Cest un peu dingue, quand on sait que la Sacem n’est pas censĂ©e ĂȘtre le seul choix possible. Pas habilitĂ©e Ă  l’ĂȘtre. L’histoire, racontĂ©e briĂšvement sur son site, est la suivante : “La SACEM est nĂ©e Ă  la suite d’un incident survenu au cafĂ©-concert Les Ambassadeurs en mars 1847.
EXPLICATIONS, MÉTHODES ET FRAIS Article mis Ă  jour en Mars 2019 Il existe plusieurs mĂ©thodes pour s'inscrire Ă  la SACEM SociĂ©tĂ© des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique. Rappelons que la SACEM est une sociĂ©tĂ© de protection et de gestion de droits d'auteur tous droits confondus auteur, compositeur, arrangeur, adaptateur et Ă©diteur.Peu de gens le savent, mais nous ne sommes pas obligĂ©s de passer par la mĂ©thode traditionnelle pour s'y inscrire, mĂ©thode longue et fastidieuse Elle consiste Ă  diffuser 5 oeuvres minimum au sein de six lieux publics minimum, sur une pĂ©riode de plus 6 mois, il faudra donner les preuves de ces diffusions avec des certificats dĂ©livrĂ©s par chaque organisme avec tampon et signature. Le temps d'inscription prend alors un temps considĂ©rable, vous prendrez six mois pour ĂȘtre diffusĂ© sachant que la SACEM mettra 2 mois Ă  vous rĂ©pondre suite Ă  l'envoie de votre dossier et au conseil pĂ©riodique. Si votre dossier est acceptĂ©, ils ne vous enverront votre carte de membre et l'acceptation de votre inscription que deux ou trois mois aprĂšs votre paiement. Soit, cette mĂ©thode prendra presque un an, mais heureusement, surtout quand on se professionnalise, il n'y pas que cette mĂ©thode pour s'inscrire. Nous allons dĂ©crire deux mĂ©thodes permettant de s'inscrire le plus rapidement possible, pour les deux en un trimestre maximum. Dans tous les cas, sachez que pour adhĂ©rer Ă  la SACEM un formulaire est Ă  remplir et vous devrez payer 154€ 144€ de frais d'adhĂ©sion et 10€ de part sociale pour devenir sociĂ©taire et toucher vos droits, par chĂšque ou en espĂšce. MÉTHODE RAPIDE N°1 Vous ĂȘtes distribuĂ© digitalement Lorsque vous ĂȘtes distribuĂ© digitalement, que ce soit par le biais de Tunecore, iMusician, Rebeat ou tout autre distributeur / agrĂ©gateur digital, le procĂ©dĂ© sera beaucoup plus rapide. Rappelons que la distribution digitale de musique, aujourd'hui accessible Ă  tous, permet de mettre en vente sa musique ou en Ă©coute sur la quasi totalitĂ© des plateformes digitales de vente et streaming de musique telles que Deezer, Spotify, La FNAC, Virgin Music, ITunes, Playstore, etc... Lorsqu'il y a commercialisation d'une oeuvre musique que ce soit digitalement ou physiquement, cette oeuvre peut ĂȘtre protĂ©gĂ©e. Ainsi, vous pouvez remplir le dossier d'adhĂ©sion de la SACEM et vous inscrire en protĂ©geant l'oeuvre en question. Je vous conseille tout de mĂȘme de dĂ©poser 4 oeuvres supplĂ©mentaires afin de ne prendre aucun risque et de prouver le sĂ©rieux de votre dĂ©marche. A la suite de cette dĂ©marche, vous serez donc "sociĂ©taire" SACEM et pourrez dĂ©clarer toutes vos musiques !Il faudra simplement remplir le formulaire d'adhĂ©sion et fournir une capture d'Ă©cran imprimĂ©e donnant la preuve de la commercialisation de votre ou vos musiques capture de la page de vente de vos musiques sur une ou plusieurs des plateformes. En ce qui me concerne cĂŽtĂ© distribution digitale, aprĂšs avoir testĂ© de nombreux agrĂ©gateurs digitaux libres, mon prĂ©fĂ©rĂ© pour des raison de sĂ©rieux cĂŽtĂ© SAV, prix au long terme et qualitĂ© globale des services est actuellement iMusician, une sociĂ©tĂ© Suisse au grand avenir ! MÉTHODE RAPIDE N°2 L'oeuvre est diffusĂ©e et monĂ©tisĂ©e Cette mĂ©thode est la plus simple et en plus elle ne demande pas de frais supplĂ©mentaires sachant que toute distribution digitale impliquera un minimum de 10€ de frais, vous payerez seulement l'inscription elle mĂȘme. Lorsqu'une musique est diffusĂ©e en incluant une publicitĂ©, elle peut ĂȘtre protĂ©gĂ©e par un organisme officiel comme la SACEM. Nous allons alors nous tourner vers notre plus grande plateforme de mise en ligne de vidĂ©o au monde, la plus accessible, la plus simple et la plus populaire YOUTUBE !Il faut alors mettre en ligne une musique sur YOUTUBE avec en titre le nom du compositeur arrangeur et auteur si nĂ©cessaire en description, le nom de la musique et en fournir la capture d'Ă©cran, quelque soit l'image diffusĂ©e durant le dĂ©filement de la vidĂ©o. Pour ne pas prendre de risque de refus, il vaut mieux que la vidĂ©o soit "monĂ©tisĂ©e" mĂȘme si ça n'a pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour beaucoup des artistes avec qui j'ai travaillĂ© et/ou qu'elle ait un certain nombre de vues. Par contre, rĂ©cemment, la SACEM Ă  changĂ© les rĂšgles du jeu Il faut que la musique soit sur Youtube depuis plus de 6 mois. Et attention Pendant le dĂ©roulement de votre inscription, ne changez pas le titre ni la description de la vidĂ©o !Les personnes connaissant cette technique sont trĂšs rares mais vous en faites maintenant contre, comme dit prĂ©cĂ©demment, il faudra quand mĂȘme payer l'inscription et remplir le formulaire traditionnel. Si vous n'avez pas de musiques dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur YOUTUBE, vous pouvez les y ajouter dans le but de protĂ©ger vos oeuvres et de vous inscrire. Comme pour la prĂ©cĂ©dente mĂ©thode, prĂ©fĂ©rez dĂ©poser 4 autres musiques en mĂȘme temps que celle prĂ©sente sur Youtube pour ne pas prendre de risque, une fois de plus, ça prouvera le sĂ©rieux de votre dĂ©marche et un dĂ©sir de professionnalisation. MAIS EN ATTENDANT... Vous me direz que durant la pĂ©riode de votre inscription, vous prendrez quand mĂȘme le risque de vous faire voler vos musiques ?Le mieux restera en attendant quand mĂȘme d'utiliser la plus vieille et simple technique de protection de propriĂ©tĂ© intellectuelle Vous envoyer Ă  vous mĂȘme un courrier en recommandĂ© par la poste dans lequel se trouvera - Le CD audio gravĂ© contenant toutes vos oeuvres ;- La liste des musiques dans l'ordre avec les numĂ©ros de piste, leur durĂ©e, le tout sur une feuille avec la signature de tous les collaborateurs auteur, compositeur, arrangeur, etc... ;- Les textes signĂ©s de la main de l'auteur. Pour que cette enveloppe ai une valeur d'un point de vue juridique, il ne faudra surtout pas l'ouvrir Ă  rĂ©ception et la garder en cas de procĂ©s. Le juge ouvrira l'enveloppe le jour du procĂšs, elle sera la preuve que les oeuvres vous appartenaient le jour de rĂ©ception... Si vous avez des questions, n'hĂ©sitez pas Ă  les poster en commentaire. INFOS UTILES SUR LA SACEM Adresse 225, Avenue Charles de Gaulle92200 Neuilly-sur-SeineNumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone 01-47-15-47-15 Site internet L- Bien sur vous diffusez de la musique. M - Donc si je paye la SPRE ils en toucherons une part. L- Non ils ne sont pas enregistrĂ©s. M- Et si je fais moi mĂȘme ou que je fasse venir un groupe composant ses propres chansons et musique. L- vous ne payer pas. M- donc si je fabrique ma propre musique avec un ordinateur je ne paye pas. L- Si vous Qu’est-ce que la Sacem ?Pourquoi s’y inscrire ?Comment s’inscrire ?Les diffĂ©rentes Ă©tapes et dĂ©marches Ă  rĂ©aliser afin de mener Ă  bien votre inscription/votre adhĂ©sionUne fois le dossier en votre possession Qu’est-ce que la Sacem ? Être artiste, c’est pouvoir s’exprimer sans limites, laisser libre cours Ă  son imagination, Ă  sa crĂ©ativitĂ©. C’est aussi souvent s’affranchir des codes, ĂȘtre libre, exprimer ses Ă©motions, ses ressentis
