et plusieurs lectures avec Sergei Dreznin, Stéphane Ly-Cuoung et Christine Kandel, l’adaptation musicale de la nouvelle de Stefan Zweig, Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, qui a vu le jour au Théâtre Maurice Novarina à Thonon-les-Bains dans une mise en scène de Franck Berthier arrive au Théâtre La Bruyère à Paris. Une femme, récemment veuve, se jette corps et âme dans une passion dévorante pour un jeune homme fou de jeu qui vient de tout perdre au casino. Elle nous raconte cette passion fulgurante et inoubliable, cette émotion crue qui se cache sous les masques, cette histoire intemporelle d’amour et d’abandon malgré les conventions sociales. Ce qui me surprend avant toute chose quand je lis Stefan Zweig, c’est cette analyse quasi chirurgicale du comportement féminin écrit par un homme.… Cet auteur a une conscience et une clairvoyance incroyables à travers lesquelles on peut tous reconnaître quelque chose de notre propre cheminement. … Il y a près de cent ans, il interrogeait l’âme et le fonctionnement humain. Aujourd’hui, nous avons besoin de revenir à l’intérieur de nous. Dans cette société en rupture, dans cette société d’urgence qui est dans une violence relationnelle totale et où les crises économiques sont le reflet de crises identitaires, les gens ont besoin qu’on leur parle de l’intime. Plonger en soi, accepter de revenir à soi-même, être capable de raconter qui l’on est ce n’est que par cela que l’on arrivera à construire demain. » – Franck Berthier, metteur en scène … Vingt-quatre heures de la vie d’une femme a été maintes fois adaptée au cinéma ou au théâtre mais jamais sous une forme musicale. Et pourtant… cette passion, cet embrasement du coeur et de la chair, malgré les conventions sociales offrent une matière exceptionnelle à la partition de Sergei Dreznin, une grande palette de couleurs à la mesure de son héroïne. » – Stéphane Ly-Cuong et Christine Khandjian, adaptateurs et auteurs des chansons.

24heures de la vie d'une femme. Le récit de Stefan Zweig se passe en 1865 à Monte Carlo. Mrs C., aristocrate anglaise, 40 ans, veuve, voyage beaucoup. Elle fréquente souvent les casinos.
DVD, cinéma DVD, Blu-ray Seller dealicash-eu ✉️ Location Coignieres, FR, Ships to AMERICAS, EUROPE, ASIA, AU, Item 334518409622 Dvd 24 Heures de la Vie d'une Femme. Dvd 24 Heures de la Vie d'une Femme Condition Bon état, Condition Photo d'illustration pouvant être différente de l'objet vendu., Type Dvd, Format DVD, Durée 1h32mn, Zone 2, Genre Comédie, Editeur-Marque mk2, Langues Français Dolby Digital Surround, Acteurs Agnès Jaoui ; Michel Serrault ; Bérénice Bejo ; Nikolai, Date de sortie 14 avril 2004, Format image EAN 7321950106530 PicClick Insights - Dvd 24 Heures de la Vie d'une Femme PicClick Exclusive Popularity - 0 watchers, new watchers per day, 17 days for sale on eBay. 0 sold, 1 available. Best Price - Seller - items sold. negative feedback. Top-Rated Plus! Top-Rated Seller, 30-day return policy, ships in 1 business day with tracking. People Also Loved PicClick Exclusive Dvd 24 Heures de la Vie d'une FemmeEUR 3,20 Buy It Now 23d 17hDVD 24 heures dans la vie d'une femmeEUR 4,50 Buy It Now 28d 12h24 Heures De La Vie D Une Femme Film De Laurent Bouhnik Dvd TbeEUR 5,99 Buy It Now 25d 12hDvd 24 heures de la vie d'une femmeEUR 3,80 Buy It Now 23d 16hDvd 24 heures de la vie d'une femmeEUR 3,90 Buy It Now 23d 16hDVD NEUF "24 HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME" Danielle DARRIEUX, Robert HOFFMANEUR 13,95 Buy It Now 20d 7hDvd - 24 Heures De La Vie D'une FemmeEUR 2,00 Buy It Now 15d 21hDVD "24 HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME" Agnes JAOUI Michel SERRAULT Berenice BEJOEUR 3,95 Buy It Now 29d 6hDVD "24 heures de la Vie d'une Femme" avec Michel Serrault, Agnes Jaoui, BejoEUR 9,99 Buy It Now 15d 3h24 HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME / / PASSE PASSE — Lot de 2 DVDEUR 10,00 Buy It Now 19d 13h24 Heures De La Vie D'une Femme. DVD. Michel 5,99 Buy It Now 9d 23hDvd 24 