 C’est se lĂącher, et parfois s’amuser tout simplement. Produire, crĂ©er pour le plaisir. Mais c’est aussi et avant tout un mĂ©tier, une profession, et un moyen de gagner sa vie. Et pas de possibilitĂ© de revenus cadrĂ©s et structurĂ©s sans organisme ni structure permettant une gestion rĂ©glementĂ©e des rĂ©munĂ©rations pour les mĂ©tiers artistiques. C’est pourquoi des sociĂ©tĂ©s comme la Sacem sont créées, et que des systĂšmes de rĂ©munĂ©ration organisĂ©s sont mis en place, notamment par celle-ci. C’est bien lĂ  le rĂŽle de cet organisme rĂ©munĂ©rer les artistes de maniĂšre juste et reprĂ©sentative de la rĂ©alitĂ© de la façon dont les Ɠuvres sont diffusĂ©es, reproduites, exploitĂ©es, et ce, peu importe le type d’utilisateur, organisme concernĂ©, qu’il soit particulier ou professionnel. Elle rĂ©cupĂšre les droits d’auteur, puis les rĂ©partit aux diffĂ©rents protagonistes d’une Ɠuvre. Ces droits d’auteurs concernent certains types d’exploitations et d’utilisations des Ɠuvres, mais pas toutes. Parmi elles La diffusion publique radios, diffĂ©rents mĂ©dias, salles de concert, festivals, cinĂ©ma, magasins, certaines utilisations sur internet, etc. La reproduction sur support disques, reproductions sonores, reproductions visuelles, vidĂ©os, fichiers numĂ©riques lĂ©gaux et autorisĂ©s, CD, DVD, CD-Rom, jeux vidĂ©o, etc.. Pourquoi s’y inscrire ? Rien de pire que rĂ©aliser un travail et ne pas ĂȘtre rĂ©compensĂ© Ă  hauteur des efforts fournis, ou que ce soit une autre personne que vous qui jouisse de la rĂ©compense d’un travail fourni et rĂ©alisĂ© par personne d’autre que vous. Pour ce qui est du domaine artistique, c’est la mĂȘme chose. Et la Sacem permet d’éviter ce genre de problĂšmes, de rĂ©partition non Ă©quitable de l’argent gĂ©nĂ©rĂ© par une de vos productions. Mais il faut pour cela y adhĂ©rer, s’inscrire. Sans y ĂȘtre inscrit, il y a de grandes chances qu’une partie des chiffres créés par l’utilisation de votre Ɠuvre disparaissent, ou arrivent dans le portefeuille de quelqu’un d’autre, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas trĂšs juste. Une des raisons qui prouve que s’inscrire Ă  la Sacem est non nĂ©gligeable hormis le fait que l’artiste est rĂ©munĂ©rĂ© pour tout type d’exploitation de son Ɠuvre et qu’il ne laisse pas disparaitre de l’argent qui lui serait en temps normal destinĂ©, ce qui reste la principale raison Ă  mon sens, est que cet organisme se base sur des donnĂ©es concrĂštes reprĂ©sentatives de la rĂ©alitĂ© pour calculer les revenus. Il considĂšre chaque diffusion et chaque reproduction de chaque Ɠuvre une par une et les revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par chacune d’entre elles. Le reste est calculĂ© Ă  l’aide de sondages et de la prise de connaissance des habitudes de consommation selon l’Ɠuvre ritĂ©e, mais ce ne sont que des petites parties du calcul. C’est donc un gage de confiance et une preuve que l’artiste est considĂ©rĂ© et peut ĂȘtre sĂ»r de ne pas se faire avoir. Une autre des raisons pour lesquelles il est essentiel d’adhĂ©rer Ă  la Sacem est que peu importe votre activitĂ©, vous ĂȘtes normalement forcĂ©ment concernĂ© par celle-ci. En effet, elle considĂšre quasiment tous les corps de mĂ©tiers liĂ©s au domaine artistique, et ne laisse personne sur le cĂŽtĂ©. Tous les types d’activitĂ©s concernĂ©s par l’art y sont liĂ©s. Parmi eux et pour ne citer que ceux-ci, on peut Ă©numĂ©rer les artistes-interprĂštes, les producteurs, les auteurs-compositeurs, le domaine de l’audiovisuel, des arts visuels, des ars Ă©crits, le spectacle vivant, les arts graphiques et plastiques, et les Ă©diteurs, entre autres. De plus, elle s’associe avec toutes les autres structures jouant des rĂŽles importants voir essentiels pour les artistes, de sorte Ă  rĂ©cupĂ©rer toutes les donnĂ©es possibles et ainsi faire en sorte que le travail des ayant-droits soit considĂ©rĂ© Ă  sa juste valeur et qu’ils soient rĂ©munĂ©rĂ©s de la façon la plus reprĂ©sentative possible de la rĂ©alitĂ©. Parmi ces structures nous avons par exemple l’Adami, la Spedidam ou encore la SCPP liĂ©es au domaine de la musique, la SACD, la Scam, l’ADAGP sociĂ©tĂ©s du spectacle vivant, cinĂ©ma, arts plastiques et graphiques, ou encore les grandes maisons d’édition comme Universal Music Publishing, ou Warner Chappell. Un dernier point sur les avantages de s’inscrire Ă  la Sacem est le fait que cette derniĂšre propose Ă©galement des possibilitĂ©s d’aides et de subventions aux artistes pour les aider dans leurs projets. Cela est un aspect vraiment intĂ©ressant pour des petits artistes en manque de moyens qui voudraient rĂ©aliser quelque chose de solide et d’important. S’inscrire Ă  la Sacem nĂ©cessite quelques Ă©tapes et quelques conditions, mais c’est dans l’ensemble assez simple et Ă  la portĂ©e de tout le monde. Les diffĂ©rentes Ă©tapes et dĂ©marches Ă  rĂ©aliser afin de mener Ă  bien votre inscription/votre adhĂ©sion Dans un premier temps, il vous faut vous rendre sur le site officiel de la Sacem, Ă  savoir et de sĂ©lectionner la rubrique devenir membre » ou J’adhĂšre Ă  la Sacem » sur la page d’accueil, ou alors aller dans la rubrique CrĂ©ateurs et Ă©diteurs » sur le haut de votre Ă©cran, et cliquer ensuite sur Documents et brochures ». Cela vous amĂšne directement sur la page de la liste des diffĂ©rentes thĂ©matiques existantes desquelles il est possible d’obtenir des documents Ă  tĂ©lĂ©charger. Allez Ă  AdhĂ©sion et statuts ». Vous aurez ensuite la possibilitĂ© de sĂ©lectionner le dossier d’admission souhaitĂ©, selon votre secteur d’activitĂ©, votre profession, ou simplement dans quelle optique vous adhĂ©rez Ă  la Sacem lors de cette adhĂ©sion en particulier il vous est possible d’adhĂ©rer plusieurs fois si vous avez plusieurs casquettes » ou si vous remplissez d’autres caractĂ©ristiques sur d’autres Ɠuvres par exemple. Nous nous concentrerons ici sur l’adhĂ©sion en qualitĂ© d’auteur–compositeur pour tous droits et territoires car c’est gĂ©nĂ©ralement les types d’adhĂ©sion recherchĂ©s par la plupart des ayants droits lors de leur inscription Ă  la Sacem. C’est lĂ  que la fenĂȘtre de toutes les pages du dossier d’inscription va s’ouvrir. Il vous suffira trĂšs simplement de remplir ce dernier informatiquement, ou le tĂ©lĂ©charger avant de l’imprimer afin de pouvoir le remplir manuellement, et y joindre les documents nĂ©cessaires Ă  l’adhĂ©sion Ă©videmment, un dossier faussĂ© ou incomplet ne sera pas acceptĂ©. Une fois le dossier en votre possession Sur la premiĂšre page, on vous explique les Ă©lĂ©ments fondamentaux Ă  prendre en compte pour pouvoir s’inscrire. Tout d’abord, il y a des conditions Ă  respecter pour ĂȘtre Ă©ligible. Il faut avoir Ă©crit ou composĂ© au moins une Ɠuvre, et apporter une des preuves qui vont permettre de justifier que cette Ɠuvre a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  ĂȘtre exploitĂ©e une capture d’écran de l’Ɠuvre sur les plateformes de streaming, ou un relevĂ© de rĂ©sultats de lectures et d’écoutes d’une chanson par exemple. Ensuite, l’on vous dresse la liste des piĂšces obligatoires Ă  fournir et Ă  joindre Ă  votre dossier, qui sont les suivantes. Concernant la demande d’admission Le formulaire de demande d’admission et l’acte d’adhĂ©sion, que vous retrouverez aux pages 3, 4 et 5 de votre dossier, qui devront ĂȘtre remplis, datĂ©s et signĂ©s. Rien de bien mĂ©chant, il s’agit de toutes vos informations et coordonnĂ©es personnelles, professionnelles, vos coordonnĂ©es bancaires en vue des paiements que vous devrez Ă©ventuellement recevoir, les informations concernant votre statut artistique, ainsi que celles concernant l’Ɠuvre dĂ©posĂ©e, et de quelle façon vous dĂ©sirez procĂ©der pour payer votre droit d’entrĂ©e oui, il faut bien sĂ»r avancer des frais car le traitement du dossier, des informations, etc., nĂ©cessite du travail pour nos amis de la Sacem ! Nous y reviendrons un petit peu plus tard dans l’article. Enfin, l’acte d’adhĂ©sion n’est rien d’autre qu’un petit engagement Ă  remplir et signer, Une photocopie de votre piĂšce d’identitĂ©Ì, donc carte nationale d’identitĂ©Ì ou bien passeport, une photo d’identitĂ©Ì qui respecte les normes en vigueur, un relevĂ©Ì d’identitĂ©Ì bancaire ou RIB, qui doit ĂȘtre Ă  votre nom. Concernant le dĂ©pĂŽt de votre Ɠuvre le bulletin de dĂ©claration de l’Ɠuvre, Ă©galement prĂ©sent dans le dossier pages 9 Ă  13, qui est Ă  remplir, dateer, signer, et Ă  accompagner des piĂšces demandĂ©es, ainsi que les Ă©ventuelles annexes il en existe certaines qui peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires selon le type d’Ɠuvre que vous dĂ©posez, vous les trouverez Ă  tĂ©lĂ©charger sur le site de la Sacem. Vous aurez Ă  renseigner les informations de votre Ɠuvre titre, durĂ©e, genre, dates et Ă©lĂ©ments qui la caractĂ©risent, informations concernant chacun des ayants droits concernĂ©s par l’Ɠuvre, de l’auteur au compositeur en passant par l’arrangeur. Noter que chacun des intervenants doit signer dans une case prĂ©vue Ă  cet effet., S’il s’agit d’une Ɠuvre musicale, il y aura besoin de la partition complĂšte sur papier ou d’un enregistrement sonore de l’Ɠuvre concernĂ©e, gravĂ©e sur un CD par exemple, le texte, les paroles du morceau en question s’il y en a, si l’Ɠuvre est Ă©ditĂ©e, le contrat de cession, ainsi que le contrat d’édition musicale et/ou de coĂ©dition si cela est nĂ©cessaire, le justificatif d’exploitation de l’Ɠuvre prĂ©sent dans le dossier en page 7, Ă  remplir et signer, qui reprĂ©sente de maniĂšre plus prĂ©cise l’explication de la façon dont votre Ɠuvre est distribuĂ©e’ plateformes de streaming, de tĂ©lĂ©chargements, concert, spectacle, tĂ©lĂ©vision, radio, etc., la date de la premiĂšre ou unique exploitation/diffusion, et l’occasion Ă  laquelle cela a Ă©tĂ© effectuĂ©, s’il y en a une, enfin, un paiement de droit d’entrĂ©e de 154€ vous est Ă©galement demandĂ© capital social et frais d’adhĂ©sion, Ă  rĂ©gler par virement ou par chĂšque. Comme vous pouvez le constater, s’inscrire Ă  la Sacem est un jeu d’enfant, ou presque. Y adhĂ©rer n’a dĂ©sormais plus aucun secret pour vous, et ce qu’elle peut vous apporter en tant qu’artiste est Ă  considĂ©rer avec le plus grand des intĂ©rĂȘts. Vous n’avez plus qu’à vous rendre sur et Ă  vous de jouer ! Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par Rayan Chams pour Oncomprend maintenant pourquoi les enquĂȘteurs et inspecteurs de la SACEM sont si teigneux pour harceler la moindre redevance de droit d'auteur, faut bien payer ces salaires mirifiques. 2. PostĂ© Pour rendre plus agrĂ©ables les dĂ©lais d’attente, de nombreux professionnels diffusent de la musique au sein de leur cabinet. Que vous soyez avocat, architecte, professionnel mĂ©dical ou paramĂ©dical, la musique que vous diffusez est soumise Ă  des droits d’auteur et au paiement d’une redevance. Montants, organisations de gestion, dĂ©lais, nous vous expliquons tout pour rester dans la lĂ©galitĂ© ! Cet article a Ă©tĂ© initialement diffusĂ© sur le groupe Facebook Compta Pour Les Professions LibĂ©rales, rĂ©seau d'entraide des praticiens libĂ©raux dans leur comptabilitĂ©. Quelles sont les rĂšgles Ă  respecter ? La musique que vous diffusez au sein de votre cabinet est soumise Ă  des droits d’auteur, dans le respect du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Vous devez donc demander une autorisation Ă  la SACEM SociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique et payer des droits d’auteurs. Vous trouverez cette demande juste ici. Le tarif dĂ©pend de la taille de votre cabinet, comme nous allons le voir plus bas. Des droits complĂ©mentaires, appelĂ©s la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable, sont Ă©galement demandĂ©s si la musique est diffusĂ©e Ă  partir d’un “support enregistrĂ©â€, c’est-Ă -dire un CD, un vinyle, la radio, la tĂ©lĂ©vision ou encore des pistes numĂ©riques. Ces droits sont demandĂ©s par la SprĂ© SociĂ©tĂ© pour la perception de la rĂ©munĂ©ration Ă©quitable. Ils sont collectĂ©s par la SACEM en mĂȘme temps que les droits d’auteur. Vous devez payer ces deux droits pour toute utilisation de musique au sein de votre cabinet avec des plateformes d’écoute comme deezer ou spotify, avec des CD ou des vinyles, en Ă©coutant une radio ou une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision musicale. Quels sont les tarifs ? Le montant des droits d’auteurs est calculĂ© par Ă©tablissement et dĂ©pend du nombre de professionnels qui travaillent au sein du cabinet. De plus, si vous faites une dĂ©claration prĂ©alable Ă  la diffusion de la musique, vous bĂ©nĂ©ficiez d’une rĂ©duction de 20% sur le tarif Ă  l’annĂ©e. Pour l’annĂ©e 2019, les tarifs HT sont les suivants Attention si vous diffusez de la musique avec un support vidĂ©o chaĂźne de tĂ©lĂ©, Youtube
, un minimum est exigĂ© par salle d’attente. Les droits de rĂ©munĂ©ration Ă©quitable reprĂ©sentent 65% des droits d’auteur, avec un minimum de 94,21 € HT. Ces tarifs s’appliquent Ă©galement si vous exercez dans un centre de soin ou de rééducation, notamment si vous ĂȘtes masseur-kinĂ©sithĂ©rapeute. Puis-je dĂ©duire ces frais en charge ? Les droits d’auteurs et de rĂ©munĂ©ration Ă©quitable que vous payez sont bien dĂ©ductibles en charge dans votre dĂ©claration 2035. Si vous utilisez Indy ex Georges, vous devez les classer dans “Frais divers”. Vous avez des questions supplĂ©mentaires sur la diffusion de musique au sein de votre cabinet ? Commentez cet article ou bien contactez-nous directement sur le live-chat d’Indy ex Georges ! Pour discuter avec d’autres professionnels libĂ©raux, rejoignez notre groupe Facebook de comptabilitĂ© 🙂 ComptabilitĂ©Profession libĂ©rale DVD clĂ©s USB et t-shirts Ubuntu-fr disponibles sur la boutique En Vente Libre. Si vous avez des soucis pour rester connectĂ©, dĂ©connectez-vous puis reconnectez-vous depuis ce lien en cochant la case Me connecter automatiquement lors de mes prochaines visites. À propos de l'Ă©quipe du forum.

Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, bien que si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplĂ©mentaires pour cette utilisation. Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, bien que si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplĂ©mentaires pour cette utilisation. La SACEM est souvent considĂ©rĂ©e – Ă  tort – comme une taxe. Pourquoi est-ce une perception erronĂ©e ? Parce que la SACEM est une sociĂ©tĂ© privĂ©e. Or les impĂŽts et taxes ne peuvent ĂȘtre prĂ©levĂ©es que par l’Etat. Comment se fait-il qu’une sociĂ©tĂ© privĂ©e peut prĂ©lever ce que beaucoup de gens considĂšrent comme une taxe? La raison est simple ce n’est pas une taxe, mais une facture forfaitaire qui correspond au prix de l’utilisation. A quoi correspondent les sommes que je paie Ă  la SACEM ? Lorsque vous buvez de l’eau, vous payez un certain montant Ă  la sociĂ©tĂ© qui vous fournit l’eau, que ce soit l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille. Lorsque vous utilisez de l’électricitĂ©, vous payer un certain montant Ă  la sociĂ©tĂ© qui vous a fourni l’électricitĂ©. Vous ne voulez pas payer d’électricitĂ©? TrĂšs bien, n’en utilisez pas et vous n’aurez rien Ă  payer. C’est pareil avec la musique Ă  partir du moment ou vous Ă©coutez de la musique, c’est Ă  dire que vous utilisez un service, il faut payer ce service, soit directement soit Ă  travers la publicitĂ©. Ce paiement se fait auprĂšs de la SACEM. En effet la SACEM reprĂ©sente les artistes auteurs, compositeurs et les Ă©diteurs. Elle agit aussi en tant qu’organisme de perception pour la SPRE, ou SociĂ©tĂ© pour la Perception de la RĂ©munĂ©ration Equitable, qui reprĂ©sente les artistes interprĂštes et les producteurs, et leur rĂ©partit les sommes en fonction de ce qui a Ă©tĂ© diffusĂ©. Les sommes que vous rĂ©glez permettent donc Ă  la SACEM de payer Ă  la fois les auteurs et les chanteurs, ainsi que les producteurs et les Ă©diteurs, pour le travail qu’ils ont fourni. C’est pour cela que l’on dit que la SACEM est une sociĂ©tĂ© re rĂ©partition elle rĂ©partit entre les artistes les sommes qu’elle a perçues. Pour l’anecdote, la SACEM a Ă©tĂ© créée en 1850 par Ernest Bourget, qui Ă©crivait les livrets pour le compositeur Jacques Offenbach et qui en avait assez que la musique soit jouĂ©e gratuitement dans les bars et cafĂ©s parisiens, sans que cela profite aux artistes et notamment aux compositeurs. Le travail que ces artistes ont fourni » ? Que voulez-vous dire ? C’est Ă©vident, crĂ©er et produire de la musique demande du travail, des efforts. Lorsque la musique qui en rĂ©sulte est utilisĂ©e, il est normal de payer pour cette utilisation. Les artistes ne travaillent pas gratuitement. < Curieusement, la plupart des personnes qui se plaignent du prix de la SACEM n’accepteraient pas de travailler gratuitement, mais elles estiment qu’il est normal que les artistes, producteurs et maisons de disque travaillent gratuitement. Elles estiment qu’il est normal de consommer de la musique sans rien payer Ă  personne. C’est tout Ă  fait Ă©trange. Si vous Ă©coutez de la musique Ă  titre personnel, chez vous ou dans votre voiture par exemple, vous payez sans le savoir une rĂ©munĂ©ration Ă©quitable. Par exemple, si vous Ă©coutez une radio FM, celle-ci gagne de l’argent avec les publicitĂ©s qu’elle diffuse et que vous entendez. Une partie des recettes issues de ces publicitĂ©s sont utilisĂ©es par la radio FM pour payer la SACEM. Si vous utilisez Spotify, la sociĂ©tĂ© qui possĂšde Spotify paie un certain montant Ă  la SACEM par chanson, soit Ă  partir de la publicitĂ© soit Ă  partir du prix de l’abonnement. Si vous achetez un titre sur Amazon ou une autre plateforme, le prix de la chanson contient aussi le montant dĂ» Ă  la SACEM. Les sommes perçues par les artistes ne sont en rĂ©alitĂ© pas trĂšs Ă©levĂ©es. Selon un article du quotidien belge Le Soir, voici quelques annĂ©es un groupe de rock touchait 0,0041$ par chanson Ă©coutĂ©e. Si on imagine qu’un artiste devrait pouvoir toucher un salaire minimum de 1500 euros bruts par exemple, un groupe de 4 musiciens devra donc percevoir un montant de 6000 euros. Pour y parvenir, il faudra que ses chansons soient Ă©coutĂ©es au moins 1,5 millions de fois dans le mois. Ce qui est rare. Donc de nombreux artistes, auteurs, compositeurs ou interprĂštes ont des accords avec la maison de disque qui va leur donner un certain montant pour leur permettre de vivre. Bien entendu, certains artistes gagnent beaucoup d’argent lorsqu’une chanson est diffusĂ©e des millions de fois par semaine, l’artiste est trĂšs content et certains sont millionnaires. Mais ils sont rares. La plupart des artistes, compositeurs; interprĂštes etc gagnent trĂšs peu d’argent. Si musicien Ă©tait un mĂ©tier qui permet de devenir riche, cela se saurait. Pourquoi vous ave le droit d’utiliser Youtube Premium, Apple Music ou Spotify en tant que personne privĂ©e, mais pas en tant que commerçant, hĂŽtelier, gĂ©rant de bar ou de gĂźte etc
 Parce que dans le cadre de votre abonnement personnel Ă  ces plateformes vous payez dĂ©jĂ  des droits qui sont reversĂ©s aux artistes. Les sommes que vous payez sont trĂšs faibles, parce que gĂ©nĂ©ralement dans une famille il n’y a en moyenne que 2,3 personnes. Or dans un magasin ou dans un cafĂ© ou un hĂŽtel il y en a beaucoup plus, du moins c’est ce que l’on souhaite au propriĂ©taire. L’idĂ©e, c’est que les auteurs, compositeurs, maisons de production etc doivent ĂȘtre payĂ©s en fonction du nombre d’auditeurs. Si on reprend l’analogie de l’eau, si vous ĂȘtes tout seul et que vous buvez une bouteille d’eau d’1 litre vous allez payer, disons par exemple 1 euro. Si vous invitez 10 personnes et que chacun boit 1 litre cela fait 10 litres donc Ă©videmment vous aller payer 10 euros. C’est pareil dans le cas de la musique si 100 personnes entendent un titre musical, c’est comme si ce titre avait Ă©tĂ© diffusĂ© 100 fois. Comme la SACEM paie les ayants-droits selon le nombre de diffusion; elle doit donc facturer plus pour payer tout le monde. C’est pour cela que la diffusion dans un lieu public coĂ»te plus cher que dans une famille. Bien entendu, il n’est jamais possible de savoir combien de personnes entendent exactement la chanson. Donc la SACEM fait des forfaits, basĂ©s sur des calculs moyens. On peut en effet se dire que dans un restaurant de 40 places qui est plein Ă  60% en moyenne, cela fait en gros 24 personnes par jour. Donc cela donne une base de calcul. Il ne faut pas non plus oublier que, dans un cadre commercial, la musique contribue Ă  votre chiffre d’affaires, dans des proportions trĂšs faibles certes, mais c’est tout de mĂȘme une contribution. De la mĂȘme maniĂšre que l’électricitĂ© contribue Ă  votre chiffre d’affaires, probablement dans une proportion plus Ă©levĂ©e toutefois. Vous payez pour l’électricitĂ© que vous utilisez, vous payez pour la musique que vous