heures de la vie d'une femmeEUR 4,42 Buy It Now 5d 11hDvd 24 heures de la vie d'une femmeEUR 4,54 Buy It Now 5d 6hDvd Coffret 'Romantique' Un mariage trop parfait / 24 heures dans la vie d'uneEUR 4,66 Buy It Now 24d 12hDVD / 24 HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME avec MICHEL SERRAULT..AGNES JAOUIEUR 2,50 Buy It Now 13d 21hDvd Coffret 'Romantique' Un mariage trop parfait / 24 heures dans la vie d'uneEUR 4,79 Buy It Now 23d 16hil était une fois la vie lot de 24 DVDEUR 25,00 Buy It Now 14d 16hDVD "LA VIE D'O'HARU, FEMME GALANTE" film Japonais de Kenji MIZOGUCHIEUR 7,95 Buy It Now 7d 7h24 Heures de la Vie D'Une Femme dvdEUR 10,00 Buy It Now 28d 21hDVD 24 heures de la vie d'une femme , Danielle darrieux tbe, t16EUR 12,99 Buy It Now 25d 21h24 Heures De La Vie D'une Femme - Laurent Bouhnik DVD EUR 9,90 Buy It Now 12d 20hDVD COMME NEUF 24 heures de la vie d'une femme Jaoui Serrault Bejo RAREEUR 4,00 Buy It Now 4d 17hDvd 24 Heures De La Vie D Une Femme Michel Serrault Agnes Jaoui Berenice BejoEUR 4,99 Buy It Now 16h 5mDVD 24 HEURES DE LA VIE D'UNE FEMME - JAOUI SERRAULT vendeur proEUR 4,90 Buy It Now 5d 14hDVD NEUF "ANGELA L'HISTOIRE VRAIE D'UNE FEMME DANS LA MAFIA" de Roberta TORREEUR 5,95 Buy It Now 9d 4hdvd 24 heures de la vie d'une femmeEUR 25,00 Buy It Now 27d 13h24 Heures De La Vie D'une Femme - Danielle Darrieux - DvdEUR 19,00 Buy It Now 19d 22hDVD neuf,"LA VIE D'UNE AUTRE",juliette binoche,mathieu kassovitz,etc,2333,,EUR 3,99 Buy It Now 30d 14hIntolerable Cruaute Dvd VfEUR 6,00 Buy It Now 16d 0hLe Noël de la Panthère Rose + LA vie en rose Pack 2 Fi... DVD état très bonEUR 4,22 Buy It Now 29d 6hCoffret 49 DVD 24 Heures Chrono L'intégrale de la série Saison 1 à 9 + FilmEUR 149,90 Buy It Now or Best OfferDVD Neuf - Vingt-Quatre Heures de la Vie d'une Femme - Danielle DarrieuxEUR 26,35 Buy It NowLa Passion du Christ les 12 Dernières Heures de sa Vie sur le Mont des OliviersEUR 15,96 Buy It NowCoffret DVD série 24 HEURES CHRONO - l'intégrale de la saison 8 6 DVDEUR 5,90 Buy It Now or Best OfferCoffret DVD série 24 HEURES CHRONO - l'intégrale de la saison 1 6 DVDEUR 5,90 Buy It Now or Best OfferLa semaine du Chat de Philippe Geluck intégrale en 2 dvd pour 6 heures de rire!EUR 2,50 Buy It Now or Best OfferDVD,neuf,série TV,"THE KILLING",integrale de la saison 1,durée 10 heures,e233EUR 7,49 Buy It NowCoffret DVD série 24 HEURES CHRONO - l'intégrale de la saison 3 6 DVDEUR 5,00 Buy It Now or Best Offercoffret 7 dvd 24 heures chronos l'integrale de la saison 3EUR 15,00 Buy It Now
Lecorps sans vie d'une femme découvert dans un congélateur près de Carcassonne 2 Animaux. Tarn : mystère après la mort du cheval Galic, retrouvé dans l'Agout
Publié le 16/11/2007 à 0100, Mis à jour le 24/09/2014 à 1747 Les Garçonnes Bibi, Olga Day, Michèle Verly par Jacques-Henri Lartigue, Paris, avril 1928. Ministère de la Culture - France/AAJHL L’exposition du musée Galliera sur les années 20 nous fait découvrir les belles de cette époque sous un autre jour24 heures dans la vie d’une femme des Années follesEn imagesVoir le diaporama13 photosVoir le diaporama13 photosPleines de joies et de folies, les années 1919-1929 ont été le théâtre d'une première libération des femmes. Libération des mœurs, mais aussi libération de la mode. À l'occasion d'une très belle exposition au musée Galliera 1, immersion romancée dans la journée type d'une femme de ce 1926. C'est bientôt la fin de l'année. Une année que je n'aurai pas vu passer. Je me suis mariée cet été et j'attends peut-être notre premier enfant. Depuis quelques années, Paris bruisse d'une délicieuse joie de vivre. Depuis la fin de la Grande Guerre, en fait. Nous sommes heureux, nous sommes en paix. Je crois que c'est là que tout a commencé à l'image de ces suffragettes anglaises, qui obtinrent le droit de vote à 30 ans en 1918, les femmes – et surtout les Parisiennes comme moi ! – ont voulu s'émanciper. Vous me croirez futile face au combat de nos cousines d'outre-Manche, mais cette libération a débuté par