utilisez. Logique. A noter, lorsque vous achetez un smartphone, une clef USB, un disque dur, un ordinateur Ă  titre personnel etc, vous payez peut-ĂȘtre sans le savoir un droit sur la copie privĂ©e, qui est reversĂ© aux artistes et Ă©diteurs. Les Ă©quipements utilisĂ©s dans un cadre professionnel ne sont pas soumis Ă  cette perception. En tant que commerçant, puis-je refuser de payer ces droits d’auteur ? Non, c’est illĂ©gal. Utiliser gratuitement le travail des autres personnes sans leur consentement est assimilable Ă  du vol au mieux, Ă  de l’esclavage au pire. En France, le droit d’auteur est inscrit dans la loi sous la forme de la loi n°57-298 du 11 mars 1957 sur la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique. Ne pas payer les droits d’auteur est donc assimilable Ă  du vol du point de vue de la loi et c’est donc un dĂ©lit. Article L122-4 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Toute reprĂ©sentation ou reproduction intĂ©grale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite . Techniquement, diffuser de la musique sans payer les droits est une contrefaçon. En thĂ©orie la contrefaçon c’est un maximum de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende. En pratique, un commerçant qui diffuse de la musique sans payer la SACEM n’ira pas en prison, en revanche il risque d’avoir Ă  payer des sommes assez Ă©levĂ©es s’il est pris sur le fait. Il y a gĂ©nĂ©ralement nĂ©gociation, mais en cas de refus de nĂ©gocier cela risque fort d’aller au tribunal, ce qui n’est jamais une bonne idĂ©e. En tant que personne privĂ©e, vous n’avez pas le choix que ce soit Spotify, Apple Music ou la radio FM ou un CD achetĂ© dans le commerce, la rĂ©munĂ©ration des auteurs est dĂ©jĂ  payĂ©e par la sociĂ©tĂ© qui diffuse la musique. Il est vrai que dans le cas des services qui diffusent de la pub, on ne s’en rend pas compte – le prix Ă  payer c’est d’entendre de la publicitĂ©. Pourtant, il existe des musiques libres de droit ? Absolument. Dans le modĂšle normal de la SACEM, les auteurs et compositeurs sont payĂ©s lorsque leur musique est diffusĂ©e. Par consĂ©quent, si la musique de l’artiste n’est pas diffusĂ©e, il ne reçoit pas d’argent. Pour Ă©viter cela, les artistes qui craignent de ne pas rencontrer de succĂšs peuvent dĂ©cider de vendre leur musique Ă  des sociĂ©tĂ©s, en abandonnant leurs droits au passage. On achĂšte alors le droit d’utiliser le morceau de musique en question directement auprĂšs de la sociĂ©tĂ©, qui revend ensuite cette musique libre de droits Ă  ceux qui veulent l’utiliser. Bien entendu cette musique n’est pas gratuite. Pour l’écouter, il faut l’acheter. Vous payez aussi pour avoir le droit de l’utiliser, mais vous payez moins cher qu’à la SACEM, et vous ne payez pas la SACEM mais la sociĂ©tĂ© qui diffuse cette musique. Il peut aussi exister des alternatives totalement gratuites le site SoundCloud par exemple, applique automatiquement un systĂšme de copyright » aux chansons uploadĂ©es par les artistes, pour protĂ©ger leurs droits, sans pour autant les rĂ©munĂ©rer. SoundCloud propose mĂȘme aux artistes qui le souhaitent d’opter pour une licence Creative Common » qui permet Ă  tout le monde de rĂ©utiliser leur musique voire de la modifier etc. Mais pour les artistes professionnels, qui ont uploadĂ© plus de 3 heures de musique, SoundCloud propose un service appelĂ© Premier » qui permet aux artistes de monĂ©tiser leur musique, donc de gagner de l’argent. De plus, l’équipe juridique de SoundCloud avertit ses auditeurs qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser la plateforme pour une diffusion commerciale Vous pouvez utiliser SoundCloud pour votre usage personnel, mais si vous utilisez de la musique dans un espace public, cela pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une performance publique et vous pourriez avoir besoin de licences supplĂ©mentaires pour cette utilisation . En effet, pour utiliser de la musique libre de droit dans un espace commercial ou pour une diffusion publique, il faut que cette utilisation ait Ă©tĂ© expressĂ©ment validĂ©e pour cela. Pourquoi les titres libres de droits sont-ils moins chers qu’à la SACEM ? Parce que la musique libre de droit diffusĂ©e n’est pas connue, ou pas encore connue, ou pas de la mĂȘme qualitĂ©. Les artistes qui passent par ces circuits de diffusion estiment qu’ils n’ont qu’une faible chance de voir leur musique diffusĂ©e au top 40 ou Ă  la radio, et prĂ©fĂšrent vendre leur musique directement aux Ă©diteurs. Chez Ecoutons Pour Voir, nous recevons rĂ©guliĂšrement des propositions d’artistes qui nous suggĂšrent d’acheter 40 ou 50 chansons qu’ils ont composĂ©es. Nous ne donnons Ă©videmment pas suite, car nous ne pouvons pas gĂ©rer les centaines d’artistes qu’il faudrait avoir pour disposer d’un catalogue musical suffisant. Savoir pourquoi les artistes n’ont pas confiance dans leur production musicale est une question difficile. Reste qu’ils ne vendent leurs chansons que quelques euros aux maisons d’éditions libres de droits. Il est certain que pour gagner de l’argent avec la SACEM en tant qu’artiste il faut que votre musique soit diffusĂ©e un grand nombre de fois. Beaucoup d’artistes inscrits Ă  la SACEM ne gagnent qu’une poignĂ©e d’euros par mois. Certains en gagnent beaucoup plus, dĂšs qu’ils ont Ă©crit un tube. Cela peut se monter Ă  des millions d’euros de droits lorsque la chanson est extrĂȘmement diffusĂ©e. Seuls quelques milliers d’artistes gagnent de quoi vivre avec la SACEM ce sont ceux dont les chansons sont souvent diffusĂ©es. Il est possible qu’un artiste qui dĂ©cide de vivre de sa musique mais sait qu’il n’a pas ce qu’il faut pour rĂ©ussir Ă  travers le circuit traditionnel, dĂ©cide de passer par la musique libre de droits pour se constituer un revenu. Les plateformes libres de droit comme SoundCloud permettent Ă  certains artistes de se faire connaĂźtre. Au dĂ©part, la musique de Post Malone Ă©tait sur SoundCloud, disponible gratuitement. A partir du moment ou il a eu du succĂšs et qu’il a signĂ© avec le label Republic Records, il a commencĂ© Ă  percevoir une rĂ©munĂ©ration. Le rappeur nĂ© en 1994 pĂšse en 2020 prĂšs de 14 millions de dollars ce n’est pas la musique libre de droit qui lui a amenĂ© un tel succĂšs. N’ai-je pas intĂ©rĂȘt Ă  diffuser de la musique libre de droits si cela me fait Ă©conomiser des centaines ou des milliers d’euros de SACEM par an? GĂ©nĂ©ralement, la musique libre de droits est perçue comme Ă©tant de moins bonne qualitĂ© par les clients en magasin, souvent parce qu’elle est simplement instrumentale, sans chanteur ni voix connue, parfois parce qu’elle est simplement mĂ©diocre. Les marques qui ont tentĂ© l’expĂ©rience le regrettent assez souvent. Notre conseil si vous ne voulez pas payer la SACEM, il vaut mieux ne pas diffuser de musique. Le silence est prĂ©fĂ©rable Ă  de la musique inadaptĂ©e. Attention si vous dĂ©cidez de diffuser de la musique libre de droits vous ne devez en aucun cas diffuser autre chose. Pas de Spotify, pas de web radio, pas de CD, pas de TV allumĂ©e