nos corps Paul Poiret, le grand couturier, refuse de glisser un seul corset dans ses belles robes droites, inspirées du Directoire. Mes amies et moi avons immédiatement adopté cette mode si confortable, au grand dam de ma mère qui ne comprend pas comment j'ai pu acheter en plus cet "aplatisseur de seins" inventé par Herminie Cadolle ! Il n'était plus question de sortir avec ces tenues qui entravaient la respiration et empêchaient de danser ou de pratiquer des activités sportives ! Car je suis une grande amatrice de sport j'ai découvert récemment le tennis et, même si je n'ose pas encore porter cette jupe plissée qui dévoile les genoux, celle-là même portée par notre Suzanne Lenglen l'an passé à Wimbledon. Je rêve en secret d'être de ces femmes qui se sont réunies pour créer leur propre équipe de rugby… Et, bien sûr, j'ai hâte de partir skier dès les premières neiges. J'ai d'ailleurs repéré chez Jean Patou un pantalon solide pour glisser sur les pentes. C'est bien la seule fois de l'année où je porterai un pantalon en public je ne suis pas suffisamment aventureuse pour me mettre hors-la-loi, puisque le port de ce vêtement est légalement réservé aux hommes. Une curieuse idée, ne trouvez-vous pas ?Une liberté réservée à une éliteRobe du soir rose en satin et tulle de soie, broderies en strass et fils métalliques. Franges de chenille rose. Signée de la maison Agnès, vers 1925. S. Piera/Galliera/Roger-ViolletJ'ai bien conscience qu'il y a guère qu'à Paris, Deauville ou Biarritz que ces fantaisies de la mode et des loisirs ont cours, dans les milieux que mon mari et moi fréquentons. Nous sommes entourés d'artistes, de musiciens, d'écrivains, avec qui nous dînons au Bœuf sur le Toit au son d'un jazz léger. Picasso, Aragon, Cocteau ou Radiguet sont des habitués ! Nous avons même rencontré ce fameux Victor Margueritte, qui fit scandale en 1922 en publiant La Garçonne. Ce roman, qui narrait l'histoire d'une femme découvrant l'homosexualité, me fait encore monter le rose aux joues. Mais il faut être de son époque ! Alors, comme cette garçonne, j'ai coupé mes cheveux très courts, je porte parfois des cravates en trompe-l'œil d'Elsa Schiaparelli, je fume, je me maquille avec le rouge à lèvres Kissproof d'Helena Rubinstein, je m'inonde du N° 5 de Chanel, du Shalimar de Guerlain et même d'un jus plus ancien, Chypre de Coty… J'ai entendu dire que Jean Patou travaillait à un parfum qu'il compte baptiser Le Sien on le dit "unisexe, qui convient à l'homme, mais qui s'allie aussi bien avec la personnalité de la femme moderne qui joue au golf, fume et conduit sa voiture à 120 à l'heure". En reparlant d'artistes, nous sommes allés voir La Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées. Il y avait une femme absolument incroyable, une certaine Joséphine Baker. Grâce à elle, j'ai découvert le charleston. Son talent est tel que l'on murmure qu'elle deviendra la prochaine meneuse de revue des Folies Bergère. D'autres musiques et d'autres danses ont envahi les dancings comme Le Dôme, La Rotonde ou La Coupole fox-trot, black-bottom, shimmy… Je me laisse entraîner dès 5 heures de l'après-midi dans les thés dansants de L'Apollo ou du Théâtre de Paris. Pour l'occasion, je m'habille d'une robe droite – un peu courte je l'avoue que voulez-vous, ces danses exigent une grande liberté de mouvement ! –, décolletée et sans manches. Mes robes sont brodées de fils d'or et d'argent, de perles et de strass qui forment des bijoux en trompe-l'œil. J'en porte d'encore plus fabuleuses lorsque nous sortons chez des amis afin d'organiser chez eux, et sans invitation, des surprises-parties qui durent jusqu'à l' mode pose les bases de tous les stylesManteau de grand soir Sésostris en crêpe de satin noir broché or, velours orange, col, parements et bordure en vigogne. Par Paul Poiret, 1923. R. Briant et L. Degrâces/Galliera/Roger-ViolletDans la journée, avant de filer danser, j'adore faire les boutiques. Lelong, Vionnet, Agnès, Boué Sœurs, Jenny… Chez Chanel, je raffole des jupes et