 Si vous choisissez de ne pas payer la SACEM, vous allez devoir dĂ©cliner leur proposition de contrat de façon officielle. Si par la suite vous diffusez tout de mĂȘme de la musique au catalogue SACEM vous vous placez d’emblĂ©e dans le domaine des contrefacteurs, et dans ce cas il n’y a pas de nĂ©gociation car la mauvaise foi est avĂ©rĂ©e
 A Ă©viter donc ! Pourquoi faut-il payer la SACEM si j’utilise une TV pour diffuser la musique, alors que je paie dĂ©jĂ  la redevance ? La redevance audiovisuelle n’a rien Ă  voir avec la SACEM. C’est une contribution Ă  l’audiovisuel public, donc un service public. La SACEM est privĂ©e. Ce que fait l’Etat avec la contribution Ă  l’audiovisuel public dĂ©pend du budget de l’Etat et du ministĂšre de la Culture mais une chose est certaine les auteurs, compositeurs et interprĂštes n’en touchent pas un centime. Certaines personnes rĂ©pondent Ă  cela qu’elles ne mettent jamais de musique sur leur TV le problĂšme c’est que c’est impossible Ă  vĂ©rifier, d’autant plus que toutes les chaines passent de la musique Ă  un moment ou Ă  un autre. Donc si vous avez une TV dans un lieu commercial et que vous ne payez pas la SACEM, vous utilisez de la musique sans payer les auteurs compositeurs, et ça, c’est vraiment pas bien. Vous n’aimeriez pas travailler sans ĂȘtre payĂ©, pas vrai? La question a Ă©tĂ© posĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e Nationale par une dĂ©putĂ©e du FinistĂšre en mai 2019 madame Le Faure se demandait pourquoi les gĂźtes et chambres d’hĂŽtes qui ont une tĂ©lĂ©vision dans les chambres proposĂ©es aux clients, doivent payer un forfait SACEM. Elle prend l’exemple d’un gĂźte n’accueillant pas plus d’une vingtaine de personnes par an devant payer un forfait annuel spĂ©cial hĂ©bergement touristique de 193 euros, soit 16 euros par mois. Le raisonnement de la reprĂ©sentant du FinistĂšre Ă©tait que cela pĂ©nalise fortement les exploitants de ces hĂ©bergements alors que leurs Ă©tablissements, bien que modestes, jouent un rĂŽle non nĂ©gligeable, notamment en zone rurale, oĂč ils participent au maintien d’une activitĂ©. » Un gĂźte est une activitĂ© commerciale, qu’ils gagnent peu d’argent ou pas. Ils doivent payer pour les services qu’ils utilisent. Est-ce qu’ils paient leur eau? Leur Ă©lectricitĂ©? Oui. Doivent-ils payer la musique qu’ils diffusent? Oui. La rĂ©ponse faite Ă  la dĂ©putĂ©e est claire Si le ministĂšre de la culture dispose d’un pouvoir de contrĂŽle sur les organismes de gestion collective, tels que la SACEM, il ne lui appartient pas de se prononcer sur le bien-fondĂ© de leur politique de gestion des droits, qui ne constituent en aucun cas une taxe ou une redevance de nature fiscale. La redevance de droits d’auteur due par les Ă©tablissements hĂŽteliers est fondĂ©e sur l’article L. 122-2 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle qui soumet Ă  l’autorisation de l’auteur la reprĂ©sentation de son Ɠuvre. La redevance en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration Ă©quitable versĂ©e aux artistes-interprĂštes et aux producteurs de phonogrammes est prĂ©vue par l’article L. 214-1 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, en contrepartie de la communication au public de phonogrammes du commerce Ă  laquelle les titulaires de droits ne peuvent s’opposer. La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© que l’hĂŽtelier qui met Ă  la disposition de ses clients un appareil permettant la rĂ©ception de programmes de tĂ©lĂ©vision, rĂ©alise un acte de communication au public mettant en Ɠuvre le droit d’auteur Cass. Civ. 1Ăšre, 14 janvier 2010, Cass. Civ. 1Ère, 6 avril 1994. Les exploitants individuels de chambres d’hĂŽtes ou de gĂźte qui procĂšdent Ă  des diffusions musicales dans les chambres, les parties communes ou les espaces oĂč un service de petit dĂ©jeuner est assurĂ© pour la seule clientĂšle de l’établissement, et quel que soit le moyen de diffusion radio, tĂ©lĂ©vision, sont ainsi soumis au rĂšglement des droits d’auteurs et des droits voisins auprĂšs de la SACEM » Donc si un propriĂ©taire de restaurant, de gĂźte, de magasin ou d’hĂŽtel ne veut pas payer de SACEM, il suffit qu’il ne mette pas de TV Ă  disposition de ses clients, ni ne diffuse de musique. S’il ne veut pas payer de facture d’eau, il ne met pas de robinet. C’est pourtant simple Ă  comprendre, et on s’étonne que Madame la DĂ©putĂ©e aie posĂ© une telle question. D’ailleurs, le cas n’est pas unique Ă  la France c’est la mĂȘme chose dans les autres pays. Et si je dĂ©cide de diffuser de la musique classique ? Vous pouvez choisir de diffuser de la musique classique en permanence. Beethoven, Bach etc
 sont tous morts depuis longtemps et leur musique est dans le domaine public, ce qui signifie qu’il n’y a plus rien Ă  payer. Attention cependant les enregistrements de musique classique par un interprĂšte peuvent ĂȘtre soumis Ă  droit d’auteur, parce qu’il y a eu 
interprĂ©tation. Une symphonie interprĂ©tĂ©e par Herbert Von Karajan ou par Daniel Barenboim sont soumises Ă  droits d’auteur parce que le chef d’orchestre Ă  transformĂ© la partition initiale Ă  sa maniĂšre; Ă  travers l’interprĂ©tation. De toutes façons, rares sont les commerces qui diffusent de la musique classique en permanence. Cela finit gĂ©nĂ©ralement par faire fuir la clientĂšle, en dehors de cas trĂšs particuliers. Je ne vois toujours pas pourquoi je devrais quoi que ce soit aux auteurs compositeurs et interprĂštes et maisons de disque etc
 Une idĂ©e assez rĂ©pandue c’est que quand on est artiste on a choisi de crever de faim. C’est vrai, aprĂšs tout, au lieu de composer de la musique ou d’écrire des chansons, tous ces artistes feraient mieux de faire un vrai travail, comme comptable, banquier, chauffeur de taxi, etc. Si vous pensez cela alors vous faites partie des gens qui ne devraient pas avoir le droit d’écouter de la musique. Les mĂ©tiers artistiques sont loins d’ĂȘtre faciles, ils demandent Ă©normĂ©ment d’effort, de passion et sont souvent trĂšs mal payĂ©s alors que tout le monde est content d’écouter de la musique. Pour un artiste qui connaĂźt une rĂ©ussite planĂ©taire comme Johnny Hallyday, Post Malone ou Eminem, il existe des dizaines de milliers d’artistes qui ont du mal Ă  joindre les deux bouts. Que toutes les personnes qui utilisent une production artistique rĂ©munĂšrent les artistes, c’est non seulement logique et normal, c’est aussi Ă©thique et c’est convenable. Et si j’utilise de la musique Creative Commons faite par un artiste Ă©tranger qui ne reçoit pas d’argent de la SACEM ou des sociĂ©tĂ©s reprĂ©sentant les artistes interprĂštes Adami, Spedidam