des sweaters en jersey, sans parler des pyjamas dont Mademoiselle Chanel assure qu'ils seront bientôt le compagnon idéal de promenade sur la plage. Elle vient également de lancer une tenue qui me semble révolutionnaire une petite robe noire, en mousseline, d'une simplicité déconcertante. On m'a dit que cette robe était la dernière folie aux États-Unis… Mais cette mode durera-t-elle chez nous aussi ? J'ai l'audace de croire que oui, et même qu'on en parlera encore dans des dizaines d'années. J'ai repéré chez les sœurs Callot une tenue du soir brodée "à l'égyptienne", un style qui fait fureur depuis la découverte du tombeau de Toutankhamon, en 1922. Dans les magazines, on parle de tendances et d'inspirations la Grèce, l'Afrique, la Chine, le Japon, la Prusse… Tout semble plaire à nos couturiers et même à nos parfumeurs. Justement, une de mes amies ne jure depuis trois ans que par Le Jade de Roger & Gallet. Pour la journée, j'apprécie beaucoup les ensembles composés d'une robe et d'un manteau. Et aussi les dalmatiques de la dernière collection de Lanvin, de drôles de tuniques-manteaux que l'on garde sur soi lorsqu'on a ôté son pardessus. Ce soir, nous sortons. Nous sommes invités à un grand gala de bienfaisance. Le Tout-Paris et les grands chroniqueurs mondains seront là. Que vais-je porter ? Pas de perruque colorée, plus amusantes pour le dancing, mais un diadème, c'est certain. Et peut-être cette grande robe du soir à traîne, en mousseline verte, un cadeau de mon mari en provenance de chez Vionnet. Dans ce cas, je garderai mon grand manteau en lamé pour le gala de mode auquel je dois me rendre demain soir…Trépidantes et folles années !Trois questions à Sophie Grossiord, commissaire de l'exposition Les Années folles, 1919-1929, au musée – Pourquoi cette période fascine-t-elle toujours autant ?Sophie Grossiord. – Tout d'abord, nous n'avions pas organisé d'exposition sur ce thème depuis trente ans, malgré un fond riche de plus de mille vêtements et accessoires. Ces dix dernières années, la mode a été essentiellement faite de noir, de gris… Et je pense que nous avons besoin de retourner sur cette période de luxe et d'insouciance nous avons besoin de rêve et cette période contient de nombreuses images idylliques. Idylliques dans l'émancipation des femmes que nous retrouverons dans les années 60, mais aussi dans la mode. Les Années folles sont d'une richesse incroyable ; on a souvent la seule image d'une femme à la silhouette fine, qui pose dans une robe tube avec un chapeau cloche. C'est un bien mince résumé de la mode de cette période, qui intègre de nombreuses influences artistiques l'Art déco chez Poiret, géographiques et historiques le XVIIIe siècle chez Lanvin, des couleurs vives comme le vert absinthe, l'orange et le violet contre des teintes plus poudrées pour le jour, et des coupes qui pourraient tout à fait être d'actualité. Nous avons un manteau façon cotte de mailles qui aurait pu être signé Paco Rabanne ! – La beauté semble aussi prendre une place prépondérante…S. G. – Aux États-Unis, les premiers instituts de beauté voient le jour, comme celui d'Elizabeth Arden. En France, les femmes osent se maquiller, même en public, ce qui était considéré comme vulgaire auparavant. Des éventails cachent des tubes de rouges à lèvres, les petits fards Bourjois s'imposent sur le marché, les parfumeurs connaissent de plus en plus de succès. C'est aussi l'époque où l'on commence à s'exposer au soleil. Certaines femmes s'aventurent même à porter des masques en caoutchouc pour préserver leur jeunesse, et ce malgré le fait qu'ils soient imprégnés d'une matière radioactive. On parle aussi de Payot, Jeanne Piaubert, Helena Rubinstein qui ouvre un institut à Paris dès 1927, le fameux Rouge Baiser et Nivea, dont la fameuse boîte bleue est lancée en – Quelles résonances peut-on trouver dans la mode actuelle ?S. G. – Outre ce manteau "cotte de mailles" dont je parlais précédemment, nous présentons deux manteaux jumeaux de Lanvin, qui reflètent parfaitement la recherche sur les matériaux et la construction ils sont entièrement brodés de lacets laqués noirs, posés comme une marqueterie. Le sportswear lancé à l'époque est plus que jamais entré dans nos garde-robes. Les tendances masculin/féminin évidemment aussi, dans les coupes et les tissus. Les robes foulards en twill de soie, les recherches sur les doublures de manteaux assorties aux robes, et donc la notion de tailleur… Les exemples sont légion ! Et la minceur, la jeunesse qui trouvaient un écho particulièrement fort et qui sont, encore aujourd'hui, nos canons de sur notre diaporama pour découvrir quelques modèles et objets de beauté extraits de cette période.1 Les Années folles, 1919-1929, jusqu'au 29 février 2008. Au musée Galliera, 10, avenue Pierre-1er-de Serbie, 75016 Paris. Tél. 01 56 52 86 00. parallèle, le musée Baccarat organise une autre exposition avec plus de 150 pièces Baccarat et les années 20, un souffle de modernité. Jusqu'au 29 février 2008. 11, place des États-Unis, 75016 Paris. Tél. 01 40 22 11 00. 24heures de la vie d'une femme au Théâtre Espace Marais. 63 likes. Scandale dans une pension de famille sur la côte d’Azur au début du siècle : Madame Henriette, la femme d’un des clients,
Voici un roman qui ressemble à une pièce de théâtre les scènes se succèdent avec le nom des protagonistes comme titre, on découvre d’abord les personnages, leur histoire, puis les liens, amenés avec beaucoup de subtilité, qui vont les la scène, ce sont trois personnages principaux qui se répondent, trois voix qui se font écho, trois symptômes d’une époque, trois masques qui finissent par tomber ; ce sont des gens à l’image de l’oxymore du titre du roman, en contradiction avec eux-mêmes face aux injonctions du monde d’aujourd’hui, entre vérité profonde et le besoin de trouver une place dans cette société. Chacun a ses espoirs, ses doutes, doit faire face à la vie et à ses style est rapide, les paragraphes courts, l’écriture va à l’essentiel, ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture. On joue avec la première et la troisième personne du singulier pour marquer la proximité qui s’installe. Ces trois destins qui se frôlent, se croisent, s’entremêlent posent une même question comment vivre soi avec les autres, être soi face à leurs regards, comment réussir sa vie, comment gérer ses sentiments et ses désirs ? La fin nous laisse dans l’expectative de la suite des événements, pour nous laisser le choix peut-être d’une fin alternative les aléas de la vie sont comme des boucles qui se rejoignent pour former une chaîne dont on ne connaît jamais tout à fait la monde de salauds souriants, Thomas Rosier. Éditions Actes Sud – 235 pages, 20,50 euros
Lassociation « Les Amis de la médiathèque » vous invite au théâtre jeudi 18 octobre à 20h30 – cinéma Jean Jaurès – « 24 heures de la vie d’une femme », le chef-d’œuvre de Stefan SWEIG. Tags: 24 heures de la vie d’une femme, Argelès-sur-Mer, Les Amis de la Médiathèque, Stefan Sweig, Théâtre au cinéma Jean-Jaurès. Article précédent Perpignan/ Saint-Charles

Vingt quatre heures de la vie d’une femme » de Stefan Zweig, 1927 Aux alentours de 1904 le narrateur se trouve plongé dans l’ambiance cosmopolite d’une pension de famille de la Riviera. Les sept pensionnaires se croisent, se livrent à des Small talks » ; quelquefois les esprits s’agitent aussi. Cette pension, qui n’était qu’une dépendance moins chère, du Grand Palace Hôtel » est le théâtre d’un parfait scandale ». L’arrivée, au train de 12h20 », d’un jeune Français se distinguant par sa grâce et son amabilité perturbe l’atmosphère feutrée du lieu. Sa présence était comme un bienfait », à toutes les tables on parlait uniquement de lui et l’on vantait son caractère agréable et gai. ». Or, un soir, Mme Henriette, une épouse jusque là fort respectable, disparaît. Tous se démènent pour la retrouver jusqu’à ce que son mari leur expose son désarroi ma femme m’a abandonnée ». D’après la rumeur, elle aurait fui avec le jeune Français qu’on apprécie soudain