 ? LĂ , on rentre dans un domaine compliquĂ© et purement lĂ©gal. ThĂ©oriquement, si vous ne diffusez que de la musique conçue et fabriquĂ©e Ă  l’étranger, par des auteurs-compositeurs qui vous cĂšdent contre argent ou vous donnent le droit de diffuser leur musique, pourquoi auriez-vous Ă  payer quoi que ce soit Ă  des sociĂ©tĂ©s françaises qui ne reverseront jamais un centime Ă  ces auteurs- compositeurs vu qu’ils ne sont pas situĂ©s en France, ni mĂȘme en Europe? En fait, il faut appliquer la loi, rien que la loi mais toute la loi. Or la loi dit que toute musique diffusĂ©e donne lieu Ă  perception de la rĂ©munĂ©ration. Pour que cela change il faudrait changer l’article L-214-1. C’est possible, mais ce n’est pas gagnĂ©. Voyez avec votre dĂ©putĂ© et patientez quelques annĂ©es, sans parler des implications au niveau europĂ©en. Ensuite, comment garantir que vous ne diffuserez que de la musique libre de droit? Compte tenu de la nature mĂȘme de la musique, c’est trĂšs facile de dire je ne diffuse que de la musique libre de droit » et de passer en rĂ©alitĂ© de la musique non libre de droit. Pour Ă©viter une telle fraude inĂ©vitable il faudrait mettre en place de nombreux contrĂŽles, donc les sociĂ©tĂ©s de perception de droit devraient embaucher beaucoup de contrĂŽleurs, donc les tarifs de la SACEM, SPRE etc augmenteraient pour tout le monde parce que certains ne veulent pas rĂ©munĂ©rer les artistes. Ensuite, il y aurait des quantitĂ©s de procĂšs qui viendraient engorger un peu plus la justice, pour finir par quoi, des peines de prison? C’est tout de mĂȘme assez compliquĂ©. Bien sĂ»r, il y a des gens qui sont prĂȘts Ă  tout pour ne pas payer de redevance, de taxe ni quoi que ce soit. A ces personnes, nous proposons une solution trĂšs simple ne diffusez aucune musique dans votre Ă©tablissement. Dans la solution de radio professionnelle Music Admix que vous proposez, les droits SACEM sont-ils inclus? Cette question nous est souvent posĂ©e, mais la rĂ©ponse est non car comme expliquĂ© plus haut le montant forfaitaire de la SACEM dĂ©pend du nombre de personnes qui sont susceptibles d’entendre la musique diffusĂ©e. Nous ne sommes pas en mesure d’adapter nos prix selon la taille et l’emplacement du magasin ou du restaurant. C’est comme si un restaurant devait changer le prix du steak selon que le client est un gros mangeur ou un petit mangeur ! Impossible Ă©videmment. Donc la SACEM est Ă  rĂ©gler directement par l’établissement. De plus, les solutions de radio d’enseigne, ou radios pour magasin, sont vendues quelques dizaines d’euros par mois. Il existe quelques variations selon le service avec ou sans message, avec ou sans mise Ă  jour, avec plusieurs radios ou une seule, en streaming ou pas, avec accĂšs pour modifier soi-mĂȘme la radio, etc mais grosso-modo les prix se tiennent. Quelques dizaines d’euros par mois, quelques centaines par an. Or, les droits perçus par la SACEM sont Ă  peu prĂ©s toujours plus Ă©levĂ©s, sauf pour les commerces de trĂšs petite taille avec trĂšs peu de vendeurs, ou pour les gites etc. Pour rĂ©sumer La SACEM n’est pas une taxe, c’est le salaire des auteurs, compositeurs etc. Si vous aimez la musique, vous avez envie que les artistes vivent de leur mĂ©tier comme vous vivez du vĂŽtre, Vous trouvez aussi que c’est normal que les gens soient payĂ©s lorsque leur travail est utilisĂ©, Donc vous ĂȘtes content et heureux de payer la SACEM parce que cela correspond Ă  vos valeurs et Ă  votre Ă©thique. Mais vous ĂȘtes surtout heureux parce qu’une bonne radio in-store c’est bon pour votre chiffre d’affaires.

Salut J’ai bossĂ© pendant un temps dans un magasin d’instruments dans lequel Ă©tait diffusĂ©e de la musique. Le patron, un vieux de la vieille Ă  qui on ne la faisait pas, a vu dĂ©barquĂ© un jour un sinistre reprĂ©sentant de la SACEM, qui lui a demandĂ© de payer, puisque la musique diffusĂ©e Ă©tait dĂ©posĂ©e. 1. / Les droits d’auteur font partie de la famille des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle Pourquoi intellectuelle » ? Parce que la musique paroles et/ou mĂ©lodies fait partie de ce que l’on appelle les oeuvres de l’esprit ». Elles n’ont pas de consistance matĂ©rielle pas comme une voiture, une maison, une baguette de pain, mais elles existent nĂ©anmoins. Elles sont rĂ©elles et, aussi bizarre que cela puisse paraĂźtre, on peut en ĂȘtre propriĂ©taire. Dans la musique, l’auteur est propriĂ©taire des paroles qu’il a Ă©crites et le compositeur est propriĂ©taire de la musique qu’il a composĂ©e. 2. / Juridiquement, l’auteur et le compositeur sont des auteurs. Dans la musique, le compositeur est un auteur au sens juridique, mĂȘme s’il n’écrit aucun texte. Et l’auteur des paroles
 est Ă©galement auteur donc. Juridiquement, on ne distingue pas la crĂ©ation du texte ou de la musique. Ce sont les mĂȘmes droits. Quand j’écris “auteur-compositeur”, ça peut ĂȘtre juste un auteur ou juste un compositeur, c’est pareil. Et j’emploie le masculin par commoditĂ© d’écriture, mais au fĂ©minin, c’est la mĂȘme chose Ă©videmment. 3. / Il ne faut pas confondre la propriĂ©tĂ© d’une Ɠuvre avec la question de la preuve En droit, quand on dit qu’il faut protĂ©ger ses oeuvres, ce n’est pas pour devenir propriĂ©taire, puisqu’on est considĂ©rĂ© comme tel dĂšs la crĂ©ation. Mais, c’est pour prouver qu’on est bien le premier crĂ©ateur de cette oeuvre. DĂšs lors que l’auteur est considĂ©rĂ© comme le premier crĂ©ateur, il est protĂ©gĂ© par le droit d’auteur – Ă  condition bien sĂ»r que ce soit une oeuvre originale pas dans le sens d’excentrique! mais dans le sens qui porte la marque de l’auteur, son empreinte. 4. / Le droit d’auteur est le droit d’autoriser ou d’interdire l’exploitation de son Ɠuvre Tout simplement 🙂 Ça veut dire que pour pouvoir diffuser le travail d’un auteur-compositeur que ce soit les paroles, la musique, ou les deux ensemble, il faut avoir obtenu son autorisation. 5. / Les droits d’auteur se dĂ©composent en 2 types de droits les droits PATRIMONIAUX et les droits MORAUX 6. / Les droits PATRIMONIAUX permettent d’autoriser l’exploitation de son Ɠuvre contre rĂ©munĂ©ration Les droits patrimoniaux constituent le patrimoine de l’auteur-compositeur. Chaque fois que quelqu’un va vouloir exploiter son travail, il faudra qu’il obtienne l’autorisation de l’auteur-compositeur et qu’il le rĂ©munĂšre. Il y a principalement deux maniĂšres d’exploiter la musique ❇ On peut exploiter l’oeuvre en la fixant, la reproduisant sur un support comme on dit l’imprimer, l’enregistrer = si quelqu’un veut imprimer ou faire enregistrer sur cd, dvd, fichiers numĂ©riques, etc, la musique et/ou les paroles de l’auteur-compositeur, il doit obtenir son autorisation. Et la plupart du temps le payer. C’est ce qu’on appelle le DROIT DE REPRODUCTION. ❇ On peut aussi exploiter l’oeuvre en la communiquant Ă  un public = si quelqu’un veut interprĂ©ter l’Ɠuvre devant un public, la diffuser auprĂšs d’une audience quel que soit le canal sur scĂšne, dans la rue, Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ©, sur internet
, il doit obtenir l’autorisation, et Ă©ventuellement payer. C’est ce qu’on appelle le DROIT DE REPRÉSENTATION. Dans quasiment tous les contrats de la musique, tu verras la mention de ces deux droits. Ils constituent le fonds de commerce, le patrimoine des auteurs et des compositeurs. Ce sont ces deux droits que les crĂ©ateur monĂ©tisent en rĂ©alitĂ©. 7. / La durĂ©e des droits patrimoniaux est limitĂ©e La spĂ©cificitĂ© des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle c’est qu’ils sont limitĂ©s dans le temps. Au bout d’un certain moment, on ne peut plus toucher d’argent de leur exploitation. On dit que les oeuvres “entrent”, “tombent” ou “s’élĂšvent” selon les points de vue, dans le Domaine Public. Actuellement, la durĂ© maximale des droits patrimoniaux est de 70 ans Ă  compter de la mort du dernier des co-auteurs ou co-compositeurs. C’est-Ă -dire que l’Ɠuvre gĂ©nĂšre des revenus toute la vie de l’auteur-compositeur et jusqu’à 70 ans aprĂšs sa mort. Chaque annĂ©e, des sites comme l’Avent du domaine publique ou le site Gallica de la BNF pour la littĂ©rature publient la liste des oeuvres qui arrivent dans le domaine public donc que n’importe qui peut reprendre ou diffuser sans payer de droits d’auteur. 8. / Les droits MORAUX ne sont pas d’ordre pĂ©cuniaire La loi française accorde Ă©galement aux auteurs un droit moral qui, lui, n’est pas d’ordre pĂ©cuniaire. Donc, on ne le vend pas, on ne le monnaye pas. Il est notamment constituĂ© du droit de divulgation l’auteur fait ce qu’il veut de son oeuvre, y compris la laisser dans un tiroir, du droit au respect de l’oeuvre personne n’a le droit d’altĂ©rer ou de transformer le travail de l’auteur, sans son autorisation et du droit Ă  la paternitĂ© le nom de l’auteur doit toujours ĂȘtre indiquĂ©. Contrairement aux droits patrimoniaux, le droit moral est perpĂ©tuel. Ça veut dire que, mĂȘme quand l’oeuvre entre dans le Domaine Public, et qu’on n’a plus besoin de payer pour la jouer par exemple, il faut quand mĂȘme respecter le droit moral de l’auteur qui sera gĂ©nĂ©ralement exercĂ© par ses hĂ©ritiers. 9. / L’objectif fondamental de l’auteur est de diffuser son oeuvre L’objectif que va poursuivre un auteur-compositeur toute sa vie durant est donc de diffuser et d’exploiter au maximum chacune de ses oeuvres. Parce que chaque fois qu’une des ses oeuvres est jouĂ©e, diffusĂ©e, il va toucher une rĂ©munĂ©ration grĂące aux droits de reprĂ©sentation et droits de reproduction qui sont attachĂ©s Ă  l’oeuvre dont il est propriĂ©taire. Pour l’aider dans la rĂ©alisation de cet objectif, il va demander l’aide d’un Ă©diteur musical. Ils vont signer ensemble un contrat de cession et d’édition musicale, et Ă©ventuellement un pacte de prĂ©fĂ©rence. 10. / La gestion collective des droits En France, la SACEM est l’organisme de gestion collective qui gĂšre les droits d’auteur issus de la diffusion de la musique Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ©vision, sur les plateformes de streaming et de tĂ©lĂ©chargement, et dans tous les lieux publics. La quasi totalitĂ© des auteurs-compositeurs et des Ă©diteurs de musique en sont adhĂ©rents. *** VoilĂ  pour les quelques points indispensables Ă  connaĂźtre sur les droits d’auteur dans la musique. Si tu as des questions, n’hĂ©site pas Ă  les laisser en commentaire ! Pour aller plus loin Le cours en ligne ACCORD PARFAIT ce cours est fait pour toi si tu veux approfondir tes connaissances et maĂźtriser les bases du cadre juridique de la musique Pour en savoir plus clique sur l’image

LaSACEM. La société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), gÚre les droits de trÚs nombreux compositeurs. Les associations sont confrontées aux

euros La Sacem menace ceux qui refusent de payer, de recevoir une amende allant jusqu'Ă  euros. La SociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique Sacem rĂ©clame un forfait annuel de 223,97 euros de droits d’auteurs aux propriĂ©taires de biens immobiliers proposĂ©s Ă  la location saisonniĂšre. Mise Ă  disposition d’appareils De nombreux propriĂ©taires mettant leur bien immobilier en location saisonniĂšre se sont vu adresser un courrier de la part de la Sacem leur rĂ©clamant des droits d’auteur sur leur bien. Si vous mettez Ă  disposition un moyen de diffusion — radio, tĂ©lĂ©viseur, lecteur de CD — [dans votre logement], vous devez souscrire notre forfait annuel spĂ©cial hĂ©bergement touristique pour ĂȘtre en conformitĂ© avec la rĂ©glementation », indique le document envoyĂ© par la Sacem aux bailleurs. Ce forfait annuel est de 198,01 euros hors taxes. Or, la seule mise Ă  disposition d'appareils techniques [tĂ©lĂ©viseur, poste de radio, lecteur de CD] n'entre pas dans le champ des droits d'auteur », explique l’ingĂ©nieur et avocat Jean-Denis Lefeuvre au Figaro. En effet, une jurisprudence de la Cour de justice de l’Union europĂ©enne CJUE donne raison au bailleur. La CJUE a Ă©galement jugĂ© que les sociĂ©tĂ©s de location de voitures ne devaient pas payer de droits d’auteur avec la mise Ă  disposition d’un autoradio dans les vĂ©hicules. En revanche, un restaurant ou une salle d’attente qui sonorise l’espace dans lequel se trouvent les clients sont tenus de payer les droits d’auteurs Ă  la Sacem. Menaces de la Sacem En cas de refus de paiement des propriĂ©taires, la Sacem explique qu’elle enverra une mise en conformitĂ© juridique ». Elle indique Ă©galement que l’amende encourue en cas de refus peut s’élever jusqu’à euros. Nos 150 agents sur le territoire sont autorisĂ©s Ă  entrer lĂ©galement dans les domiciles entre deux locations pour vĂ©rifier l’existence d’un tĂ©lĂ©viseur ou d’une radio », prĂ©vient Jean-FĂ©lix Choukroun, directeur du service Clients de la Sacem, au Parisien. Ces agents n'ont aucune prĂ©rogative de puissance publique, ni aucune autorisation d'un juge pour entrer dans des parties privĂ©es non ouvertes au public. Ils ont seulement le droit de constater Ă  distance ou d'entrer dans des lieux privĂ©s ouverts au public comme des halls d'hĂŽtels ou des accueils de camping », indique de son cĂŽtĂ© Jean-Denis Lefeuvre. Notre dĂ©marche est lĂ©gale, elle rĂ©pond Ă  une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral inscrite dans le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle », explique Jean-FĂ©lix Choukroun. La Sacem est une entreprise privĂ©e chargĂ©e de collecter et de rĂ©partir les droits d’auteur de prĂšs de auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique Ă  leurs ayants droit. Pour Jean-Denis Lefeuvre, le fait que la Sacem rĂ©clame des paiements sans fondement Ă  tous les propriĂ©taires de locations saisonniĂšres peut s’apparenter Ă  de l’escroquerie en bande organisĂ©e. Il appelle les bailleurs ayant un doute de se rapprocher d’une association de dĂ©fense des consommateurs ou d’un avocat. A dĂ©couvrir
3YIVy.
  • 99e30uvvcv.pages.dev/381
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