beaucoup moins. On l assimile même à Lovelace, le héros de Richardson, ignoble séducteur de Clarisse Harlowe… Certains ont d’autres références et le considèrent comme le charmeur de rats des contes populaires. Les supputations et les discussions vont bon train. Beaucoup sont prompts à condamner l’attitude de la dame, tandis que le narrateur prend finalement un malin plaisir à exposer un point de vue contraire. Selon lui, le coup de foudre est parfaitement envisageable, même pour une honnête mère de famille, surtout si l’épouse est empêtrée dans de longues années d’un mariage ennuyeux ». Les pensionnaires ne sortent pas indemnes de cette discussion qui a rendu notre narrateur fort sympathique aux yeux d’une vieille Anglaise, Mrs C…. il y avait à notre table quelque chose d’irrévocablement détruit dans la loyauté et la franchise de nos rapports ». Amusée et rassurée par l’attitude compréhensive du jeune homme, Mrs C va donc lui raconter un épisode effroyable de son existence, une journée qui a profondément marqué sa vie, une obsession de tous les jours, un moment de folie, un seul ! », un secret ». Ces confidences sont d’autant plus importantes pour elle, qu’anglicane, elle ne peut pas user de la confession pour soulager sa conscience. Stefan Zweig, qui nous a déjà ravi par son art du portrait et l’humour avec lequel il dépeint ce type de microsociétés, se livre alors à un enchâssement de plusieurs récits. Mrs C raconte d’abord ses quarante premières années, parfaitement lisses, puis son veuvage. Les voyages qu’elle effectue alors ne sont qu’ un vagabondage morne et sans éclaircie », une fuite inavouée devant l’existence ». Elle se laisse aller à une non-existence, sans plus aucun désir, jusqu’à ce que le hasard exhibe sous son regard un jeune Polonais malheureux aux jeux, dans un casino de Monte-Carlo. Mais que faisait-elle donc là cette veuve aux désirs aseptisés ? Elle observait les mains de ses semblables. Et là je dois dire que Zweig, se livre à un sacré morceau de bravoure lorsqu’il consacre plusieurs pages, toutes sublimes, à la description de cette étrange habitude. une main droite et une main gauche qui étaient accrochées l’une à l’autre comme des animaux en train de se mordre, et qui s’affrontaient d’une manière si farouche et si convulsive que les articulations des phalanges craquaient avec le bruit sec d’une noix que l’on casse. » Cette rencontre bouleverse l’héroïne et Zweig excelle dans les analyses psychologiques extrêmement fines mais souvent empreintes d’humour. Mrs C manie l’autodérision avec beaucoup de charme ! Il émane de cette écriture une sorte de simplicité et de légèreté en parfait décalage avec la situation….Un pur ravissement ! Sans concession, Mrs C narre son aveuglement, sa naïveté…Même si elle a bien conscience du tragique de cette aventure, son implication dans le récit souligne à quel point ces Vingt-quatre heures l’ont à la fois mortifiée et réveillée. Le jeune homme raconte à son tour son histoire et Mrs C endosse sans sourciller le costume de la mater dolorosa prête à accomplir une mission salvatrice dans un vulgaire hôtel de passe. pour la première fois, à l’improviste, une mission m’incombait j’avais sauvé un homme, je l’avais arraché à la destruction, en mettant en jeu toutes mes forces ». A-t-elle conscience qu’il semble la secourir tout autant ? Est-il possible de sauver aussi facilement un individu de ces cercles de jeux infernaux ? Va-t-elle le sauver ou signer un pacte avec le diable ? Avec ce roman, Zweig nous offre une belle réflexion sur la passion dans tous ses états réveil et déchainement des sentiments, addiction, chemin de croix… ses coudes paraissaient littéralement cloués au tapis vert », un pur bonheur de phrase !!! A suivre prochainement sans doute un billet sur l’adaptation cinématographique de Laurent Bouhnik. Elle me fait de l’œil depuis un moment déjà. Le casting qui réunit Agnès Jaoui et Michel Serrault est déjà tout un programme.

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